Ecoutez l’émission du 15 décembre avec Franck Leroy
Téléphones sur écoute, viol des correspondances, données intimes quotidiennement collectées et stockées… Le tout pratiqué dans la plus grande impunité. Le scandale planétaire de la surveillance de masse interpelle. Franck Leroy analyse les systèmes actuels, leur mise en place durant des décennies et la gigantesque industrie – militaire et civile – qui, aux États-Unis, leur est dédiée.
Si ce pays est en première ligne, rien n’exonère les États européens, partenaires actifs de ces dispositifs remettant en cause le droit à la vie privée.
Surveillance, technologie et pouvoir se révèlent alors intimement mêlés. Franck Leroy resitue ce modèle politique et social dans une perspective historique en apportant des éclairages inédits.
Sommes-nous face à un simple dérapage ou doit-on déceler dans ces structures les germes d’un totalitarisme prêt à l’emploi ? Lire la suite et partager
A lire et faire lire !
Créé en 1960 à l'initiative de François Cavanna et du professeur Choron, Hara Kiri, journal bête et méchant, accueillit dans ses pages quantité de dessinateurs parmi les plus grands (Fred, Gébé, Topor, Cabu, Wolinski, Reiser, mais aussi Moebius, Lefred Thouron ou Vuillemin entre autres). Leurs dessins - provocateurs, poétiques, absurdes, scatologiques… - furent pour une grande partie responsables du succès du subversif mensuel.
Unes de magazine, illustrations intérieures, caricatures… Retrouvez une compilation de ces trésors d’humour dans cette précieuse anthologie ! Une histoire du dessin de presse à travers le prisme de Hara Kiri, et un beau livre à la gloire d’une époque et d’un ton aujourd’hui révolus.
Catégories
- Agenda
- Chroniques de Suzelle Gaube
- Chroniques de Vincent Turban
- Emissions en partenariat avec la Cimade
- Emissions en partenariat avec la revue "Hommes et Migrations"
- Emissions en partenariat avec Radio Clype
- Impromptus
- Les questions d'Antoine Tricot
- Non classé
- Portraits c(r)achés
- Radio : Archives
- Radio : Emission à venir
- Radio : émissions 2015
- Résonance africaine
- symptômes
- Très portrait, les reportages de Grégoire Osoha
sites à visiter
- Big brother awards
- http://laguerretotale.blogspot.com/
- http://marcsympaencolere.blogspot.fr/
- http://www.acrimed.org/
- http://www.arretsurimages.net/
- http://www.legrigriinternational.com/
- http://www.maitre-eolas.fr/
- http://www.urgence-gaza.net/
- la fondation des sciences citoyennes
- laisse pas ces cris / l'espace écrit, le site de Jean-Michel Defromont
- le blog de Michel Collon
- les interview de Pascale Fourier
- radio panik
- www.art-magazine.org
Emissions de Radio
Vive la télé bidon… à Avignon !
Vive la télébidon !
Pamphlet clownesque
Du 3 au 26 juillet à 17h
Au cinema Utopia République
5 rue FiguièreRéservations au :
06 71 15 22 46
Cette nouvelle création décrypte avec un humour sans concession de vraies séquences télévisuelles. Des talk shows pseudo politiques à la télé réalité, chacun en prend pour son grade et se retrouve habillé pour pas mal d’hivers. « La télévision c’est comme un iceberg. Le plus important ne se voit pas ! »
Rafaële Arditti continue de s'intéresser à ce qui sonne faux, ce qui marche de travers, et surtout ce qui la met en colère ! Par exemple, à chaque fois qu'elle allume la télévision... Et pour sortir de cette morosité du petit écran soit-disant brillant, la clowne partage avec nous la revanche qu'elle a mijotée : elle dézingue les vrais textes de la télé et nous venge en montrant que sous couvert de nous divertir, certaines émissions propagent des idées bien nauséabondes...Au point de nous influencer dans l'isoloir ?
A voir absolument !
Les nouveaux Chiens de garde, fidèles à leur niche, justifient l’austérité pour le peuple et défendent les privilèges pour les riches. Offrez-vous un vaccin, avec le film de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat. Un DVD à diffuser partout, dans votre association, votre syndicat, votre parti, pour que les esprits, aiguisés, résistent mieux à la propagande.
