concert, Impromptus

Béa Tristan taille sa route !

beatristantestAprès avoir été découverte par Bruno Coquatrix à 16 ans, chanté en première partie de Charles Aznavour à 17 et être partie faire une tournée internationale avec Félix Leclerc dans la foulée, enregistré deux albums, Béa Tristan, malgré un succès jamais démenti et une reconnaissance unanime, mettra un terme à sa fulgurante carrière à 20 ans. Estimant qu’elle n’avait « plus rien à dire », la jeune auteur compositeur interprète prend le large durant une trentaine d’années. Enfant prodige devenue artiste prodigue, elle renoue avec le public et la scène au milieu des années 2000 avec de nouvelles chansons qui  constitueront en 2008 l’album Les Palissandres, suivi en 2011 avec d’un nouvel opus, Mr Mécano, dont elle a interprété une grande partie des titres samedi 24 mai prochain à Aubervilliers (93) dans le cadre du festival Aubercail

Béa Tristan m’a donné rendez vous dans un café à l’angle du boulevard de Charonne et de la rue de Bagnolet dans le 20e arrondissement parisien. D’elle je ne connaissais que la voix puissante dont les modulations parfois donnent des frissons. Surtout quand elle la pose sur ses textes, sans fioritures qui, souvent, touchent tellement juste qu’on les croit écrits pour soi !

Dès son arrivée, pile à l’heure, l’étonnant mélange de grande douceur dans son visage et d’assurance dans la démarche de cette chanteuse au look de bikeuse augurait d’une vraie « rencontre ». Cette intuition d’avoir en face de moi une personne « entière », au fil de l’entretien, ne se démentira pas ! Lire la suite et partager »

Films, Impromptus, Livres, Radio : émissions 2013

Anne Marie Lallement : une femme de rencontres et de talents, toujours tournée vers l’avenir…

Téléchargez l’émission du 15 avril avec Anne-marie Lallement

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anne marieCette émission prend la forme d’une conversation avec la cinéaste et auteure Anne-Marie Lallement. En effet, cette femme à l’œuvre et à la vie foisonnantes est si pétillante que toute tentative d’interview se transforme systématiquement en échange convivial. Nous avions rendez-vous dans un bistro de la rue de Bagnolet et c’est dans cette ambiance que je vous invite donc à découvrir celle qui se livre aujourd’hui à travers un recueil de nouvelles « Mémoire-allées, avec le soleil » paru aux édition L’harmattan. Cet ouvrage rassemble des textes, écrits par Anne-Marie à différentes époques de sa vie. Comme en témoigne ce court extrait « Au square, c’était toujours le même paysage : mères bavardes ou résignées, d’un côté les Maghrébines, de l’autre les Européennes. Au centre, le bac à sable où jouaient des enfants, toutes couleurs, races, religions confondues. Elle eut envie de s’asseoir quelques secondes sur un banc. Près d’elle, une fille jeune et un très bel adolescent se tenaient par la main. Chacun mordait férocement dans son hamburger avec l’appétit absolu de la jeunesse. », les mots sont à la fois sensuels, tant ils nous permettent d’éprouver avec elle, les sensations, les peurs (parfois paniques), les sentiments (souvent complexes), de partager les réflexions ( fines et originales) de cette « héroïne » dont la vie se raconte comme un film, où s’enchainent les plans séquences… Ou comme un feuilleton où l’on recroise des personnages de épisodes précédents, d’autres récurrents et toujours de nouvelles intrigues se nouent….

De projets, cette jeune femme bientôt septuagénaire ne manque pas, bien décidée à ne jamais lâcher la caméra, elle se prépare à aller tourner outre-Atlantique, histoire de renouer avec un vieux rêve et d’entrainer quelques amis fidèles dans l’aventure. En attendant, elle vient de terminer un documentaire sur une artiste BDiste, s’adonne avec passion à la céramique…

Même si parfois, elle va mal, Anne Marie a ce talent unique de tisser des liens et ce don qui fait qu’une complicité sans concession peut s’installer rapidement avec ceux et celles qui croisent sa route. Elle a beaucoup appris de la vie, et nous fait partager ses expérience avec générosité et talent. Lire la suite et partager »

Impromptus

L’annonce faite au Rançais…

Avis à tous les con-ptit-toyens !

 

La très grande et très bonne journaliste blonde Lance La Ferrari interviewe le Père Disant qui s’annonce comme dent-qui-date et dent-qui-raye aux présid-en-dentelles… Il sort pour la première fois son bogland de campagne : « La Rance frotte » Lire la suite et partager »

Impromptus, radio : émissions 2011

Branko Masirevic : portrait d’un amoureux de la langue française et … du café crème !

Écoutez l’émission du 26 décembre avec Branko Masirevic

Rencontre avec Branko Masirevic, éditeur, écrivain et journaliste serbe qui vit à Paris depuis une quinzaine d’années. Il évoque son « rêve français » et aussi les liens culturels et historiques forts qui unissent les peuples français et serbe. Très attaché à la langue et à la littérature française, cet homme de goût choisi avec soin les mots qu’il emploie et compose ses phrases avec une jouissive précision, alliant ainsi l’art de la performance à un esprit affuté… Et si c’était cela, l’élégance ?

Impromptus

Il a passé sa vie à dénoncer le régime de Ben Ali pendant que les Français allaient en Tunisie passer leur vacances en promo… la réaction de Taoufik Ben Brik !

Ben Ali s’est enfuit (vers la France ?), une grande victoire pour le peuple tunisien, mais après ? Voici la réaction du journaliste Taoufik Ben Brick, ennemi intime de l’ancien « président à vie » et militant de toujours, au prix de sa vie et de sa liberté, de la liberté d’expression.

« Dans la rue, c’est un sentiment de liesse qui nous emplit. Et j’ai une joie plus personnelle car entre moi et Ben Ali, c’était quasiment un combat d’homme à homme [Taoufik Ben Brik a été emprisonné, NDLR].
Mais il reste un problème. Le pouvoir est pris en otage. Il est passé dans les mains des ombres de l’ombre. Il y a trois personnes qui sont apparues comme des cartoons. Le Premier ministre Mohammed Ghannouchi est venu à la télévision avec le moins que rien, le président de la chambre des députés, Fouad Mebazaâ, et à ses côtés un criminel, Abdallah Kallal, ancien ministre de l’Intérieur accusé de tortures et symbole de l’ignominie du régime de Ben Ali. Ces hommes n’ont aucune légitimité. Lire la suite et partager »

Impromptus, Portraits c(r)achés

les voeux de la parisienne …