Radio : émissions 2012, Théâtre

(P)latitudes, clownerie sur l’incontournable contemporain : Rafaele Arditti nous invite à plonger, en apnée, dans le grand bain culturel.

Écoutez l’émission du 9 janvier avec Rafaele Arditti

 

Dans son nouveau spectacle (P)latitudes, que vous pourrez découvrir le mercredi 11 janvier à 20h à l’espace Comme vous et moi, à Montreuil, Rafaële Arditti, comme elle l’avait déjà fait avec Sarkophonie, sa précédente création, s’appuie sur de vrais textes pour révéler l’aspect fumeux et élitiste des discours conceptuels sur l’Art. Elle s’amuse ainsi avec la langue de bois politicienne qui caractérise un certain milieu culturel. Dans ce solo, la clown, moulée dans un tailleur de super woman, coiffure structurée, étole colorée, porte l’uniforme branché des gens du milieu de la Culture. Son discours, prononcé  au cœur même d’une installation artistique des plus étonnante,  est également emprunt des codes et des poncifs de la caste en question… Ici, Rafaele incarne Mme Laculture, la directrice du CEPGTN, pour Comité d’Ethique et de Programmation du Grand Théâtre de Niais. Lors de la soirée qui ouvre le festival ARANIéArts Novateurs et des Réseaux Artistiques Européens Innovants, symbole de notre ‘culture exceptionnelle‘, elle présente le parti-pris « risqué » du Comité : celui de collecter des «formes qui témoignent d’un intérêt pour les stratégies de mise en espace et de jeux perceptifs, qu’elles soient circulaires avec des espaces et des dispositifs, qu’elles soient traversées par une lumière diaphane, ou bien qu’elles explorent un registre spatial, ou un espace registral. L’installation-spectacle-installation « (p)latitudes 87/23 # » : un triptyque qui circonscrit les instances introuvables de la représentation, et privilégie l’espace ‘entre’, ‘between’ …» Lire la suite et partager »

Radio : émissions 2009

Liberté sur paroles – Emission du 26 octobre 2009

Entre 8h et 9h, Martin Schvartzapel se propose de répondre à la question suivant qu’attendent les femmes des hommes ? Pour étayer ses propos, deux films qu’il décryptera : The shop around the corner de the shop aroundErnst Lubitsch, sorti en 1940, où A Budapest, Alfred Kralik et Klara Novak travaillent dans la boutique de maroquinerie de Monsieur Matuschek. Les deux employés ne s’entendent guère. Alfred, qui correspond par petites annonces avec une femme qu’il n’a jamais vue, découvre bientôt que cette mystérieuse inconnue n’est autre que Klara, l’employée qu’il déteste au magasin. Sans révéler à celle-ci la vérité, il cherche à se rapprocher d’elle et à s’en faire aimer ;  et aller coucher ailleursI Was a Male War Bride de Howard Hawks, sorti en 1949, qui décrit les amours mouvementées et rocambolesques de deux agents secrets, l’un français, l’autre américain, en mission en Allemagne en 1945.

Ecoutez l’émission du 26 octobre 2009 – Première heure

Entre 9h et 10h, Samuel Wahl et Nicolas Roméas présentent le numéro de rentrée de la revue Cassandre-Horschamp Couv79medium

Ecoutez l’émission du 26 octobre 2009 – Deuxième heure

Agenda, Expositions

À voir : Exposition Ultratopie Aventure au Cabinet d’Amateur

ULTRATOPIE AVENTURE > Dix10 {Roma Napoli et JJ Dow Jones}

Utratopie Aventure est une installation que présentent le groupe Dix10 à la galerie Le Cabinet d’amateur. On peut y voir une suite de peintures sur zinc marouflé sur bois figurant les instruments et accéssoires utiles au séjour dans le territoire de l’ultratopie. exposition du 6 au 25 octobre 2009 AU CABINET D’AMATEUR : 12 rue de la Forge Royale 75011 Paris > 01 43 48 14 06 (du mardi au samedi de 14 heures à 19 heures
le dimanche de 14 heures à 17 heures).

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Radio : Archives, Radio : émissions 2009

