Livres, Radio : émissions 2012, Rencontres, débats ...

A qui profitent les journaux ? Jean Stern dénonce la main-mise de la finance sur la presse.

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Jean Stern est journaliste. Ancien de Libération et de La Tribune, il a également travaillé pour 7 à Paris et Le Nouvel Économiste. Il a participé à la fondation de Gai Pied en 1978 et est l’éditeur de la revue De l’autre côté. Il est aujourd’hui directeur pédagogique de l’EMI, Scop de formation à l’université Paris X.

« Les patrons de la presse nationale, tous mauvais », cet ouvrage extrêmement bien pensé et bien documenté, n’est, contrairement à ce que pourrait laisser croire son titre,  pas un pamphlet. Le ton du livre est très mesuré, et l’auteur lui-même ne se dédouane pas d’avoir eu, parfois, alors qu’il occupait des fonction d’encadrement dans de grand journaux, à constater son impuissance à faire changer les choses, son renoncement à faire entendre sa voix… Mais il s’agit bel et bien d’un procès. Celui d’un système qui a permis à des groupes industriels de s’offrir des journaux, sans autres buts que d’assurer leur communication, de toucher des aides publiques à la presse et « d’optimiser » leur fiscalité par le biais de savants montages financiers.

De cet état des lieux qui conduit à « saigner à blanc » chaque jour davantage les rédaction, tout en culpabilisant les journalistes, Jean Stern cherche les racines dans l’histoire. En effet, le paysage de presse française se recompose après la libération, et déjà, le ver et dans le fruit…. L’analyse du système (parfois aberrant) de la distribution des journaux explique également pourquoi la France est un des rares pays européen où l’on achète pas ou peu de quotidien. Le fait que les recette s publicitaires aient été longtemps considérées comme une manne, dispensant de tout effort pour s’attacher des lecteurs garce à la qualité éditoriale des titres, est une autre explication de la faillite de la presse française… Certes, le livre de Jean Stern n’est pas très optimiste… Mais lorsque l’on demande à cet enseignant en journalisme s’il n’a pas un peu peur d’envoyer ses élèves au « casse-pipe », il répond qu’il y aura toujours de la place pour ceux qui inventent de nouveaux journaux, comme le montre les succès de Siné Mensuel, Fakir, CQFD, XXIe siècle, etc. En effet, quand on écrit avec passion et respect pour les lecteurs, ceux-ci sont au rendez-vous ! Lire la suite et partager »

Livres, Radio : émissions 2012

Rencontre avec Valère Staraselski, plume libre qui nous incite à prendre notre envol !

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valereNi gendarme ni perroquet dans la tête de cet homme là ! A la lecture de son dernier livre, paru à l’automne dernier aux éditions l’Harmattan, on est tout de suite saisi par la liberté, de ton, de forme, mais surtout de pensée qui en émane. Tout comme Il faut savoir désobéir (2000) et Garder son âme (2003), Face aux nouveaux maîtres  est composé d’un choix d’articles parus dans différents journaux ou publiés en ligne, de préfaces et de discours écrits par Valère Staraselski.  Ainsi STARASELSKIla variété des sujets abordés et des formes des textes de ce dernier recueil de chroniques,  écrites entre 2003 et 2012, le rend pour le moins éclectique, mais on observe une belle constance dans la « méthode ». Si Valère est un « honnête homme » contemporain, doté d’une solide culture littéraire, philosophique, historique, artistique et humaine, il n’en est pas moins un libre penseur qui n’hésite jamais à remettre en cause les idée reçues et à bousculer les idéologies. Refusant obstinément toutes formes de compromission et cultivant le doute, il lit, beaucoup, relit les classiques (comme La Fontaine) et nous propose des pistes pour une approche des auteurs sous un jour inédit. Valère a certes des maitres, mais, d’une part, il les choisit, et d’autre part, il ne cessent de les interroger, de remettre en cause les certitudes les concernant pour mieux les cerner… « Je n’ai pas une seule certitude qui ne me soit venue autrement que par le doute, l’angoisse, la sueur, la douleur de l’expérience », dit Aragon. Des mots que Valère peut reprendre à son compte. Peut être faut-il simplement rajouter à ces ingrédients qui composent les convictions, une pincée de joie. Celle qui accompagne la découverte, d’un auteur, d’un texte, d’une musique, d’une idée nouvelle qui enrichit notre perception du monde. Cette joie qui, une fois le livre de Valère Staraselki refermé, nous gagne car on se sent un peu plus armé pour affronter le monde. Lire la suite et partager »

Radio : émissions 2012

La Palestine dans un fauteuil à l’ONU : un moyen de faire (enfin) appliquer le droit international ?

