Livres, Manifestations, Radio : émissions 2013, Rencontres, débats ...

17 octobre, journée mondiale du refus de la misère : et si l’éradication de la pauvreté était un choix politique ?

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Comme chaque 17 octobre, la journée mondiale du refus de la misère est l’occasion de nombreux événements ayant pour but de mettre en lumière tous ceux qui se battent tous les jours contre la pauvreté, à commencer par ceux qui la subissent. Bert Luyts, délégué national adjoint d’ATD Quart Monde en France nous retrace le contexte et les enjeux de ce rendez vous de la solidarité et de l’affirmation publique d’une volonté de transformation de notre société.

Cette année le thème de la mobilisation du 17 octobre st la lutte couv povcontre les préjugés à propos des pauvres et de la pauvreté. Car le changement de société passera avant tout par un changement de regard et appréhension des plus fragiles d’entre nous. Pour l’occasion un livre intitulé « En finir avec les idées fausses et la pauvreté » vient de paraître. Ce livre répond point par point à plus de 80 de ces idées reçues sur la pauvreté. Alors que l’on accuse les pauvres d’être des assistés et des fraudeurs, il révèle par exemple que le montant des aides sociales non réclamées par ceux qui y ont droit s’élève à plus de onze milliards d’euros par an ! Lire la suite et partager »

Emissions en partenariat avec la Cimade, Manifestations, Radio : émissions 2013

La médiatisation du naufrage de Lampedusa provoquera-t-elle un changement de politique de l’Europe vis à vis des migrants ?

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lampedusa_cercueilsLe nouveau naufrage dans lequel ont péri ou disparu, le 3 octobre 2013, tout près de l’île de Lampedusa, au moins 300 personnes parmi les 500 passagers d’un bateau en provenance de Libye, n’est pas dû à la fatalité. Et c’est, hélas,un événement presque banal. En 2010, au même endroit, deux naufrages simultanés avaient provoqué près de 400 victimes. En 2009, 200 personnes se sont noyées au large de la Sicile. Pour les seuls six premiers mois de l’année 2011, le HCR estimait à 1 500 le nombre de boat people ayant trouvé la mort en tentant d’atteindre les rives de l’île de Malte ou de l’Italie. Depuis le milieu des années 90, la guerre menée par l’Europe contre les migrants a tué au moins 20 000 personnes en Méditerranée. La guerre ? Comment nommer autrement la mise en place délibérée de dispositifs de contrôles frontaliers destinés, au nom de la lutte contre l’immigration irrégulière, à repousser celles et ceux que chassent de chez eux la misère et les persécutions ?

Ces dispositifs ont pour nom Frontex (écouter l’émission consacrée à la campagne frontexit), l’agence européenne des frontières, qui déploie depuis 2005 ses navires, ses hélicoptères, ses avions, ses radars, ses caméras thermiques et bientôt ses drones depuis le détroit de Gibraltar jusqu’aux îles grecques pour protéger l’Europe des « indésirables ». Ou encore Eurosur, un système coordonné de surveillance qui, depuis 2011, fait appel aux technologies de pointe pour militariser les frontières extérieures de l’Union européenne afin de limiter le nombre d’immigrants irréguliers qui y pénètrent. Comment nommer autrement la collaboration imposée par l’Europe aux pays de transit des migrants – Libye, Algérie, Tunisie, Maroc – afin qu’ils jouent le rôle de garde-chiourmes et les dissuadent de prendre la route du nord, au prix de rafles, arrestations, mauvais traitements, séquestrations ? Lire la suite et partager »

Emissions en partenariat avec la revue "Hommes et Migrations", Expositions, Manifestations, Radio : émissions 2013, Rencontres, débats ...

Venez buller au musée de l’histoire de l’immigration !

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affiche_albumsDans cette émission en partenariat avec  la revue Hommes et Migrations,  nous abordons, avec Marie Poinsot,   la question des relations entre de la bande dessinée et l’immigration depuis un siècle.

A l’occasion de l’ouverture au Musée de l’Histoire de l’Immigration d’une exposition intitulée « Albums, des histoires dessinées entre ici et ailleurs«  le 16 octobre prochain, la revue à travers un petit dossier de chroniques, va montrer comment la bande dessinée peut rentrer dans les collections d’un musée consacré  à l’immigration et plus généralement comment y sont représentés la figure des immigrés et plus généralement des phénomènes migratoires.

Parce que le 9eme art est intimement lié aux migrations, émergeant il y a un siècle dans les milieux des migrants new-yorkais, il permet de raconter autrement des récits de vie qui sont parfois ceux de leurs auteurs, ou bien de leurs familles. Mais pas toujours.

Comment et pourquoi des musées choisissent-ils d’acquérir des planches de bande dessinée ou bien de concevoir des expositions autour de ce type de création ? Pour en parler, nous recevons Hélène Bouillon, responsable de la collection historique du Musée de l’Histoire et des Cultures de l’Immigration, co-commissaire de l’exposition « Albums » et Anne-Hélène Hoog, conservatrice au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme à Paris.

Et , bien sûr, on entendra ceux qui font des bandes dessinées puisque  Lionel Brouck, auteur d’un nouvel album « retour d’un voyage à l’envers »  qui raconte le retour d’un sans-papier malien chez lui après sa régularisation et Clément Baloup, auteur de deux tomes sur les mémoires des Viet kieu , sans oublier Farid Boudjellal, l’auteur de nombreux ouvrages dont, L’Oud, son premier récit et de nombreux albums consacrés au thème de l’immigration (Les soirées d’AbdullahMémé d’Arménie), à la crise du logement en France (L’Oud), au racisme (Juifs-Arabes,Jambon-beurLire la suite et partager »

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Des grands projets inutiles aux utopies concretes !

