
Un père et son fils lors de la minute de silence en hommage à S.P Thamilselvan, leader politique tamoul chargé des négociations pour la paix à Genève, tué lors d’un bombardement de l’armée gouvernementale en novembre 2007. L’association franco-tamoule de La Courneuve a organisé cette commémoration le 1er novembre 2010 et a inauguré une statue de bronze à l’effigie du leader martyr. La Courneuve, 11/2010.
A l’occasion de la parution d’un dossier de la revue Hommes et Migrations sur les diasporas sri-lankaises en Europe (N°1291, mai-juin 2011), avec Marie Poinsot, la rédactrice en chef de la revue, Cédric Mayers, chef cuisinier tamoul arrivé en France il y a 12 ans, Anthony Goreau-Ponceaud, géographe et maître de conférences à l’université de Bordeaux IV, coordinateur du dossier de la revue, Delon Madavan, doctorant en géographie à l’université de Paris 4, qui évoquera ces diasporas tamoules au-delà de l’Europe, et le photographe Vasantha Yogananthan qui a réalisé plusieurs reportages sur cette population en Ile-de-France, nous abordons la question de la présence tamoule en France, une immigration peu connue mais qui gagne en visibilité sur Paris dans le quartier de La Chapelle, rebaptisé « Little Jaffna », et lors de la fête de Ganesh, célébrée dimanche 28 août dernier, avec son lot de cérémonies religieuses et son cortège dans les rues du 18 eme arrondissement parisien. Dans quel contexte les Tamouls sont-ils arrivés en France dans les années 80 et pourquoi ont-ils décidé de ne plus migrer vers la Grande-Bretagne ? Quelles sont les particularités sociales et culturelles de cette diaspora et inversement, de quelle manière les Tamouls perçoivent-ils la France ? Lire la suite et partager