Liberté sur paroles – Emission du 28 septembre 2009

djaimaEntre 8h et 9h, au micro d’Eugénie Barbezat : La pétillante et talentueuse chanteuse et violoniste Djaïma. Originaire de Toutrakan, une petite ville au bord du Danube en Bulgarie, elle a commencé à jouer du violon à 5 ans et donné son premier concert à l’âge de 7 ans. Parallèlement à ses activités musicales, DJAÏMA s’intéresse et apprend le jeu de comédienne, le chant et la danse. L’envie de mélanger musique et théâtre l’amène à se présenter à l’Académie National d’Art Théâtral et Cinématographique à Sofia où elle apprend l’art de la marionnette, perfectionne les techniques de comédienne selon la méthode de Stanislavski, étudie la voix et ses capacités chantées et parlées et pratique la danse contemporaine . En 1993, DJAÏMA représente la Bulgarie au Festival d’Avignon dans un spectacle international, crée avec la participation des élèves des Académies théâtrales du monde. L’année suivante, envoyée toujours par l’Académie, elle participe au Festival du « Printemps de Bourge ». Ses expériences riches, les rencontres lui donnent envie de découvrir de nouveaux horizons artistiques et de plus en plus l’idée de se spécialiser dans le théâtre musical lui tient à cœur. En 1995, elle présente sa candidature au Studio des Variétés à Paris pour une spécialisation dans le théâtre musical. En parallèle à l’école, elle rencontre Didier Lockwood avec qui elle découvre le jazz et travaille le violon autrement. En 1997 DJAÏMA s’installe définitivement en France où elle mène une brillante carrière de comédienne, musicienne et chanteuse. À partir de 2009, mène à bien un nouveau projet : « Voix pour la paix » et part à la rencontre des musiciens du monde entier pour créer des chansons sur des prières pour la paix de chaque pays. Elle revient sur cette aventure riche en rencontres et en découvertes. Elle nous présente également la composition de sa nouvelle formation avec laquelle elle donne un concert parisien le mardi 29 septembre au réservoir.

imagedix10Entre 9h et 10h, les artistes fondateur du groupe 10 dix, Roma Napoli et JJ Dow Jones nous parlent de leur démarche ( il s’attachent consciencieusement depuis près de 30 ans à dynamiter les lois du marché ) et de leurs prochaines expositions. Notamment Ultratopie Aventure (il faut écouter l’émission pour connaitre la définition du concept…), à partir du 6 septembre à la Galerie « le cabinet d’amateur ». L’autre chose du moment, c’est un livre richement illustré retraçant leur parcours dont la diffusion est prévue en 2010 et qui est pour l’instant en souscription au prix de 300 euros. Comme toujours, les interventions artistiques des plasticiens Roma Napoli et JJ Dow Jones résonnent comme autant d’opérations de détournement de l’air du temps. Cette fois il ont même devancé l’actualité car l’émission de « bons du trésor » pour financer l’émission du livre éponyme a précédé l’annonce du grand emprunt d’État à venir, dit emprunt Sarkozy, prévu pour 2010 !

Ecoutez l’émission du 28 septembre 2009 – Première heure

Ecoutez l’émission du 28 septembre 2009 – Deuxième heure

Radio : émissions 2009

Liberté sur paroles – Emission du 21 septembre 2009

L-Insomnie-Du-Prince-De-ContiEntre 8h et 9h Eugénie Barbezat reçoit Gabriel Debray et Vincent Vincent Viotti , qui, pour l’un met en scène, et pour l’autre interprète la pièce « L’insomnie du prince de Conti », une libre adaptation du « Traité de la comédie et des Spectacles » d’Armand de Bourbon, Prince de Conti. Au XVIIe siècle, Armand de Bourbon, Prince de Conti, après avoir été le premier protecteur de Molière, devient l’un des plus violents adversaires du théâtre et plus particulièrement de la comédie. Le puissant ressasse sa haine des spectacles tout en se souvenant de scènes moliéresques, qu’il ne peut s’empêcher d’admirer. L’insomnie du Prince de Conti pose la question de la «représentation» hier comme aujourd’hui, et témoigne du fanatisme des intégristes qui s’attaque toujours à cette notion de représentation. Il interroge aussi la souffrance d’un homme pénitent à l’approche de la mort. Enfin, il questionne la place du spectateur au théâtre, puisque Conti en fait l’un des responsables du scandale qu’il dénonce.

boomerangDans la seconde partie de l’émission, entre 9h et 10h, il sera question de l’exposition collective Boomerang qui s’est tenu à la Maison des arts Georges Pompidou de Cajarc et donne lieu à la publication, aux éditions Archibooks, du catalogue qui retrace cette aventure. Issus de divers horizons, les artistes de Boomerang (Basserode, Philippe Cazal, Jean Daviot, Jimmie Durham, Christophe Magal, Jean-Louis Poitevin, Jérôme Robbe) participent à une même réflexion : comment les signes et les formes de l’art d’aujourd’hui s’inscrivent-ils dans « le cercle infiniment mouvant de l’histoire » ? Comment mener une lecture des signes et des formes d’hier à aujourd’hui par le biais de démarches artistiques ? Ce projet tend une passerelle entre des territoires et des pratiques. Il s’agit de capter la source probable de quelques signes primordiaux de notre relation à la nature et au monde. Au micro, Jean-Louis Poitevin et Philippe Cazal, deux des protagonistes de cette expérience artistique rendront compte de sa portée, qui, c’est rare dans l’art contemporain, dépasse les questions de l’intime et de l’égo.

Ecoutez l’émission du 21 septembre 2009 – Première heure

Ecoutez l’émission du 21 septembre 2009 – Deuxième heure