Livres, Radio : émissions 2014

Interdit aux bâtards : les fulgurances de Sear !

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sear2Vient de paraître aux éditions du Grigri, un portrait du fondateur du magazine Get Busy à travers la compilation exhaustive de ses « statuts » sur Facebook.

Verdict : ce type est un des plus fin analyste politique et sociologique actuel. Sa conversation avec Vincent Turban vous convaincra qu’il détient également une culture musicale aussi solide qu’éclectique… En plus, apparemment il plait aux filles (belles) et s’occupe bien de son gamin…

Donc, vous, les cadors, les médiocre et même les presque bons,quel que soit votre domaine d’influence, vous avez bien raison de ne pas vouloir côtoyer de trop près cet individu, encore moins de lui filer du taf… Il risquerait de vous faire de l’ombre, à tout points de vue !

Seul Grégory Protche, qui a compris depuis longtemps que les talents, parfois, se cumulent,  pouvait avoir le courage et l’envie de faire imprimer les traces de génie qui habitent la grande carcasse de son pote, tout de « Fila » vêtu. Il l’a fait. Merci !

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Livres, Radio : émissions 2013

Ibni Oumar Mahamat Saleh : l’alternative démocratique tchadienne sacrifiée.

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Guy-Labertit

Le livre de Guy Labertit est une sorte d’aiguillon contre l’oubli. Cinq ans après la disparition d’Ibni Oumar Mahamat Saleh la recherche (réelle ou feinte) de la vérité n’a toujours pas abouti. Et la justice n’a pas été rendue… Raconter la vie d’Ibni, son ami disparu (sans doute à jamais), est pour l’auteur l’occasion de lui rendre hommage et d’apporter un éclairage sur l’histoire du Tchad.  L’ouvrage « Ibni (1949-2008), une vie politique assassinée au Tcahd » , paru aux éditions du Grigri, porte ainsi autant sur le contexte que sur le personnage d’Ibni lui-même, remémoré à travers les rencontres et les échanges qui ont émaillé la vie des deux hommes.

C’est par l’arrestation d’Ibni que commence le récit, et tout de suite, Guy Labertit se refuse à ménager les responsables politiques français : « Entre le moment de son arrestation et sa mort vraisemblablement liée aux sévices subis peu après son enlèvement, les militaires français sur place qui avaient su tirer d’affaire Idriss Déby Itno (…) étaient en capacité, s’il y avait eu une réelle pression politique de Paris, d’empêcher l’arrestation d’Ibni et de le sauver de cette fin ignoble »

Puis l’histoire reprend à son début : à la première rencontre entre Guy Labertit et Ibni, en 1975, à Orléans. Alors étudiant, Ibni fait partie du Groupe d’information sur le Tchad (GIT) animé par Jacques Guidée. Il milite aussi plus secrètement au sein du Groupe Mahamat Camara (GMC) qui rassemble des étudiants marxistes défendant les objectifs du FROLINAT, parmi lesquels Acheikh Ibn Oumar et Adoum Yacoub Kougou.

En juin 1978, il part pour le maquis. Mais la désillusion est rapide. La lutte d’influence que se livrent la Libye et le Soudan provoque l’explosion du FROLINAT. Ibni est de retour dès janvier 1979. Le GMC est dissout en mai. Ibni choisit d’être enseignant en mathématiques. Il est en Algérie à la rentrée scolaire de 1979, puis à Niamey de 1980 à 1985. Il devient alors observateur d’« une génération sacrifiée sans que l’on discerne vraiment le sens du sacrifice » (p.64). Mais le sentiment de perdre son temps l’amène à épouser l’idée d’une « troisième voie », une opposition civile, démocratique, la forme que prendra son engagement courageux, presque dix ans plus tard. Lire la suite et partager »

Agenda, concert, Livres, Radio : émissions 2013

Sept jours loin du monde : la passion selon Reijasse !

