Chroniques de Vincent Turban, Radio : émissions 2013

Buari 1975 : un voyage entre le Ghana et les USA

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r5878051141387063Musicien, chanteur, danseur, percussionniste  mais sportif accompli, Sidiku Buari est une sommité de la musique ghanéenne qui accédera à la gloire en réalisant l’incendiaire « Buari » en 1975 pour le compte du label RCA. Né à Accra dans les années 40, Sidiku devient un athlète capé d’une médaille d’argent sur 400m aux jeux panafricains de Dakar en 1963 et d’une médaille de bronze 2 ans plus tard en 1965 avec le relais 4x400m ghanéen à Brazzaville.

En 1966, il met de côté le sport pour un temps en partant étudier aux Etats-Unis, puis étudie la musique à la New York School Of Music et les arts de la décoration intérieure à Chicago. Il retourne néanmoins à ses premiers amours en pratiquant le baseball mais de manière non professionnelle.

Le virus de la musique étant en lui, Buari passe à la vitesse supérieure en 1975 en proposant un album mixant l’énergie brute du funk aux rythmes africains , le tout assuré par des musiciens hors pairs tels Bernard « Pretty » Purdie à la batterie, Gordon Edwards à la basse ou Paul Griffin aux claviers.

Les missiles musicaux sont nombreux comme « Karam Bani », « Iro Le Pa » ou « Advice From Father », et on peut considérer cet opus comme un des meilleurs disques d’afro funk de la décennie. Par la suite, il sortira 2 autres albums « Disco Soccer » (1977) et « Revolution » (1979), puis retournera dans son pays natal en 1984 pour ouvrir un club et dénicher de nouveaux talents. Lire la suite et partager »