Ecoutez l’émission du 6 juin avec Aya Cissoko
Ne dite surtout pas à Aya Cissoko qu’elle est un exemple ! Cette jeune femme de 31 ans au visage volontaire et à l’attitude réservée ne veut en aucun cas servir de faire valoir à qui que ce soit. Danbé, son autobiographie écrite avec Marie Desplechin, est le récit pudique et poignant du parcours d’une gosse du XXe arrondissement parisien, issue d’une famille originaire du Mali… Une famille devenue quasi nucléaire à la suite de la perte tragique du père et de deux enfants, et au choix contesté de la mère de rester en France et d’y élever seule les deux enfants qui lui restent. Un choix digne, responsable et courageux mais qui n’a pas l’heur de plaire aux dignitaires de sa communauté qui la renient. Forte de l’exemple de cette mère dotée d’un instinct de survie et d’un vraie désir de liberté et de celui d’un père dont on devine le peu de gout pour la soumission Aya va affronter la vie, trouver sa voie, celle de la boxe d’abord, qui la mènera au plus haut niveau…. Puis, après l’accident qui met un coup d’arrêt brutal à sa carrière sportive, elle entre à Sciences Po… Mais sans plan de carrière. D’ailleurs Marie Desplechin dit d’elle : « Elle ne sera pas là où on l’attend. Ce ne sera jamais la jeune-black-mignonne-issue-de-la-diversité de service. Elle est trop entière, trop autoritaire, trop indépendante ! » Lire la suite et partager
A lire et faire lire !
Créé en 1960 à l'initiative de François Cavanna et du professeur Choron, Hara Kiri, journal bête et méchant, accueillit dans ses pages quantité de dessinateurs parmi les plus grands (Fred, Gébé, Topor, Cabu, Wolinski, Reiser, mais aussi Moebius, Lefred Thouron ou Vuillemin entre autres). Leurs dessins - provocateurs, poétiques, absurdes, scatologiques… - furent pour une grande partie responsables du succès du subversif mensuel.
Unes de magazine, illustrations intérieures, caricatures… Retrouvez une compilation de ces trésors d’humour dans cette précieuse anthologie ! Une histoire du dessin de presse à travers le prisme de Hara Kiri, et un beau livre à la gloire d’une époque et d’un ton aujourd’hui révolus.
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Emissions de Radio
Vive la télé bidon… à Avignon !
Vive la télébidon !
Pamphlet clownesque
Du 3 au 26 juillet à 17h
Au cinema Utopia République
5 rue FiguièreRéservations au :
06 71 15 22 46
Cette nouvelle création décrypte avec un humour sans concession de vraies séquences télévisuelles. Des talk shows pseudo politiques à la télé réalité, chacun en prend pour son grade et se retrouve habillé pour pas mal d’hivers. « La télévision c’est comme un iceberg. Le plus important ne se voit pas ! »
Rafaële Arditti continue de s'intéresser à ce qui sonne faux, ce qui marche de travers, et surtout ce qui la met en colère ! Par exemple, à chaque fois qu'elle allume la télévision... Et pour sortir de cette morosité du petit écran soit-disant brillant, la clowne partage avec nous la revanche qu'elle a mijotée : elle dézingue les vrais textes de la télé et nous venge en montrant que sous couvert de nous divertir, certaines émissions propagent des idées bien nauséabondes...Au point de nous influencer dans l'isoloir ?
A voir absolument !
Les nouveaux Chiens de garde, fidèles à leur niche, justifient l’austérité pour le peuple et défendent les privilèges pour les riches. Offrez-vous un vaccin, avec le film de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat. Un DVD à diffuser partout, dans votre association, votre syndicat, votre parti, pour que les esprits, aiguisés, résistent mieux à la propagande.
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Méta
Ecoutez l’émission du 17 mai 2010
Considéré par Cyril De Graeve (qui l’a mis en couverture de Chronicart) comme une des « pop-stars méconnues » de notre temps, par Philippe Nassif (qui l’a encensé dans les pages de Technikart) comme « notre Greil Marcus », ou par Philippe Manoeuvre (qui a édité son livre, Cabala Led Zeppelin occulte, chez Hoëbecke) comme un véritable prophète du rock, Pacôme Thiellement est peut-être notre pop-critique le plus important. Auteur d’une oeuvre inclassable, à mi-chemin de la philosophie, des cultures populaires (musique, cinéma, bande dessinée) et de la littérature. Après s’être intéressé à Paul McCartney, Frank Zappa, le Président Schreber, Mattt Konture, Gérard de Nerval et Led Zeppelin, il a aujourdhui jeté son dévolu sur celui que beaucoup considèrent comme l’un des plus grands cinéastes contemporains : David Lynch. Dans La main gauche de David Lynch, il offre une lecture décapante, au style éblouissant et à l’érudition vertigineuse, d’une des oeuvres-clé du cinéma (la série et le film Twin Peaks), tout en en tirant d’étonnants philosophèmes relatifs au médium télévisé, dont Twin Peaks était à la fois une méditation et un produit. Et si Twin Peaks représentait un moment-charnière dans l’histoire, non seulement des séries télévisées, mais de la télévision en général ? Et si Twin Peaks marquait le moment où la télévision atteignait enfin sa fin secrète, capitaliste et gnostique, et en l’atteignant, signait sa fin tout court, c’est-à-dire son autodestruction ? Telle est lhypothèse que soutient Pacôme Thiellement, s’adjoignant au passage l’aide inattendue de musiciens de jazz, de mystiques iraniens, d’actrices disparues, d’amateurs d’occultisme et de Walter Benjamin. Une seule chose est sûre : après avoir lu ce livre, il ne sera plus possible de regarder la télévision comme avant.
Et le soir même du jour de l’émission, je tombe par hasard sur « Ce soir où jamais », l’émission de France 3… juste au moment où l’animateur, Frédéric Tadeï, donne la parole à … Pacôme Thiellement que j’entends déclarer à une Nadine Morano sidérée : « Mais la mort est inévitable Madame … » Ces mots ont fait de Pacôme mon héros du jour !
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