Chroniques de Vincent Turban, Radio : émissions 2013

Machine Gun : l’arme de destruction sonore des Commodores !

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comodoresFormation purement funk à ses débuts, évoluant vers un son plus cross over à partir de 1976, The Commodores entrent au panthéon de la musique afro-américaine en 1974 en gravant un véritable uppercut musical pour le compte du label Motown, le terrible « Machine Gun »

En 1967 sur le campus de l’université de Tuskergee Alabama, Thomas Mc Clary (guitare) et Lionel Richie (voix et saxophone) des Mighty Mystics décident d’unir leurs efforts en compagnie de Milan Williams (claviers) et William King (trompette) des Jays. La fusion de ces 2 groupes sera l’acte de naissance des Commodores. Ces derniers se font les dents et décident de tenter leur chance à New-York au cours de l’été 1968 où ils font la connaissance de leur manager, Benjamin Ashburn.

En 1969, le groupe obtient son premier enregistrement pour le compte du label Atlantic, « Keep on Dancin’ » une reprise instrumentale du chanteur Alvin Cash, puis sous la direction de Jerry « Swamp Dogg » Williams, tout un album est mis sur la touche et demeure inédit à ce jour. A ce moment-là, les Commodores jouent au Small Paradise Club situé à Harlem.

Au début des 70’s, changement de line-up et arrivée du bassiste Ronald LaPread et du batteur Walter Orange, puis les Commodores font les premières parties des superstars de la Motown, les Jackson 5. Via une suggestion de Michael Jackson, la formation est signée sur une sous-marque de Motown, le label Mowest et dans la foulée sort le single «The Zoo » en Novembre 1972, suivi  de « Don’t you be worried » en 1973.

Rapatrié vers la maison-mère suite à l’échec industriel de Mowest, et sous la houlette du producteur James Carmichael, Motown décide de donner un coup de pouce à la carrière discographique des Commodores en sortant un instrumental considéré comme une pierre angulaire de la musique funk, alors en plein essor, le monstrueux « Machine Gun », qui donnera suite à l’album du même nom.

Cet opus est la quintessence du funk du début des années 70. La première partie du disque est un festival de bombes sonores boostées par le clavinet de Milan Williams et les gargouillis du synthétiseur de Lionel Richie. La section rythmique amorce à chaque morceau un tempo infernal, les cuivres claquent de toute part et la guitare envoie des cocottes qui vous décapent les oreilles.

La seconde partie démarre plus calmement pour repartir sur les chapeaux de roues jusqu’ à la fin. Au final, un des meilleurs albums de funk de la décennie, et grâce au succès du groupe, la firme Motown se maintiendra dans le groupe des géants de la soul music malgré l’arrivée du disco.

« Machine Gun », une œuvre qui mérite d’être redécouverte, qui aura une place de choix dans votre discothèque, et qui vous permettra de découvrir la face funky de Lionel Richie avant son virage saccharosé.

 

 

 


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