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Sorcier de l’électronique, virtuose des synthétiseurs et précurseur du duo Daft Punk, Mandré alias Michael André Lewis est un multi instrumentiste de talent, mais monstrueusement sous-estimé. Pourtant, il fut avec Stevie Wonder l’un des premiers à incorporer les instruments de Robert Moog dans la musique afro-américaine du début des années 70.
Né le 7 Décembre 1948 dans le Nebraska, fils d’un saxophoniste ayant fait ses armes au sein du Count Basie Band, de Fats Domino et de la chanteuse Etta James, le jeune Lewis découvre ses premiers émois musicaux à l’âge de 6 ans au sein des Be Bop’s avec son ami d’enfance Buddy Miles (futur batteur de Jimi Hendrix). Il se fera un nom avec le « Mike Lewis Quartet » qu’il fonde à l’âge de 15 ans, et partagera l’affiche avec des pointures du jazz comme Jimmy Smith ou Jimmy McGriff.
Sa carrière prend de l’ampleur à partir de 1970. Il rejoint à ce moment-là Buddy Miles et collabore sur son album « Them Changes » pour le compte du label Mercury. De plus, Michael participe à des sessions studios pour les Who ou Patti Labelle. Au cours d’une tournée avec Miles, il fait la connaissance de sa future femme, l’ex Ikettes Paulette Parker alias Maxayn Lewis, puis fonde dans la foulée le groupe Maxayn en 1972 avec lequel il enregistrera 3 albums pour le compte du label Capricorn jusqu’en 1974. Lire la suite et partager