Téléchargez la chronique de Vincent Turban du 16 decembre
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Formation originaire de la ville de Chicago, Southside Movement fait partie d’une galaxie de groupes ayant eu une gloire éphémère avant de disparaitre du « music business ». Malgré des qualités musicales indiscutables, leur passage fut « éclair » dans le monde de la musique funk, avec 3 albums essentiels et sources de samples pour une pléthore d’artistes entre 1973 et 1975. Chicago, 1969, le deejay Herb « Kool Gent » Kent remarque dans un magasin de disques, un duo composé des frères Ronald et Walter « Simtec » Simmons, respectivement bassiste et chanteur. Ensembles, ils réalisent un succès local, un instrumental intitulé « T-Box » qui a la particularité d’incorporer une boite à rythme. Faisant la rencontre du vétéran du gospel Wylie Dixon, Walter forme l’explosif duo Simtec &Wylie que l’on peut considérer comme le « Sam & Dave chicagoan »
Actifs entre 1969 et 1971 avec à la clé un succès cette même année avec le titre « Gotta get over the hump » (numéro 29 du Billboard Soul), Simtec & Wylie se sépare mais le backing band continue de jouer sous le nom de T-Box’s et sort le single « Ain’t Enough Love » sur Mercury Records qui passe totalement inaperçu. Nous sommes alors en 1972.Le groupe attire alors l’attention du producteur Jimmy Van Leer et obtient un contrat pour le compte du label Wand, qui déboule sur la sortie de l’album « The Southside Movement » en 1973. Un Lp prometteur avec un contenu homogène et diablement efficace, servi par une section rythmique à couper au couteau et des cuivres rutilants et puissants. Les morceaux « I’ve Been Watchin’ You » numéro 14 du Billboard Soul, « Have A Little Mercy », « Can You Get To That” constituent les pièces de choix de ce premier essai. Lire la suite et partager