Chroniques de Vincent Turban, Radio : émissions 2013

Brother Soul : la Puissance de la Grosse Pomme

Téléchargez la chronique de Vincent Turban du 14 octobre

Écoutez la chronique de Vincent Turban du 14 octobre

Brother SoulVille incontournable de la scène funk des 70’s, reconnue pour sa tessiture sonore très urbaine et comptant en son sein des monuments du genre tels Mandrill, Brass Construction, Fatback Band, Creative Funk, Mother Night ou Cross Bronx Expressway pour les moins connus, New York City est un vivier de talents dont est issu la formation Brother Soul, originaire de Morrisania dans le Bronx.

Malheureusement peu connu, ce groupe n’a enregistré que 6 singles, extrêmement recherchés par les amateurs du genre pour divers labels entre 1972 et 1975. Formé à la fin de l’été 1969, le line-up est composé du bassiste-leader James Leroy Harris, des batteurs Philip White et Michael Baxter, des guitaristes Edgar Rodriguez (rythmique) et Emilio Aviles (lead), du claviériste Gregory Minifield, du percussionniste Raymond Ellington, des saxophonistes Steven White et Eddie Cotton et des trompettistes Donald Pinkney et George Ellington.

Brother Soul est un mix parfait entre les JB’s du Godfather Of Soul et Kool & The Gang selon Edgar Rodriguez, et la formation fait ses armes dans les lycées du quartier et les clubs qui sont légion dans cette partie de New York. Grâce à toute cette expérience acquise, le producteur Bill Moore les remarque et décide de les prendre sous son aile. D’abord comme backing band pour The 4th Kingdom puis comme artiste à part entière. Nous sommes alors en 1972 et le groupe enregistre « The Train Song » (Janion Records) qui passera totalement inaperçu.

L’année suivante, Brother Soul est emmené au prestigieux Electric Ladyland Studio (construit et pensé par Mr Jimi Hendrix) et grave sur acétate le single «Feelin’ Funky » pour le compte du label Elmcor qui deviendra par la suite un succès local. Suivront le terrible « Cookies »(1974), sans doute leur titre le plus célèbre, samplé par Kool G Rap et Ultramagnetic Mc’s, ainsi que « Mister Boogie » (1975) qui annonce une direction sonore plus proche du disco alors naissant.

Cette année 1975 marquera aussi la fin de cette formation qui décide de se séparer. La section cuivre, le percussionniste et Edgar Rodriguez rejoindront le trio vocal Black Ivory. Il est vraiment regrettable que ce groupe n’ait pas pu enregistrer tout un album, sans doute un manque de moyens de la part de leurs diverses maisons de disques.


REAGIR A CET ARTICLE

XHTML: Vous pouvez utiliser ces balises: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

Please note: Comment moderation is enabled and may delay your comment. There is no need to resubmit your comment.