Chroniques de Vincent Turban, Radio : émissions 2013

Undisputed Truth : le laboratoire d’idées De Norman Whitfield

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Undisputed TruthQualifiés par leur label et par leur producteur de groupe expérimental, cantonné aux premières parties des grands noms de la Motown, Undisputed Truth ne mérite pas d’être dénigré de la sorte, bien au contraire.

A la fin des Années 60, Norman Whitfield, génial producteur des Tempations radicalise à jamais le son de la vénérable firme de Detroit Michigan en proposant sa vision de la soul en incorporant des éléments psychédéliques issus  du rock. C’est l’acte de  naissance de la « Soul Cosmique » qui grâce au succès de « Cloud Nine » prend son envol et balaie tout sur son passage.

Mais désireux de pousser ses expérimentations sonores, Whitfield, tel un savant fou, a besoin de cobayes. C’est pourquoi il convoque le groupe Undisputed Truth, Lire la suite et partager »

Chroniques de Vincent Turban

Dennis Coffey, un voyage dans la soul psychédélique

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Dennis+Coffey++The+Detroit+Guitar+Band+Dennis+Coffey++the+Detroit+GuiGuitariste hors pair et investigateur de l’évolution sonore du label Motown, amorcé par le génial Norman Whitfield à la fin des années 60, Dennis Coffey est pourtant méconnu du grand public, malgré des collaborations prestigieuses. Né à Detroit le 11 novembre 1940, Dennis Coffey apprend la guitare à l’âge de 13ans. Deux ans plus tard, en 1955, il participe à sa première session studio sur le titre « I’m gone » du chanteur Vic Gallon, puis au début des 60’s il rejoint la formation The Royaltones.

Guitariste confirmé doublé d’une bonne réputation d’arrangeur, Coffey travaille pour des labels indépendants comme Ric Tic et backe des gloires de la scène soul de Motor city comme JJ Barnes. 1968, il devient officiellement membre des légendaires Funk Brothers et enregistre un nombre incalculable de sessions, allant des Jackson 5 à Marvin Gaye. Lire la suite et partager »

Chroniques de Vincent Turban, Radio : émissions 2013

Welcome to the world of Riot, l’OVNI musical de Motown

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R-2439121-1284117344 (1)Véritable objet sonore non identifié à mi-chemin entre Santana et Steppenwolf, le tout passé au mixer avec une pointe de soul psychédélique, Riot est malheureusement tombé dans l’oubli comme beaucoup d’œuvres musicales de la même époque. A l’origine de la formation de ce groupe latin-rock, le désir de perpétuer la continuité artistique de Rare Earth, alors en perte de vitesse. Berry Gordy le président de Motown Records (installé depuis fin 1972 à Los Angeles) et Tom Baird (producteur de Rare Earth) s’attelèrent à la tâche. Riot est un savant assemblage de pointures issues de la crème de la scène latino comme Hector Andrade de Caldera, Carmelo Garcia percussionniste de Mongo Santamaria et John De Luna de El Chicano. Lire la suite et partager »

Chroniques de Vincent Turban, Radio : émissions 2013

James Jamerson, le père de la basse moderne

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jamersonMusicien de génie avec un sens du rythme et du groove incroyable, pilier du label légendaire Motown mais esprit tourmenté, James Jamerson, disparu il y a 28 ans, continue d’influencer tous les bassistes de la planète, et ce quels que soient leurs styles.
Né le 29 Janvier 1938 à Edisto Island, en Caroline Du Sud, le jeune James faisait déjà danser les fourmis avec un bâton et un élastique planté dans une fourmilière. Après l’école, Jamerson et ses camarades se réunissaient dans une maison désaffectée où trônait un piano et une contrebasse, c’est le début de l’apprentissage musical au sein du lycée de Northwestern.
Parti pour une vie meilleure dans le Michigan, il débarque avec sa mère à Detroit en 1954. Trouvant des engagements dans les clubs de jazz, il rencontre Berry Gordy, un ancien boxeur, débordant d’ambition et souhaitant créer une maison de disques..
C’est l’acte de naissance de Motown Records (contraction de Motor et Town) et Jamerson est l’un des premiers engagés avec le batteur Benny Benjamin (alias Papa Zita) et le pianiste Joe Hunter, en tant que musicien de studio. Ce noyau constitue les bases de l’orchestre maison, les Funk Brothers.
La grande évolution majeure pour Jamerson est l’adoption de la Basse Fender Precision au début de la décennie 1960. Restant fidèle à la contrebasse lors de ses premiers enregistrements, il passe progressivement à la basse électrique malgré le scepticisme de Lamont Dozier, auteur-compositeur formant le trio imparable avec les Frères Holland ( » je ne veux pas de cette merde  » déclara t’il avant de se raviser en entendant les qualités sonores de l’invention de Monsieur Leo Fender). Lire la suite et partager »