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Gaza sous les bombes de l’armée israélienne le19 septembre 2012

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Deux émissions consacrées à la Palestine :

– la première en novembre quand Gaza était sous le feu des bombes israéliennes. Une attaque baptisée « Piliers de défense » ou « colonnes de nuées » qui fut très peu dénoncée la communauté internationale et couverte de manière souvent partiale par les grands médias, se contentant souvent de reprendre les « éléments de langage » fournis par les services de communication de l’armée et de l’état israéliens. C’est ce que dénonce Michel Collon, tandis que Leila Shahid, la déléguée générale de l’Autorité palestinienne auprès de l’Union européenne, de la Belgique et du Luxembourg, constate avec amertume l’échec de la stratégie de protestation non violente prônée  par le Fatah depuis la fin de la seconde Intifada en 2003 tant elle est régulièrement piétinée par Israël avec l’apparente bénédiction des états occidentaux.

– Dans la seconde émission, quelques semaines plus tard, Alain Bosc de la Cimade nous fait part de sa joie après l’admission de la Palestine à l’ONU. En effet, le 29 novembre, un vote mémorable s’est déroulé  à l’Assemblée générale de l’ONU où 138 pays ont voté en faveur de l’accession de la Palestine au rang d’Etat observateur non-membre à l’ONU, 9 contre dont les Etats-Unis et Israël, et 41 se sont abstenus. Pour le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, et pour beaucoup de Palestiniens en liesse après ce vote, ce grand pas constitue la dernière chance de sauver la solution de deux Etats (Israël et Palestine) alors que l’Etat hébreu et les Etats-Unis ont estimé que cette décision pourrait arrêter le processus de paix. Une avancée diplomatique majeure qui permet aux Palestiniens d’accéder à des agences de l’ONU et aux traités internationaux.Un enthousiasme qu’il faut peut être cependant nuancer car Israël et les Etats-Unis ont annoncé des sanctions, car ils estiment que la naissance d’un État palestinien ne peut se faire qu’à la suite de négociations entre les deux parties. La peur que la Palestine poursuive l’Etat hébreu devant la Cour pénale internationale aura été déterminante dans leur décision car la poli­tique de colo­ni­sation israé­lienne en Cis­jor­danie s’inscrit, en vio­lation de la loi inter­na­tionale, dans un vaste projet colonial qui vise à s’approprier le ter­ri­toire pales­tinien en l’occupant à tous les niveaux stra­té­giques et en en chassant direc­tement ou indi­rec­tement les Pales­ti­niens. D’ailleurs, une réunion s’est tenue ce mer­credi 2 janvier dans une auberge de jeu­nesse de Jéru­salem avec la par­ti­ci­pation de quelques res­pon­sables de l’aile droite du Likoud pour pro­poser l’annexion de la Cisjordanie. A trois semaines des légis­la­tives israé­liennes,  le can­didat de l’aile droite du Likoud, le parti du Premier ministre Benyamin Neta­nyahu, propose d’annexer la Cisjordanie. Lire la suite et partager »

Livres, Radio : émissions 2012

Quid des éditeurs, auteurs et lecteurs face aux nouveaux maitres de l’édition ?

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Fruit d’un long travail d’enquête et révélateur d’une vraie passion de son auteur pour la littérature, le livre d’Olivier Bessard-Banquy décrit et analyse les transformation de l’édition française depuis les années 1970. C’est précisément en 1975, année d’apparition sur les écrans de télévision de l’émission de Bernard Pivot Apostrophe, qu’a choisi l’auteur comme point de départ de cette chronique précise et richement documentée du monde de l’édition.  « L’industrie des lettres », une nouvelle édition, entièrement revue et corrigée par l’auteur, d’un ouvrage initialement publié en 2009, et doté d’une préface inédite de Pierre Jourde, décrit analyse et illustre avec de nombreux exemples et des anecdotes savoureuses, la manière dont la production de livres, d’artisanale et familiale, est passée à l’âge industriel. Alors que l’influence des médias de masse s’accroît et que de puissants groupes industriels et financiers investissent dans le livre, la profession a dû se tourner plus largement vers le « marketing » afin de conquérir de nouveaux publics.  S’ouvre alors l’âge des fast books et des productions « de consommation ». Quelles ont été les tactiques et stratégies des maisons historiques pour s’adapter ? Au prix de quels renoncements et/ou compromissions ?

