Emissions en partenariat avec la revue "Hommes et Migrations", Radio : émissions 2015

Mémoires arméniennes : parcours singuliers, Histoire commune

Ecoutez l’émission du 4 mai avec Laure Piaton, Marie Poinsot, Pierre Mampreyan, Jacques Bedrossian et Robert Guédiguian

Réunis à l’appel d’un collectif d’ONG turques et internationales, les manifestants se sont successivement retrouvés devant l’ancienne prison, aujourd’hui Musée des arts islamiques, où furent détenus les premiers Arméniens arrêtés le 24 avril 1915 et à la gare d’Haydarpasa, d’où ils furent ensuite déportés.  Sous l’oeil des forces de l’ordre, ils ont exhibé des portraits des victimes tuées en 1915 et des pancartes Reconnaissez le génocide!, en turc, en arménien et en anglais.

Réunis à l’appel d’un collectif d’ONG turques et internationales, les manifestants se sont successivement retrouvés devant l’ancienne prison, aujourd’hui Musée des arts islamiques, où furent détenus les premiers Arméniens arrêtés le 24 avril 1915 et à la gare d’Haydarpasa, d’où ils furent ensuite déportés.
Sous l’oeil des forces de l’ordre, ils ont exhibé des portraits des victimes tuées en 1915 et des pancartes Reconnaissez le génocide!, en turc, en arménien et en anglais.

Le 24 avril 2015 marque la commémoration du centenaire du premier génocide du XXe siècle.Les massacres et les déportations des Arméniens de l’Empire ottoman entre 1915 et 1917 firent près d’un million et demi de morts. Le combat de leurs descendants pour que soit nommé et reconnu à la hauteur de sa gravité ce que leurs aïeux ont subi, continue… 100 ans après il s’agit donc de « faire passer » la mémoire pour qu’enfin la vérité fasse histoire.  C’est avec l’ambition d’y prendre sa part que cette émission en partenariat avec la revue  Hommes et Migrations évoque ces mémoires arméniennes, à travers les témoignages de Jacques Bedrossian et Pierre Mampreyan deux donateurs d’origine arménienne, de la collection de la Galerie de dons du Musée de l’histoire de l’immigration et Robert Guédiguian, réalisateur d’origine arménienne. Laure Piaton, directrice du Centre du Patrimoine arménien, situé à Valence, qui propose cette année une belle programmation sur « les Arméniens avant la nuit », nous explique ses missions de consolidation de l’histoire arménienne à travers la circulation des mémoires et l’ouverture à un large public. 
En 2007, la revue Hommes et Migrations avait déjà publié un dossier couvrant plusieurs périodes historiques après le génocide et des pays d’accueil différents en s’interrogeant à la reconstitution d’une communauté arménienne en exil. La revue se situait au cœur des interrogations sur les relations entre mondialisation et réseaux diasporiques.

Depuis, la revue a accompagné sur plusieurs années la réalisation des collections ethnologiques du musée de l’histoire de l’immigration en publiant des chroniques sur les dons et les récits migratoires. Les mémoires des Arméniens en France constituent un patrimoine essentiel pour la survie de la diaspora. Le Musée de l’histoire de l’immigration a fait entrer en collection des objets donnés par des descendants de rescapés de ce génocide arménien, objets devenus emblématiques de leurs trajectoires migratoires, mais aussi des vecteurs de transmission de mémoires singulières, parfois douloureuses, désormais exposés dans les espaces permanents du musée.

écouter aussi la version longue de l’entretien avec Robert Guédiguian :


REAGIR A CET ARTICLE

XHTML: Vous pouvez utiliser ces balises: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

Please note: Comment moderation is enabled and may delay your comment. There is no need to resubmit your comment.