Radio : émissions 2013

Prisonniers politiques : qu’on (leur) lâche les Basques !

Téléchargez l’émission du 13 mai avec Guillaume Gandelot, Yoann Ifanbert et Gabi Mouesca

Écoutez l’émission du 13 mai avec Guillaume Gandelot, Yoann Ifanbert et Gabi Mouesca

Sur un mur d'Usurbil, des enfants ont peint une fresque réclamant le transfert des prisonniers basques au Pays basque

Sur un mur d’Usurbil, des enfants ont peint une fresque réclamant le transfert des prisonniers basques au Pays basque

Sans complaisance avec une forme de nationalisme bas du front trop souvent synonyme de repli sur soi, de rejet de l’autre, voire de racisme, les militants du Comité de Soutien au Peuple Basque que sont Guillaume Gandelot et Yoann Ifanbert tiennent au contraire à affirmer les valeurs, les spécificités, la langue et le patrimoine culturel du pays Basque comme des richesses à préserver et à partager.

En effet le peuple basque a en commun une langue  (euskara), la plus ancienne d’Europe de l’Ouest, puisqu’elle est antérieure aux langues indo européennes,  et dont l’origine demeure inconnue à ce jour…. Des traditions et des valeurs parmi lesquelles on peut noter la solidarité et l’accueil mais aussi un refus  largement partager du capitalisme financier … « Le pays Basque autonome, ce serait comme avoir Cuba au cœur de l’Europe », déclarait il y a peu un député européen, justifiant ainsi le refus d’accéder à la principale demande des militants : le droit à l’auto-détermination. Autres revendications importantes des Basques :

– la fin de l’éloignement des prisonniers politiques qui, comme l’explique Gaby Mouesca, ancien président de l’OIP (Observatoire International des Prisons), ex prisonnier politique (pendant 18 ans) et actuel porte parole de l’association Harrera, constitue un traitement discriminant et particulièrement dur pour les prisonniers et leurs familles. Lire la suite et partager »

concert, Films, Manifestations, Radio : émissions 2012

Le festival « Ta parole » fête ses dix ans !

Écoutez l’émission du 4 juin 2012 avec Roxane Joseph

Le Festival TaParole c’est des concerts durant trois jours, un festival de chansons qui défend des artistes indépendants et émergents. Un forum associatif militant, un grand bal pour clôturer en dansant le Festival. Buvette et cuisine bio au jardin, joie au long cours au rendez-vous.

Mais c’est aussi toute une histoire : au fond d’une cour d’immeuble parisien, il y a dix ans, la première édition du festival TaParole voyait le jour. Chacun avait donné un coup de main, comme pour toutes les belles fêtes, les uns faisaient des quiches, les autres collaient des affiches. Agnès Bihl, marraine à vie du festival a été la première à accepter de jouer, puis finalement tous les artistes ont répondu présents, par amitié, ou par curiosité, notre invitation quelque peu fantasque : on partagera les recettes s’il y en a, il y aura sans doute une sono, des lumières ? Non… à manger ? Oui… et beaucoup à boire.

Puis le premier concert eut lieu et ce fut magique ! Le public était là (guichet fermé dès le premier soir), l’émotion, la bonne humeur, la fête et la joie d’avoir réussi notre pari, au soir du premier soir cela ne faisait pas de doute qu’il y aurait d’autres éditions. L’enthousiasme ne s’est jamais perdu, l’énergie de la belle équipe de Taparole, composée, à l’origine, de Roxane et Nicolas Joseph, a porté et aujourd’hui le festival s’est fait une place parmi les autres festivals, il est attendu, soutenu, apprécié. Les étoiles dans les yeux du public, les sourires des artistes, la fraternité des bénévoles, tout cela permet au bout de dix ans de rêver des dix prochaines et des dix prochaines… « Partis de rien, nous pouvons tout ! Et faut que ça se sache ! Et merci pour la lune ! », on les prend au mot…

Au programme : Lire la suite et partager »