Rencontre avec François Campana, le coordinateur de « Passeurs d’images » est un dispositif d’éducation à l’image et au cinéma à vocation culturelle et sociale, qui consiste à la mise en place, hors temps scolaire, de projets audiovisuels en direction des publics, prioritairement les jeunes, qui, pour des raisons sociales, géographiques ou culturelles, sont éloignés d’un environnement, de pratiques et d’une offre cinématographiques . L’opération s’étend sur tout le territoire national et à l’ensemble des régions métropolitaines et à l’outre-mer en s’appuyant sur de très nombreux partenariats engagés avec les collectivités locales, les salles de cinéma, les associations professionnelles du cinéma et de l’audiovisuel et les associations à vocation sociale ou d’insertion.
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Ces projets répondent à des objectifs précis notamment, un meilleur accès aux pratiques cinématographiques, une sensibilisation à la diversité culturelle et à la lutte contre les discriminations.
Par exemple : Depuis 10 ans, au cinéma, Le France à St Etienne, des jeunes participent à des ateliers d’éducation à l’image. Pour la plupart issus de l’immigration les apprentis cinéastes travaillent sur un projet intitulé » image et mémoire d’immigration à St Etienne « . En enquêtant et après avoir visionné des images d’archives, ils se sont aperçu que la majorité des mineurs stéphanois venaient de d’une région de Kabylie où se situait une importante mine de fer. C’est ainsi qu’a germé l’idée de réaliser le documentaire » Saint Etienne- Timezrit : allers-retours « , un film de 35 minutes, diffusé dans le cadre des rencontres du dispositif passeurs d’image à paris le 19 décembre dernier. Rencontre avec l’équipe du film.