Téléchargez la chronique de Vincent Turban du 3 mars
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Producteur/arrangeur visionnaire responsable de la révolution sonore amorcée par Motown Records avec l’avènement de la soul psychédélique à la fin des années 60, Norman Whitfield possède un C.V. qui force le respect, avec à la clé plusieurs tubes qui sont devenus des monuments et 5 Grammy Awards (1968, 1973 et 1976), le tout étendu sur 25 ans de carrière.
Enfant de Harlem, Norman Jesse Whitfield voit le jour le 12 Mai 1940 et déménage à Detroit à la fin de l’adolescence. Il devient producteur pour le Label Thelma et à 19 ans il devient un visiteur régulier du 2648 West Grand Boulevard, quartier général de Motown Records, dans l’espoir de décrocher un job. Sa persistance finira par payer car Berry Gordy l’engage au Département Contrôle Qualité, Whitfield est en charge de déterminer quelle chanson sera réalisée ou pas. Gravissant les échelons, il entre dans le cercle fermé des producteurs maison et commence à se faire un nom en produisant The Marvelettes, The Velvelettes, Marvin Gaye (qui obtient un joli hit avec « Pride & Joy ern 1963). Il prend du galon le jour où il prend en charge The Temptations en remplacement de Smokey Robinson, le groupe fait un malheur avec « Ain’t Too Proud to Beg » et Whitfield entame une collaboration fructueuse et productive avec cette formation vocale, nous sommes alors en 1966.
Flanqué de son alter ego Barrett Strong (auteur du premier hit Motown « Money That’s What I Want en 1959), le duo compose, produit et propose ses services à divers artistes tels Gladys Knight& The Pips ou Marvin Gaye, ces derniers obtiennent un hit avec le même morceau : « I Heard It Through The Gravepine ». Lire la suite et partager