Commander-le en ligne sur le site d'Acrimed ou via le bon de commande disponible ici
Archives
Méta
Ecoutez la chronique de Vincent Turban du 24 novembre
Collectif de 7 musiciens aux origines panaméennes, cubaines, portoricaines et antillaises, jouant plus de 22 instruments différents (cuivres, claviers, guitares, conga, guiro, shekere, cowbell …), Mandrill fut au cours des années 70 un des groupes de funk les plus populaires de son temps.
Ils peuvent êtres considérés comme les précurseurs de la world music, grâce à leur cocktail explosif d’influences latino, jazz, rock, soul et funk, Mandrill est également le premier groupe à posséder une section cuivre et des percussions, contrairement à d’autres formations de la même époque.
Formé en 1968 à Bedford-Stuyvesant un quar Lire la suite et partager »
Téléchargez l’émission du 3 octobre avec Christophe Cotteret
Ecoutez l’émission du 3 octobre avec Christophe Cotteret
Démocratie année zéro, le documentaire de Christophe Cotteret sorti en salle le 5 novembre 2014 revient en détails sur les prémisses de la révolution tunisienne de 2011, il analyse avec finesse les véritable causes de ce retournement final, qui a conduit à ce qu’à partir de décembre 2010 : « Ce n’était plus le peuple qui était sous surveillance, mais le pouvoir »
En réalité il a fallu bien plus d’un mois et un concours de circonstance favorable pour que cette « société civile qui s’est opposée à la société politique toute entière » fasse fuir Ben Ali.
C’est à Redeyef, où tout avait commencé bien des années plus tôt que le réalisateur a tout d’abord posé sa caméra. Interrogeant les militants syndicaux qui ont accompagné le mouvement des mineurs dans le bassin minier de Gafsa en janvier 2008, rencontrant les jeunes qui ont fait la révolution de décembre 2010/janvier 2011, Christophe Cotteret et Amira Chebli rappellent dans la première partie intitulée « Résistance » l’histoire de cette révolte, en remontant plus loin que le rôle catalyseur de l’immolation de Mohamed Bouazizi à Sidi Bouzid. Les témoignages vont alterner avec les images de téléphones portables partagées sur facebook, tous ces documents produits sur le vif dans l’immédiat et la nécessité, et qui ont mobilisé tout un pays en une accélération de l’Histoire qui a pris tout le monde par surprise.
Comprendre pourquoi et comment la revendication sociale devint revendication politique et s’est faite révolutionnaire (conduisant à la fuite de Ben Ali le 14 janiver), où ce n’est plus seulement un dictateur qui doit dégager, mais tout un régime (Kasbah 1 et 2), permet de saisir ce qui se passe aujourd’hui à l’heure des première élections libre en Tunisie. Pays fier et digne qui, à jamais préfère subir la faim à l’humiliation.
Si ce film porte le titre de Démocratie année zéro, c’est bien qu’il perçoit la révolution tunisienne comme un nouveau départ, celui de la construction politique d’une communauté où parler et participer échappe à la soumission à la vérité d’un autre. C’est dans ces débats qu’elle construit son unité. Les récents événements, de l’adoption d’une Constitution ouverte à la défaite du parti islamiste aux élections législatives d’octobre 2014, confirment que le sang n’aura pas coulé pour rien.
En parallèle, on peut voir le documentaire « Ennahdha – Une histoire tunisienne« , du même réalisateur : Dans ce film, ce sont les principales figures du mouvement qui retracent son histoire, de sa naissance en 1978, en réaction à la dérive autocratique du Lire la suite et partager »
Téléchargez la chronique de Vincent Turban du 17 novembre
Ecoutez la chronique de Vincent Turban du 17 novembre
Bluesman façonnant sa carrière avec une touche irrésistible de soul depuis plus de 60 ans, endossant les casquettes de guitariste, harmoniciste et producteur, Syl Johnson continue de faire parler de lui de nos jours, grâce à sa musique plébiscitée et samplée par toute une pléiade d’artistes hip-hop tels Wu Tang Clan, Geto Boys, ou Kool G Rap entres autres. Johnson donnera le meilleur de lui-même sur des labels tels Twinight Records ou Hi, l’autre grand nom de la soul de Memphis.
