Radio : émissions 2013

Traduire n’est jamais « innocent » : l’analyse de Martin Schvartzapel.

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Pour son grand retour dans l’émission Liberté sur paroles, Martin Schvartzapel nous propose de réfléchir à la question de la traduction.

Pour savoir ce qu’il advient d’une œuvre sur la rive d’une autre langue, il s’intéresse tant aux « pertes » subies par le texte lors de son transfert vers l’autre langue qu’ à l’éclairage nouveau ( et enrichissant) que lui confère le regard du traducteur, mais aussi à sa réception dans un autre contexte, dans une autre société : là où on peut entendre chez l’autre ce qu’on avait oublié chez soi.

« Il s’agit de montrer comment les « intraduisibles » se manifestent. Ils s’incarnent d’une part en dehors du texte dans la circulation sociale comme autant de dispositif reflétant ces failles; et d’autre part en laissant des traces sur les textes mêmes sous la forme des signifiants qui chapeautent l’ensemble des significations, redistribuant les enjeux au delà des sens affichés. La traduction en tant que remise à plat des différents registres du langage, est une opportunité privilégiée de relecture. Mais rien n’assure que l’opération ne se réduise à tirer un rideau convenable sur une œuvre dérangeante.

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Livres, Radio : émissions 2013

Roland Gori dénonce la société des faux-semblants !

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la-fabrique-des-imposteursRencontre avec Roland Gori, qui, au micro de Martin Schvartzapel, présente quelques éléments développés dans son récent ouvrage : La fabrique des imposteurs.

L’imposteur est aujourd’hui dans nos sociétés comme un poisson dans l’eau : faire prévaloir la forme sur le fond, valoriser les moyens plutôt que les fins, se fier à l’apparence et à la réputation plutôt qu’au travail et à la probité, préférer l’audience au mérite, opter pour le pragmatisme avantageux plutôt que pour le courage de la vérité, choisir l’opportunisme de l’opinion plutôt que tenir bon sur les valeurs, pratiquer l’art de l’illusion plutôt que s’émanciper par la pensée critique, s’abandonner aux fausses sécurités des procédures plutôt que se risquer à l’amour et à la création. Voilà le milieu où prospère l’imposture !

Notre société de la norme, même travestie sous un hédonisme de masse et fardée de publicité tapageuse, fabrique des imposteurs. L’imposteur est un authentique martyr de notre environnement social, maître de l’opinion, éponge vivante des valeurs de son temps, fétichiste des modes et des formes. L’imposteur vit à crédit, au crédit de l’Autre.

Sœur siamoise du conformisme, l’imposture est parmi nous. Elle emprunte la froide logique des instruments de gestion et de procédure, les combines de papier et les escroqueries des algorithmes, les usurpations de crédits, les expertises mensongères et l’hypocrisie des bons sentiments. Lire la suite et partager »

Radio : émissions 2010

Les profits des uns contre la mort des autres ….

Ecoutez l’émission du 13 septembre 2010
Peut-on échapper à la servitude volontaire qui caractérise notre société ? Comment résister en tant que sujet dans un monde où le modèle d’intégration sociale est celui de l’accumulation d’argent et/ou d’objets ? Le statut de victime est-il le seul qui permette d’échapper à la « norme » ? Voici quelques unes des questions que nous avons abordées avec Martin Schvartzapel et Roland Gori, l’initiateur de l’appel des appels.