Chroniques de Vincent Turban, Radio : émissions 2014

L’âge d’or de Kool & the Gang : leur période jazz-funk ! (1964-1978)

Téléchargez la chronique de Vincent Turban du 24 mars

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Kool++The+GangCité par le Godfather Of Soul en personne comme une référence de la scène funk, Kool & The Gang est au départ, avant son virage commercial orchestrée à la fin des 70’s, une formation solide officiant dans le registre jazz-funk doublée d’une réputation hors pair sur le plan scénique et musical. En 1964, les frères Robert et Ronald Bell (alias Khalis Bayyan) montent avec des camarades de lycée (Robert « Spike » Mickens, Richard Westfield, Dennis Thomas, George Brown et Charles Smith) The Jazziacs, groupe qui côtoie des grands noms de la note bleue tels Miles Davis, Pharoah Sanders, McCoy Tyner ou Thelonius Monk, rencontrés grâce à l’amitié qui lie ce dernier au père des Bell Brothers.

Décidés à vivre de leur art, nos jazzmen en herbe prennent conscience que le jazz ne nourrit pas un homme, ils adoptent tout naturellement la soul et le funk alors en plein essor en se baptisant Soul Town Revue, puis The New Dimension, Kool & The Flames pour aboutir à leur nom définitif Kool & The Gang.

En 1969, le producteur Gene Redd les prend sous son aile et publie via son label De-Lite Records un single éponyme classé dans le Top 20 Soul. Suivront alors plusieurs 45tours principalement instrumentaux que l’on retrouve sur le premier lp du groupe, tout simplement intitulé « Kool & The Gang ».

Au fur et à mesure, les  albums sont toujours conçus avec cette formule imparable, à savoir un mix savant de funk et de jazz, les albums « Live At Pj’s » et « Live At Sex Machine » en sont le parfait exemple. Les opus suivants « Music Is The Message » (1972), « Good Times » (1972) passent un peu inaperçu, mais la reconnaissance arrive enfin avec « Wild & Peaceful » qui contient les bombes « Funky Stuff », « Hollywood Swinging » et « Jungle Boogie » (remis au goût du jour par Quentin Tarantino dans « Pulp Fiction » en 1994). Ces 3 titres trustent en même temps les charts Pop et Soul.

Kool & The Gang continue sur sa lancée en publiant « Light Of Wolds » (1974), « Spirit Of The Boogie » (1975), “Love And Understanding” (1976) et “Open Sesame” (1976) mais sont stoppés dans leur élan avec l’arrivée du disco, et celà s’en ressent car les albums suivants ne marchent pas.

En cette fin des 70’s, de nombreux groupent se recyclent et se tournent vers une son plus crossover pou toucher un public plus large. Kool & The Gang ne déroge pas  à la règle et s’acoquine avec le musicien- producteur brésilien Eumir Deodato. C’est le début d’une collaboration fructueuse qui durera 10 ans mais Le Gang perd tout son charme funky et se vautre dans la variété durant la décennie suivante.

Toujours en activité en 2014, Kool & The Gang est auréolé de 2 Grammy Awards, 7 American Music Awards et 1 Pionner Award, et continue de se produire aux 4 coins du monde tout en restant populaire 43 ans après leurs débuts.

 


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