A ces question Olivier Bessard-Banquy nous fait l’honneur de ne pas apporter de réponses tranchées. Son travail a l’avantage de privilégier la nuance et, au passage de balayer quelques clichés. Ainsi, même si depuis qu’il « passe à la télé », le livre est devenu un produit marketé, et qu’aujourd’hui la domination, dansle monde l’éditions, de grands groupes cotés en bourse conditionne la production de livre en fonction d’exigences de rentabilité, l’auteur nous rappelle que la notion de « coup littéraire » est bien antérieure à ces transformations et qu’aujourd’hui encore il existe certains « aventuriers » (certes peu nombreux), qui fondent ou rachètent des maisons d’édition. Pas d’amertume donc dans cette somme, mais beaucoup d’informations qui permettent de se faire une image assez précise de ce qui se joue derrière les murs de certains immeubles de Saint Germain des prés… Lire la suite et partager »

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Halte librairie : Quilombo, une décennie d’engagement !

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A l’occasion de l’anniversaire  de leur librairie, Cédric, Bastien et Jacques nous présentent leur démarche et leurs engagements, leurs coups de cœurs pour des ouvrages qui sortent des entiers battus et  nous donnent très envie d’aller les rencontrer … à la boutique !

À l’automne 2002, la librairie Quilombo, – qui tire son nom des communautés constituées au XVIIe siècle par les esclaves fuyant les plantations du Nordeste brésilien – ouvrait ses portes, 23 rue Voltaire, Paris XIe. Elle affichait clairement ses intentions : « Nous voulons créer un espace autonome et autogéré, une alternative aux supermarchés de la culture qui mettent tout en œuvre pour que le livre soit un produit de consommation comme un autre. »

Une décennie plus tard, le pari est tenu, les engagements de départ on été respecté tout au long du développement du projet, lentement et avec peu de moyen, mais avec beaucoup d’imagination et toujours un grand plaisir partagé entre l’équipe, les auteurs, les éditeurs et les lecteurs.

En dix ans d’existence, la librairie Quilombo a considérablement enrichi son fonds, entrepris des travaux d’aménagement de son espace pour le rendre plus convivial et l’ouvrir vers son quartier, tissé des liens et passé des partenariats avec des éditeurs, des journaux, des associations,des collectifs, des festivals, des entreprises autogérées, des réseaux militants divers…, organisé régulièrement des débats autour d’un livre ou d’un film qui rencontrent un grand succès, présenté des dizaines d’éditeurs indépendants et engagés, réalisé plusieurs expositions autour du travail de graphistes ou de photographes, envoyé tous les ans à des milliers de lecteurs un catalogue de 80 pages constituant une bibliographie thématique indispensable… Lire la suite et partager »

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Traces de passages… ou comment une création éphémère devient une aventure artistique au long cours !

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Josseline et Richard GARCIA, vidéastes, nous présentent : Traces de passages, un documentaire qu’ils ont réalisé tout au long des mois de préparation et pendant les cinq jours de Traversée d’Arts 2012, le festival d’arts visuels et de danses dans l’espace public de Saint-Ouen. Plus particulièrement les deux documentaristes ont porté leur attention sur le Collectif Passage, un groupe d’artistes de toutes disciplines (plasticiens, vidéastes, grafeurs, danseurs, comédiens, déclameurs, lecteurs, crieurs, chanteurs, musiciens…)

Le groupe, représenté sur le plateau de Liberté sur Paroles par Françoise Baringou s’est formé autour d’un projet bien précis : investir et transformer une maison et son jardin, voués à la destruction, avec des créations éphémères qui explorent l’avant, le pendant et l’après d’une transformation urbaine. En d’autres termes c’est aussi l’histoire d’une bande d’artistes « pas sages » qui ont décidé de s’en donner à cœur joie en peignant sur les murs, installant des structures incroyables, et organisant une méga fête…. sorte d’apothéose joyeuse avant l’arrivée des bulldozers !

