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17 octobre, journée mondiale du refus de la misère : et si l’éradication de la pauvreté était un choix politique ?

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Comme chaque 17 octobre, la journée mondiale du refus de la misère est l’occasion de nombreux événements ayant pour but de mettre en lumière tous ceux qui se battent tous les jours contre la pauvreté, à commencer par ceux qui la subissent. Bert Luyts, délégué national adjoint d’ATD Quart Monde en France nous retrace le contexte et les enjeux de ce rendez vous de la solidarité et de l’affirmation publique d’une volonté de transformation de notre société.

Cette année le thème de la mobilisation du 17 octobre st la lutte couv povcontre les préjugés à propos des pauvres et de la pauvreté. Car le changement de société passera avant tout par un changement de regard et appréhension des plus fragiles d’entre nous. Pour l’occasion un livre intitulé « En finir avec les idées fausses et la pauvreté » vient de paraître. Ce livre répond point par point à plus de 80 de ces idées reçues sur la pauvreté. Alors que l’on accuse les pauvres d’être des assistés et des fraudeurs, il révèle par exemple que le montant des aides sociales non réclamées par ceux qui y ont droit s’élève à plus de onze milliards d’euros par an !

Plus la crise économique et sociale s’accentue, plus les idées reçues sur les pauvres se répandent. Plus cette crise est présentée comme une catastrophe naturelle, plus ils sont convoqués au tribunal de l’opinion publique : s’ils sont pauvres, ce serait « de leur faute ». « S’ils sont à la rue, c’est qu’ils l’ont choisi. » « S’ils font des enfants, c’est pour les allocations familiales. » « Ce sont des assistés qui coûtent cher à la société. » « D’ailleurs, s’ils voulaient vraiment chercher du travail, ils en trouveraient. » « De toute manière, on gagne plus au RSA qu’avec le SMIC. » « Ils perçoivent des allocations alors qu’ils élèvent mal leurs enfants. » Dans ce flot de discours, les étrangers sont particulièrement visés : « Ils peuvent profiter facilement des minima sociaux qu’ils perçoivent dans leur pays. » Accessible à un grand public, cet ouvrage défait la chape de plomb du fatalisme. Il invite à briser les murs de l’apartheid social qui s’est instauré en France et à vivre une rencontre libératrice : sortir des préjugés où les uns sont bons et les autres mauvais, se connaître au lieu de s’ignorer pour inventer ensemble une société où la misère n’aura plus droit de cité. Il intéressera tous les citoyens curieux de comprendre les grandes questions qui agitent nos sociétés, au-delà des apparences et des discours faciles.

Des enfants interdits de cantine parce que leurs parents sont chômeurs, une famille expulsée d’un musée parce qu’elle incommodait les visiteurs, des médecins qui n’accordent pas de rendez-vous à des malades parce qu’ils ont la CMU, des CV ignorés parce que le postulant vit dans un centre d’hébergement… 

Les discriminations engendrées par ces préjugés doivent cesser. pour cela est doivent être reconnues comme telles par la loi. Pour réclamer la reconnaissance du délit de discrimination pour raison sociales, une pétition est accessible en ligne ici.

 

 


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