Le Japon est loin d’avoir une image de pays d’immigration. L’impact de plus de deux siècles de fermeture et le mythe d’un peuple japonais ethniquement homogène continuent de dominer les discours identitaires et politiques. Avec moins de 2% migrants dans l’ensemble de la population, l’immigration pourrait être considérée comme un enjeu marginal. Pourtant depuis les années 1980, la société japonaise n’échappe pas aux débats polémiques sur l’ouverture ou non des frontières et sur l’identité nationale. Cette situation est émergente compte tenu de la f
orte augmentation du nombre de résidents étrangers depuis 20 ans, qui affecte surtout les grandes métropoles industrielles entre Tokyo et Osaka. L’immigration est-elle transitoire ou une solution de remplacement à long terme au vieillissement de la population ? Telles sont les questions abordées dans cette émission en partenariat avec la revue Hommes et Migrations, avec la sociologue Hélène Le Bail, chercheure à l’Institut français de recherche sur le Japon (MAEE, Tokyo), Chikako Mori, sociologue et associate Professor de Hitotsubashi University et Mickael Ferrier, professeur de littérature à l’université de Chuo à Tokyo Lire la suite et partager
A lire et faire lire !
Créé en 1960 à l'initiative de François Cavanna et du professeur Choron, Hara Kiri, journal bête et méchant, accueillit dans ses pages quantité de dessinateurs parmi les plus grands (Fred, Gébé, Topor, Cabu, Wolinski, Reiser, mais aussi Moebius, Lefred Thouron ou Vuillemin entre autres). Leurs dessins - provocateurs, poétiques, absurdes, scatologiques… - furent pour une grande partie responsables du succès du subversif mensuel.
Unes de magazine, illustrations intérieures, caricatures… Retrouvez une compilation de ces trésors d’humour dans cette précieuse anthologie ! Une histoire du dessin de presse à travers le prisme de Hara Kiri, et un beau livre à la gloire d’une époque et d’un ton aujourd’hui révolus.
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Emissions de Radio
Vive la télé bidon… à Avignon !
Vive la télébidon !
Pamphlet clownesque
Du 3 au 26 juillet à 17h
Au cinema Utopia République
5 rue FiguièreRéservations au :
06 71 15 22 46
Cette nouvelle création décrypte avec un humour sans concession de vraies séquences télévisuelles. Des talk shows pseudo politiques à la télé réalité, chacun en prend pour son grade et se retrouve habillé pour pas mal d’hivers. « La télévision c’est comme un iceberg. Le plus important ne se voit pas ! »
Rafaële Arditti continue de s'intéresser à ce qui sonne faux, ce qui marche de travers, et surtout ce qui la met en colère ! Par exemple, à chaque fois qu'elle allume la télévision... Et pour sortir de cette morosité du petit écran soit-disant brillant, la clowne partage avec nous la revanche qu'elle a mijotée : elle dézingue les vrais textes de la télé et nous venge en montrant que sous couvert de nous divertir, certaines émissions propagent des idées bien nauséabondes...Au point de nous influencer dans l'isoloir ?
A voir absolument !
Les nouveaux Chiens de garde, fidèles à leur niche, justifient l’austérité pour le peuple et défendent les privilèges pour les riches. Offrez-vous un vaccin, avec le film de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat. Un DVD à diffuser partout, dans votre association, votre syndicat, votre parti, pour que les esprits, aiguisés, résistent mieux à la propagande.
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Méta
Émission réalisée lors du festival des 3 continents avec Katsuya Tomita, dont le film Saudade a remporté le grand prix, ainsi que les musiciens nantais B6K et DJ Sparkqui sont allés voir le film. Sur le plateau de cette dernière émission coproduite par les radios de l’EPRA lors du 33e festival des 3 continents à Nantes, le jeune réalisateur indépendant japonais parle de son film, qui dresse un portrait atypique de son pays. Ce long métrage auto-produit évoque le sous prolétariat japonais, les questions identitaires, les tensions liées à l’immigration et l’éclosion du rap et du hip hop comme symptôme d’un malaise social. Également aux micros, le rappeur B6K, et le DJ Spark, deux Nantais, échangent avec le cinéaste à propos du rôle de la musique, notamment quand les populations opprimées d’en emparent.
Saudade n’est pas un film parfait. Certaines scènes paraissent mal terminées, certains plans brouillons, quelques travellings vacillants et la colorimétrie discutable. En dehors de ces (rares) faiblesses de forme, Saudade est un film juste, à la narration irréprochable. Mais sa vraie force, ce qui en fait une œuvre admirable, c’est bien son fond cohérent et sans compromis. Au Japon, une poignée de jeunes hommes, tiraillés entre travail, passions, opinions, rêves… voilà le cœur de Saudade. Jamais à l’aise, jamais confortables, toujours dans cette attente mélancolique d’un “ailleurs, autrement” qui n’est exprimée convenablement que par ce terme portugais, saudade. À part peut-être Hosaka, revenu d’un brumeux passé thaïlandais, aucun personnage principal ne semble être dans son élément ici, à Kofu. D’autres personnages sont brésiliens ou philippins, soumis à un racisme latent qui s’infiltre dans le quotidien. Beaucoup craignent ou haïssent l’autre, qu’il soit immigré ou japonais. Tous sont oppressés par la tension ambiante de la récession et par le malaise croissant d’un sentiment de fin imminente. Dire que le cinéma japonais est cyclique relève de l’évidence : dans un pays victime d’une catastrophe naturelle à peu près tous les demi-siècles, l’art résonne des échos d’une tragédie, qu’elle soit déjà arrivée ou à venir, et est nécessairement influencé par cette fatalité. Mais Saudade n’est pas un film fataliste, au sens où il raconte les derniers instants avant la “fin”, avant le désespoir. À Kofu, l’expression “peace and love” est une lubie de Tokyoite drogué. Les immigrés brésiliens à qui l’on avait promis « dix fois leur salaire » fuient un à un le pays. Le chômage fait irruption brusquement quand un patron prend sa retraite. À tout point de vue, Saudade est le théâtre de la fin des illusions. Illusion, cette entreprise de construction déficitaire dans un marché notoirement sous-traité. Illusion, l’utopie d’un « rêve japonais ». Illusion, la paix et l’amour . L’amour qui s’efface devant l’argent lorsque la maîtresse du brave Seiji refuse de retourner avec lui en Thaïlande. Illusion, le bonheur ostentatoire et factice d’une classe moyenne arriviste, gavée d’élixir miracle. Écrasées sous la pression, les âmes cèdent et la raison marque le pas. Yurihiko, le suiveur influençable d’un groupe de rap identitaire d’extrême-droite, incarne l’éloge de la folie et contamine Takeru, un personnage d’une justesse étourdissante. Hésitant entre rappeur haineux et jeune homme perdu en pleine déroute familiale, Takeru finit par abandonner la raison en commettant l’impensable. Tout est montré dans le mécanisme de violence identitaire. Lire la suite et partager »
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