Né Sylvester Thompson le 1er Juillet 1936 à Holly Springs, Mississippi, le virus de la musique semble s’être abattu sur cette famille puisque ses frères Jimmy et Mack firent eux aussi carrière en tant que guitariste-chanteur pour l’un et bassiste pour l’autre. Comme beaucoup d’autres, afin de fuir la misère et la ségrégation, le clan Johnson émigre vers la Mecque industrielle de l’Illinois, Chicago « the Windy City ». Nous sommes alors en 1950. Lire la suite et partager »
Téléchargez la chronique de Vincent Turban du 3 novembre
Ecoutez la chronique de Vincent Turban du 3 novembre
Musicien indissociable de la soul psychédélique orchestrée à la fin des années 60 par le génial Norman Whitfield pour le compte de Motown Records, reconnaissable entre tous grâce à ses interventions géniales à la pédale wah-wah tout en ayant joué sur plus de 150 titres. Marvin Gaye, The Temptations, Herbie Hancock, Quincy Jones, Barry White, Smokey Robinson, Michael Jackson ne sont qu’une petite liste exhaustive de ses collaborations tout au long de sa riche carrière. Ce virtuose de la 6 cordes catégorie groove poids lourds a pour nom Melvin Ragin alias « Wah Wah Watson.
Né en 1951 à Detroit Michigan, il intègre le légendaire orchestre de « Hitsville USA », The Funk Brothers vers la fin 60-début 70 et obtient ses galons de musicien de studio à l’âge de 20 ans sur le morceau anti-Vietnam « Stop The War Now » chanté par Edwin Starr. Puis progressivement, Melvin développe son style inimitable et se retrouve derrière les grands noms du label tels les Jackson 5 ou les Four Tops, puis se met au service de tous les producteurs maison. Lire la suite et partager »
La commémoration de la Grande Guerre n’a accordé qu’une place restreinte aux étrangers, présents et engagés dans ce premier conflit mondial. Pourtant, il s’agit de plusieurs milliers d’hommes, venus des pays limitrophes comme du monde entier travailler ou combattre dans l’hexagone. Qu’ils soient civils, immigrés en France avant 1914, soldats ou travailleurs coloniaux, volontaires étrangers, déplacés, puis réfugiés ou apatrides, Lire la suite et partager »
Téléchargez la chronique de Vincent Turban du 27 octobre
Ecoutez la chronique de Vincent Turban du 27 octobre
Arlester « Dyke » Christian a obtenu sa place au panthéon de la musique afro-américaine grâce à l’emphase rythmique et hypnotique, au lieu de miser sur la mélodie. Premier artiste à utiliser le terme « funky » quelques temps avant James Brown, sa carrière fut météorique et dramatiquement courte.
Né vraisemblablement à Buffalo, état de New York en 1943, il devient bassiste en 1960 pour la formation locale Carl LaRue & His Crew, qui écume les bars et les clubs. Ils enregistreront un 45t vers 1963 sur le label KKC. 1964, le Crew est invité à jouer derrière le groupe vocal the O’ Jays et se baptise The Blazers, et en 1965 coup de théâtre, Dyke et 2 membres, J.V Hunt (saxophone) et Alvester « Pigs » Jacobs (guitariste) se retrouvent coincés à Phoenix, sans argent et lâchés par le reste de l’orchestre qui n’avait pas pu les ramener sur la East Coast.
Accusant le coup mais sans se démonter bien au contraire, Christian se remet en selle et reforme The Blazers avec de nouvelles troupes. Jeunes et plein de talents, ces derniers développent une forme cru et hypnotique de funk, basées sur les recherches sonores engendrées par James Brown. Ce résultat débouchera sur la réalisation de « Funky Broadway (Pt 1 & 2) » paru en Novembre 1966 sur le label Artco, distribué à échelle nationale par Original Sound. Se répandant comme une trainée de poudre, le succès de « Funky Broadway » va se diffuser jusqu’à la Big Apple, où Dyke joue sur la célèbre scène de l’Apollo. Lire la suite et partager »
Téléchargez l’émission du 20 octobre avec Nicolas Reglat
Ecoutez l’émission du 20 octobre avec Nicolas Reglat
Rencontre avec Nicolas Réglat, le réalisateur de G.A.R. I. qui dépeint avec humour et sens du suspens, une histoire vraie : celle des membres des GARI (Groupes d’Action Révolutionnaire Internationalistes), des groupes de militants contre le régime franquiste, proches du M.I.L. (Mouvement Ibérique de Libération), desquels faisaient partie ses parents.
Le documentaire est centré autour de l’enlèvement par des membres des GARI, en mars 1974, du directeur de la banque de Bilbao à Paris, Baltazar Suarez, afin d’exiger en échange de sa libération, celle de leur camarade du MIL et de prisonniers politiques enfermés dans les geôles de Franco où ils risquent la peine de mort.