Discrets, mais attentifs et présents, Richard et Josseline, se sont relayés derrière la caméra pour immortaliser les moments d’effervescence, de doute, de jubilation, de travail intense, de tensions, de partage… qui ont marqué le temps de préparation de cette exposition-manifestation-performance … qui, malgré son caractère éphémère a fait plus que laisser des traces : des liens indéfectibles se sont crées… sans doute plus solides que des murs ! Lire la suite et partager »

Emissions en partenariat avec la revue "Hommes et Migrations", Expositions, Films, Livres, Radio : émissions 2012

Après Sangatte… La mer, for ever !

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photo : Jacqueline Salmon

Avec Marie Poinsot, nous consacrons ce numéro de Liberté sur paroles, en partenariat avec  revue Hommes et Migrations à un anniversaire qui est passé relativement inaperçu dans la presse portant friande de commémoration… Cela fait exactement 10 ans que l’on a « fermé Sangatte ». Mais la volonté politique ne peut rien contre la géographie. Sangatte est toujours cette petite ville côtière du Pas de Calais, d’où, par beau temps on devine les falaises blanches du pays d’en face : l’Angleterre. C’est justement cet « Eldorado », réel ou supposé, que des migrants venus du monde entier, fuyant la dictature, la misère et la guerre, veulent rejoindre à tout prix, trop souvent même à celui de leur vie.

Ce centre d’accueil de migrants  qui avait été ouvert par la Croix Rouge sur le littoral en face de l’Angleterre a longtemps été un symbole d’une politique d’immigration, du traitement et des représentations des sans-papiers, mais aussi de la réalité de ces migrants en transit en France et des efforts faits par les associations (La Croix rouge, Gisti, Cimade ou Amnesty international) pour leur apporter un soutien. Sangatte concentre ainsi le  rapport à l’altérité et le développement  des frontières de toute nature, qu’elles soient géographiques, culturelles ou  psychologiques. Le principe de cette émission étant de croiser les approches des sciences sociales et les approches artistiques pour mettre en résonance différentes dimensions et regards sur les réalités migratoires, sont prévues dans cette émission, Catherine Wihtol de Wenden, politologue, directrice de recherche au CERI (Centre de recherches sur les relations internationales, Sciences Po Paris), Jacqueline Salmon (photographe, auteure d’une série sur Sangatte réalisée en 2001 et acquise par la CNHI), Marion Osmont (auteure et photographe d’un récent ouvrage Des Hommes vivent ici en partenariat avec Amnesty International) et Haydée Sabéran (journaliste et auteure de Ceux qui passent aux éditions Montparnasse Carnets nord. Un livre qui raconte, simplement, précisement ce qui se passe dans la region de Calais. Comment vivent ceux qui attende de trouver le moyen de traverser…Cette réalité méconnue du grand public, Haydée nous la fait ressentir au travers de portraits de familles, de femmes et d’hommes seuls, d’adolescents : des Iraniens, des Erythréens, des Cambodgiens, des Afghans… qui ont vu leur voisin de traversée mourir de soif dans le désert, qui ont marché des kilomètres, traversé des montagnes, qui aujourd’hui brûlent leurs empreintes digitales sur des clous chauffés à blanc afin de ne pouvoir être identifiés.  De loin ce sont des ombres mais  quand on prend le temps de les regarder, de les écouter, on comprend que ce sont, pour la plupart, des héros !

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Radio : émissions 2012

Solidarité, entraide, coopération, dialogue, partage … Des valeurs d’avenir portées par les jeunes de Starting Block !

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Rencontre avec Amélie Nicaise, la directrice déléguée à la communication de  Starting Block et Adrien Maurin, co-président de l’association.

