A l’occasion de la remise, mercredi 6 mai à 19h du prix littéraire de la porte dorée, dont c’est la troisième édition et qui récompense un auteur de langue française qui traite de l’exil parmi plus d’une dizaine de romans sélectionnés, le rendez-vous mensuel de la revue Hommes et Migrations et de l’émission Liberté sur Paroles, qui poursuit son questionnement sur la manière dont la création contemporaine appréhende les phénomènes migratoires, s’intéresse à la littérature. Comment celle-ci, notamment de langue française, qui interroge-t-elle les relations complexes entre histoire des migrations, héritage colonial et relations culturelles entre les pays du Nord et du Sud ? Quid de l’arrivée dans le paysage littéraire hexagonal d’auteurs, souvent d’origine étrangère, qui expriment à travers leurs romans ou leurs essais toutes les facettes des expériences migratoires, des plus intimes aux plus collectives. Les thèmes abordés, les réalités décrites, les territoires visités, les réflexions véhiculées permettent également appréhender les des diasporas, à partir d’un regard, de l’intérieur.
Elisabeth Lesne, responsable des cafés littéraires à la CNHI et instigatrice du prix littéraire de la Cité, Nicolas Treiber, spécialiste de la littérature de l’immigration africaine, Michaël Ferrier, professeur de littérature à l’université Chuo de Tokyo, lauréat 2011 du prix littéraire de la Porte dorée pour son roman en 2011 paru chez Gallimard, Anthony Goreau-Ponceaud, maître de conférences à l’université de Bordeaux 4 et qui travaille sur littérature et diaspora tamoule, Khadi Hane, auteure de romans et de nouvelles, dont Des fourmis dans la bouche, paru chez Denoël en 2010 et Amazigh Kateb nous donnent leur éclairage sur la manière dont les récits littéraires bousculent les représentations des migrants dans les sociétés d’accueil et tentent d’analyser de quelle manière ces textes font émerger de nouvelles écritures. Lire la suite et partager