On y découvre ou redécouvre une page d’histoire peu connue et pas enseignée, à travers les témoignages des protagonistes, qui ont plutôt bien vieillis. Sauf un. Le père du réalisateur, mort avant la sortie du film mais dont les paroles recueillies ont servi de base et de moteur à la construction du long métrage.
Car, effectivement, il s’agit bien de cinéma ! Les premières scènes sont réalisées en animation, ensuite on découvre le personnage du journaliste-enquêteur réalisateur… une sorte de Tintin aux accents de Pierre Carles, bardé d’une radio jaune qui va à la rencontre des acteurs, Octavio alberolla, Raymond Delgado, Georges Rivière, Jean-Marc Rouillan, Françoise Bouyer, Marie-Thérèse Taillefer, Michel Camilleri et Bernard Réglat, « revivant » leur aventure devant la caméra, avec pour certains, un vrai plaisir, assumé en toute liberté.
Il y a aussi « la scène de la cuisine », celle,qui courent durant tout le film, du train. Il y a des fligues, des bagnoles (surtout une), et des belles (et beaux) pépés … qui causent !
En bonus, cet extrait non diffusé…
Lors de l’interview réalisée dans un ancien salon de coiffure « Chez Liliane », ça ne s’invente pas, la conversation se porte sur la présence des armes dans le film… Nicolas m’explique alors la fonction de la carabine placée entre les mains de son père au moment de réaliser l’entretien…
Téléchargez l’émission du 20 octobre avec Joseph Marando
Ecoutez l’émission du 20 octobre avec Joseph Marando
YA OULIDI ! Le Prix de la douleur, sera projeté le mardi 28 octobre à 20h au cinéma la Clef, 34, Rue Daubenton, 75005 Paris, dans le cadre de la saison Maghreb des films 2014.
Le film de Joseph El Aouadi-Marando retrace les parcours de la famille et des amis de Lahouari Ben Mohamed, assassiné quasi impunément par un CRS le 18 octobre 1980 à Marseille. Pour ce documentaire le photographe-réalisateur part à la rencontre de ceux qui, à la cité des Flamants, le lieu du drame, dans les Quartiers Nord de Marseille, ont transcendé leur colère par la création avec la pièce Ya Oulidi ! (Mon fils !) et la chanson éponyme.
C’était il y a une trentaine d’années, ils étaient chargés de l’espoir porté par l’arrivée au pouvoir d’une gauche qui n’allait pas tarder à les décevoir…
Aujourd’hui, Hassan Ben Mohamed, le petit frère de Lahouari, devenu policier, mène son enquête pour restituer cette histoire et ses prolongements … Il est en train d’en faire un livre…
Aujourd’hui, les copains de l’absent ont chacun fait leur chemin, il revivent avec émotion le jour fatidique devant la caméra de Joseph, dont la présence même témoigne de la confiance qui les lie…. Car il s’agit de cela avec ce « documentaire », faire le lien, entre passé et présent, entre les rives de la méditerranée…. Lire la suite et partager »
Téléchargez la chronique de Vincent Turban du 20 octobre
Ecoutez la chronique de Vincent Turban du 20 octobre
Artiste originaire de Chocolate City alias Washigton D.C, ayant obtenu le statut de légende vivante dans le cercle des amateurs de rare funk grâce à son unique album paru chez GSF Records en 1973, Joe Quarterman quitte volontairement le music business afin de se consacrer à sa famille et à sa carrière d’architecte, pour revenir plus de 35 ans plus tard lors d’un come back très remarqué, avec à la clé une série de concerts dans notre hexagone, preuve que le funk se porte toujours à merveille.
Commençant son éducation musicale à l’église comme choriste pour divers formations vocales, il hérite du surnom de « Sir » au lycée au sein du groupe The Knights, puis accompagne un quartet féminin sous le nom de Sir Joe & The Maidens avec qui il enregistre quelques disques, passés inaperçus. Nous sommes alors au début des années 60.
Excellant également à la trompette en plus du chant, il intègre The Magnificient Seven, qui devient le groupe de tournée de Garnett Mimms. 1970, on le retrouve dans une formation jazz, le Orlando Smith Quintet qu’il quitte progressivement pour se concentrer sur son propre groupe Free Soul. Comprenant George « Jackie » Lee (guitare lead), Willie Parker (seconde guitare), Gregory Hammonds (basse), Charles Steptoe (batterie), Karissa Freeman (claviers) et Leon Rogers (cuivres). Lire la suite et partager »
Conçu par XARAX | Design par Blog Perfume modifié par XARAX | Propulsé par WordPress