Cette association, créée en 1998 par un petit groupe d’étudiants et de conseillères principales d’éducation stagiaires se donne pour objectif de construire un monde juste, inclusif et solidaire et mène pour cela des actions d’Education à la Citoyenneté et à la Solidarité, par les jeunes, vers les jeunes. Starting-Block mobilise les jeunes adultes et les initie à la réalisation de projets collectifs tournés vers les autres et basés sur des méthodes d’éducation active et participative. Elle leur propose des animations, des formations et des outils pédagogiques afin qu’ils deviennent des citoyens engagés, acteurs de la sensibilisation de leurs pairs. Parmi les actions phares du réseau :

– le projet handivalides qui propose des activités favorisant la mixité et suscite l’engagement des jeunes autour du handicap, au collège, au lycée et dans l’enseignement supérieur. De plus, Starting-Block accompagne des jeunes en situation de handicap pour les aider à se projeter dans un avenir étudiant et professionnel. Lire la suite et partager »

Livres, Radio : émissions 2012

Luc Chatel nous decrit le talent le mieux partagé à la télévision : l’art d’esquiver les sujets qui fâchent !

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Dans « Les tartuffes du petit écran », le journaliste Luc Chatel, poursuit son décryptage des pratiques médiatiques.  Son ouvrage montre comment l’irrévérence a disparu de la télévision et de la radio dressent quelques portraits au vitriol des faux impertinents et autres polémistes en toc médiatiques.

A une période où les chaînes de télévision et de radio se multiplient à grande vitesse, ces médias connaissent, en dépit d’apparences parfois trompeuses un effet d’uniformité de lignes éditoriales sidérant. Alors que la concurrence devrait susciter la création d’espaces de confrontation d’idées et de liberté, c’est le contraire qui se produit : vieilles rengaines, confiscation de la parole et pensée unique sont la règle. Pire, l’inflation des humoristes et des polémistes, censée favoriser esprits libres et fous du roi, est devenue le meilleur moyen pour « accompagner le système ». Derrière le rire et le débat, point d’irrévérence ou d’impertinence, mais de la « vanne » complice et du consensus mou. Après avoir dressé un constat sévère sur « l’illusion comique » à la télé et montré comment derrière leurs pseudo pugilats, les débatteurs médiatiques fabriquent de la pensée unique, l’auteur nous livre une série de portraits corrosifs sur ces faux impertinents qui triomphent sur le petit écran : Laurent Ruquier, chef de clan pas rigolo ; Yann Barthès et son tout petit Petit Journal ; Thierry Ardisson le catho tendance scato ; Natacha Polony, jeune mais aux idées jaunies, Eric Naulleau dans le gaz ; Eric Zemmour, ami des puissants et des blancs ; FOG le mercenaire fou… sans oublier, « leur père à tous », Philippe Bouvard, presque trop Lire la suite et partager »

Livres, Radio : émissions 2012

« Travailler, Apprendre, Ensemble » : une entreprise pour et par tous… C’est possible !

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TAE « Travailler et Apprendre Ensemble », fonctionne depuis 10 ans à Noisy-le-Grand. PME d’une vingtaine de salariés, qui œuvrent dans les trois secteurs d’activité de l’entreprise : réparation et revente de matériel informatique, peinture et rénovation et ménage,  cette entreprise est une action pilote du Mouvement ATD Quart Monde. En effet, parmi les salariés, pour une grande part en CDI, se côtoient des personnes fragilisées car ayant connu et, pour certains, connaissant toujours de grandes difficultés sociales et/ou familiales, et d’autres issus de milieux ou de parcours plus favorisés. Tous sont au même niveau,  une échelle de salaire très réduite, une ambiance tenant compte de chacun et faisant la part belle à la solidarité et à l’autogestion. Voici les clés d’une entreprise à la pointe de l’innovation sociale. Dans son livre L’entreprise réinventée »Gérard Desmedt, journaliste attentif , qui a passé du temps  à observer, à poser des questions et à réfléchir à la portée sociale et politique de cette expérience réussie. Il retrace pour ses lecteurs la genèse de TAE, nous livre les portraits (touchants et savoureux) de certains de ses salariés et nous démontre que son fonctionnement n’a rien d’utopique… à condition que l’on comprenne enfin (à tous les niveaux de notre société) que la concurrence acharnée, la compétition à outrance et la guerre économique sont des « valeurs » caduques car socialement inefficaces. Quel sens aurait un monde dans lequel la majorité souffre pour le profits de quelques uns ? Hélas, ce monde, c’est le nôtre, et il est grand temps, au travers de modèles comme TAE, d’ouvrir d’autres voies ! Lire la suite et partager »