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Écoutez l’émission du 14 octobre avec Patrick Coutin
De l’esprit des années 70 qui l’ont vu s’épanouir et s’ouvrir au monde, il a gardé un optimisme rieur ainsi que cette liberté inaliénable dont sont empreintes sa vie et ses chansons.
Patrick Coutin, qui aurait pu s’arrimer au succès du refrain qui l’a fait connaitre « J’aime regarder les filles », tube planétaire mille fois repris, a choisi au contraire de poursuivre sa route, comme si de rien n’était… La musique fait partie de son existence, qu’il soit producteur, (notamment de Dick Rivers ou des Wampas), auteur, chanteur ou instrumentiste… il poursuit sa route, la taille parfois à moins qu’il ne prenne la mer. Conscient que le monde lui appartient il se ballade, regarde toujours les filles, aime encore le Rock’n Roll et sème son humeur vagabonde à tous vents.
Justement, à propos de Danse, un des titres de son nouvel album, Patrick Coutin écrit ceci : « Je crois bien que j’ai cru, et peut être que je crois encore, que la musique et la danse peuvent porter tout à la fois la réflexion, la contestation, la révolution, le plaisir, le rêve, le don, la sagesse. C’est un truc de Hippies. Si le rock, l’amour, la marijuana avaient fait autant de mal que le pouvoir, la guerre, la haine, les psychotropes, ça se saurait. Je crois que le rock est un vecteur de force collective. Une salle de concert qui danse, c’est puissant, magique. je me verrai bien partir à l’assaut de l’Elysée avec un drapeau noir et une Kalachnikov… Il y aurait une gigantesque sono diffusant à fond « Street Fighting Ma, » ou « This is the end, my only friend… » Et on danserait sous les ors de la République. Bien sûr, on viderait la cave et le frigo »… En attendant les ors de la République on peut venir danser au Sunset (à Paris), où, le 16 octobre, il propose un concert fleuve (deux sets d’une heure… comme à la belle époque !) à l’occasion de la sortie de Babylone Panic Live, produit en toute indépendance rassemble Gilles Michel (Basse, chant), Eric Lafont (Batterie chant), François Bodin (Guitare), Fabien Haimovici (Batterie) et a été enregistré et mixé par Jean Philippe Lajus. Et c’est peut être un bon début pour faire la révolution !