Ecoutez l’émission du 21 février avec Jean-jacques Reboux
Obsédé par l’image du président, Jean-Jacques Reboux a décidé d’en faire le héros de son livre : « Je suis partout, les derniers jours de Nicolas Sarkozy« . Dans cette presque fiction, tout commence par la remise des codes de sûreté nucléaire ; nous sommes en mai 2007 et Nicolas Sarkozy vient d’être élu Président de la République française, l’aboutissement d’une promesse faite à son frère aîné, Guillaume, au lendemain de la mort du Général… « Pour garder le pouvoir, j’ai deux règles : être ignoble avec les faibles et servile avec les puissants, il n’y a pas d’autre solution. »
Jean-Jacques Reboux se glisse dans la peau du Président, dans son esprit même, et nous fait vivre de l’intérieur quelques évènements sous ce regard inédit, tout de franchise : Sarkozy et les vodkas de Poutine à son premier G8, les footings avec le Premier ministre, la rencontre avec Carla Bruni… Il entremêle les faits avérés, vérifiables, médiatisés, et son « analyse » du personnage Sarkozy, les motivations qu’il lui prête…
Arrive alors l’été 2009 et un évènement, ignoré celui-là — certains diront inventé — qui par deux fois va venir troubler la vie de notre homme d’état : la rencontre, dans des circonstances exceptionnelles, du livre de Jean-Pierre Andrevon, Le Dernier Dimanche du Chancelier Hitler, élément déclencheur qui va entamer l’armure présidentielle et faire d’un homme fragile mais bardé de certitudes, un homme qui pète littéralement les plombs… Jean-Jacques Reboux se lance alors dans le portrait psychologique de son personnage principal, le dépeignant sous les traits d’un pervers narcissique, avant d’entamer le récit de sa chute, vertigineuse…
Toute la lecture se fait ici en chevauchant l’imagination de l’auteur qui elle-même se nourrit de son ressentiment — j’espère que le mot n’est pas trop faible — à l’égard de celui qu’il poursuit de sa vindicte.
S’appuyant sur les caractéristiques psychologiques du personnage public, il pousse sa logique dans ses derniers retranchements et Nicolas Sarkozy finit par exploser en vol sous sa plume malicieuse et féroce.
Néanmoins l’auteur reste lucide, il déclare : « Nicolas Sarkozy ne fait pas peur. C’est sa folie qui fait peur. Sa folie et son régime. Tous ces gens qui s’assoient sur la morale, le droit, le bien commun, la santé, les libertés, je ne vais pas vous faire un dessin… Que les Français aient voté pour en arriver là : voilà qui me fait peur… On en est même arrivé à craindre sa réélection… comme si c’était une fatalité ! », avant d’évoquer un autre livre qui vient de paraitre, aux éditions Après la Lune, qu’il a lui-même fondées en 2005 : « Casse-toi pov’con. Le livre qui congédie Sarkozy ! » -Pourquoi j’ai refusé de serrer la main de Sarkosy au salon de l’agriculture- par Fernand Buron en librairie dès le 23 février 2011 . Le « pov con » du salon de l’agriculture 2008 alias un agriculteur retraité de 75 ans au surnom Fernand Buron a décidé de faire un livre. Il avait déclaré au président Sarkozy : « Touche-moi pas, tu me salis » alors que Nicolas Sarkozy voulait lui serrer la main. Les Echos révèlent que « le livre est préfacé par Jean-Jacques Reboux, militant de la dépénalisation du délit d’outrage, qui avait été mis en garde à vue pour outrage au chef de l’Etat alors qu’il souhaitait un joyeux anniversaire à Nicolas Sarkozy en se faisant passer pour Fernand Buron le 28 janvier 2010 ». Lire la suite et partager
A lire et faire lire !
Créé en 1960 à l'initiative de François Cavanna et du professeur Choron, Hara Kiri, journal bête et méchant, accueillit dans ses pages quantité de dessinateurs parmi les plus grands (Fred, Gébé, Topor, Cabu, Wolinski, Reiser, mais aussi Moebius, Lefred Thouron ou Vuillemin entre autres). Leurs dessins - provocateurs, poétiques, absurdes, scatologiques… - furent pour une grande partie responsables du succès du subversif mensuel.
Unes de magazine, illustrations intérieures, caricatures… Retrouvez une compilation de ces trésors d’humour dans cette précieuse anthologie ! Une histoire du dessin de presse à travers le prisme de Hara Kiri, et un beau livre à la gloire d’une époque et d’un ton aujourd’hui révolus.
Catégories
- Agenda
- Chroniques de Suzelle Gaube
- Chroniques de Vincent Turban
- Emissions en partenariat avec la Cimade
- Emissions en partenariat avec la revue "Hommes et Migrations"
- Emissions en partenariat avec Radio Clype
- Impromptus
- Les questions d'Antoine Tricot
- Non classé
- Portraits c(r)achés
- Radio : Archives
- Radio : Emission à venir
- Radio : émissions 2015
- Résonance africaine
- symptômes
- Très portrait, les reportages de Grégoire Osoha
sites à visiter
- Big brother awards
- http://laguerretotale.blogspot.com/
- http://marcsympaencolere.blogspot.fr/
- http://www.acrimed.org/
- http://www.arretsurimages.net/
- http://www.legrigriinternational.com/
- http://www.maitre-eolas.fr/
- http://www.urgence-gaza.net/
- la fondation des sciences citoyennes
- laisse pas ces cris / l'espace écrit, le site de Jean-Michel Defromont
- le blog de Michel Collon
- les interview de Pascale Fourier
- radio panik
- www.art-magazine.org
Emissions de Radio
Vive la télé bidon… à Avignon !
Vive la télébidon !
Pamphlet clownesque
Du 3 au 26 juillet à 17h
Au cinema Utopia République
5 rue FiguièreRéservations au :
06 71 15 22 46
Cette nouvelle création décrypte avec un humour sans concession de vraies séquences télévisuelles. Des talk shows pseudo politiques à la télé réalité, chacun en prend pour son grade et se retrouve habillé pour pas mal d’hivers. « La télévision c’est comme un iceberg. Le plus important ne se voit pas ! »
Rafaële Arditti continue de s'intéresser à ce qui sonne faux, ce qui marche de travers, et surtout ce qui la met en colère ! Par exemple, à chaque fois qu'elle allume la télévision... Et pour sortir de cette morosité du petit écran soit-disant brillant, la clowne partage avec nous la revanche qu'elle a mijotée : elle dézingue les vrais textes de la télé et nous venge en montrant que sous couvert de nous divertir, certaines émissions propagent des idées bien nauséabondes...Au point de nous influencer dans l'isoloir ?
A voir absolument !
Les nouveaux Chiens de garde, fidèles à leur niche, justifient l’austérité pour le peuple et défendent les privilèges pour les riches. Offrez-vous un vaccin, avec le film de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat. Un DVD à diffuser partout, dans votre association, votre syndicat, votre parti, pour que les esprits, aiguisés, résistent mieux à la propagande.
Commander-le en ligne sur le site d'Acrimed ou via le bon de commande disponible ici
Archives
Méta
Conçu par XARAX | Design par Blog Perfume modifié par XARAX | Propulsé par WordPress