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reijasse-livreDans « Sept jours loin du monde », le receuil de ses chroniques irrégulomadaires sur le site du grigri International, qui parait ces jours-ci aux éditions du grigri, on découvre le journal de bord de Jérôme Reijasse. Agé d’une quarantaine d’années, ce journaliste à la télévision et à « Rock&Folk », réalisateur de documentaires musicaux avait déjà consigné en 2010 ses mémoires de supporter du PSG dans « PARC, Tribune K, Bleu bas » édité chez  L’œil d’Horus, collection « Tard Le Soir ». Aujourd’hui il nous fait partager ses réflexions et ses passions notamment pour le PSG dont il a été un fervent supporter avant que les « nouvelles règles du jeu » imposées au peuple des tribunes ne le pousse à séserter le parc, son « église ». Avec pudeur et (vraie) modestie, Jérôme nous livre ses admirations et ses découvertes, nous donne envie de lire la biographie de Charlie Bauer, de regarder les films de Sacha Guitry, d’écouter Burgalat ou encore d’aller voir Didier Super sur scène… Il célèbre aussi l’amitié, notamment celle qui le lie à son éditeur, Grégory Protche, la paternité, la convivialité d’un repas entre amis… La complicité entre collègues… qui ne va quand même pas jusqu’à lui faire accepter le salariat. Au fil des pages se dessine le portrait en creux d’un garçon ouvert, curieux, mais extrement résistant aux injonctions du prêt à penser,  Lire la suite et partager »

Livres, Radio : émissions 2012

De quoi Ouattara est-il le nom ? Deux regards libres sur la situation politique (Franco) Ivoirienne

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Théophile Koumouo et Grégory Protche sont deux journalistes indépendants, au sens où ils sont attachés à recherche de la vérité. Pour cela, c’est assez simple, il suffit d’un minimum de curiosité, de réflexion et d’investigation.

Avec « On a gagné les élections mais on a perdu la guerre, cinq raisons de ne pas marcher à la victoire de Ouatara« , paru aux éditions du Grigri, Grégory Protche décortique la mécanique militaro-diplomatico-médiatique qui a imposé à la tête de la Côte d’Ivoire, pays sois-disant indépendant, un homme choisi par des puissances étrangères, dont la France. Une version de l’histoire récente qui bienqu’évidente est absente de la presse hexagonale.  Dans « J’accuse Ouatara », paru aux même éditions Théophile Kouamouo revient sur l’histoire de ce « coup d’état », beaucoup plus et mieux préparé que l’on n’a voulu le faire croire. Il a voulu faire partager aux lecteurs son indignation de  journaliste,de citoyen. En effet en tant que spécialiste de l’information sur la Côte d’Ivoire il ne cesse de se rendre compte de la puissance de la machination qui, hier comme aujourd’hui, tente d’imposer comme un fait historique un mensonge fondamental. Alors que la déstabilisation armée de la Côte d’Ivoire a démarré moins de six mois après son départ du Fonds monétaire international et son entrée officielle dans l’arène politique ivoirienne, Alassane Ouattara n’aurait aucune responsabilité politique ou judiciaire dans un drame ivoirien qui a occasionné bien plus que les 3 000 morts officiels de la guerre postélectorale.
L’ouvrage indique aux lecteurs, à titre d’exemples, quelques articles de presse non seulement factuellement mensongers, mais moralement odieux et des rapports d’organisations de défense des droits de l’homme tendancieux, dont certains passages relevent plus de la fiction accusatrice que d’une recension sourcilleuse des faits. Ce livre ne se donne pas pour objectif de recenser tous ces coups portés à la vérité depuis que la vie politique ivoirienne s’est colorée de rouge sang.
Une bible entière ne suffirait pas à les énumérer. L’objectif premier de ce festival du mensonge et de l’omission est de garantir à Alassane Ouattara une impunité de première classe. Et c’est contre cette impunité que ce petit ouvrage va en guerre.

Grégory Protche lit On a gagné les élections… par legrigriinternational

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