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grands projets inutilesDans un livre collectif, « Le petit livre noir des grands projets inutiles » (ed. le passager clandestin), Camille dénonce la manière, dont malgré les « Grenelles » et autres éco-gadgets, on prévoit un « grand bétonnage du territoire français avec des projets d’autoroutes, d’aéroports, de lignes LGV, de stades de foot, d’incinérateurs, de centrales nucléaires et autres lignes à très haute tension… La « crise » conduit en effet les pouvoirs politiques à la recherche du Graal de l’emploi et de la croissance économique à reprendre ces recettes traditionnelles des « grands travaux » qui nous ont menés dans l’impasse …  Qu’importe que cette équation fasse abstraction de la finitude de notre planète et méprise les nécessités fondamentales du vivre ensemble et du rapport à la nature ! Cet ouvrage décrit les principaux projets inutiles de notre temps, butant sur des mobilisations ô combien nécessaires : de Notre-Dame des Landes à Bure en passant par Flamanville, Gonesse, Gap, Creys-Malville, Lyon, Rouen, Toulouse, la Picardie, le Morvan ou les Landes…

Heureusement, l’inutilité et la nocivité de ces grands projets trouve sur leur route toute une populatioFUCCn déterminée, en multipliant les zones à défendre (ZAD), à inventer d’autres manières d’occuper le terrain.

Et comme le souligne Clara Breteau, l’une des organisatrice du Festival des utopies concrètes qui se tient à Paris et en région parisienne à partir de 20 septembre, de nombreuses initiatives de vie et de production existent déjà ! Centré sur les alternatives, les initiatives de transition le FUC prouve que d’autres modes de vie, de transport, de production et de consommation sont possibles et qu’ils sont accessibles et réalisables localement par les citoyens. Lire la suite et partager »

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Pédale camarade : le nouveau monde est devant toi !

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AT2013-AfficheTandis que les champions survitaminés du Tour de France courraient, maillots publicitaires sur le dos, la dernière étape de la Grande Boucle, les premiers participants  à l’ Alter Tour 2013, parcours cycliste en relais accessible à tous, ont pris le départ à Autry-Le-Châtel (Loiret) le 19 juillet à 9h30. A leur rythme, ils traverseront la Nièvre, l’Yonne, la Côte d’Or, la Saône-et-Loire, le Jura, et s’achèvera à Rochejean (Doubs) et seront 205 au total à se relayer sur l’ensemble du parcours.

Face à une société de compétition à bout de souffle construite autour de Grands Projets Inutiles et Imposés (Notre-Dame-des-Landes, LGV Lyon-Turin, etc.), l’AlterTour soutient un autre modèle. Celui d’une société ancrée dans une multitude de petits projets bien plus durables socialement et écologiquement : des Petits Projets Grandement Utiles. Histoire de comprendre que, comme le rappellent Sophie Legras et Samy Archimède, un autre monde est non seulement possible, mais qu’il est déjà en marche, les cyclistes vont allez à la rencontre des acteurs locaux porteurs d’ initiatives « alternatives » : associations de transition énergétique, écolieux, réseaux de semences paysannes, luttes contre les gaz de schistes et l’exploitation forestière industrielle…Ce sont ces alternatives concrètes et ces mouvements de résistance que l’AlterTour met en lumière et soutient en leur rendant visite à vélo.

Vous rêvez d’une autre société ? Elle est à portée de pied ! Venez pédaler, goûter à l’autogestion, partager une belle tranche de vie collective dans la simplicité volontaire ! L’AlterTour est un relais solidaire, ouvert à tous et sans exigence de performance ou de durée !

Parrainé cette année par les agronomes Claude et Lydia Bourguignon et par Aurélie Trouvé, ancienne co-présidente d’Attac, l’AlterTour résiste à l’esprit de compétition Lire la suite et partager »

concert, Manifestations, Radio : émissions 2013, Théâtre

Printemps des rues 2013 : place à la création féminime !

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claire ducreux Tandis que  le festival de Cannes suscite la polémique en raison de la quasi absence de réalisatrices dans la sélection officielle, à Paris, sous la pluie, la 16e édition du  Printemps des rues fait la part belle à la création féminine ! Comme nous l’explique Gérard Caballero, son directeur artistique, cette année la programmation de ce festival gratuit de théâtre de rue est quasi-exclusivement féminine…. Histoire de montrer la vigueur et la multiplicité des talents chez ces femmes qui, en groupe comme Le Quartet Bucal avec leur nouvelle création « Les ensorceleuses » s’apprêtent à envouter (ou à désenvouter ?) les spectateurs… en troupe, comme celles de la compagnie La déferlante qui proposent « les Barbues ou de l’insatisfaction politique« , une pièce chorale et surtout très drôle qui revisite Aristophane sans oublier de sérieusement l’écorcher … en fanfare, comme Les sœurs Goudron ou en solo comme Hélène Larrouy, l’irrésistible interprète de « Prisca De Grimon« , ou encore Claire Ducreux (photo), danseuse et poétesse urbaine  au sourire enjôleur….

Un beau programme donc qui regroupe une quarantaine de spectacle autour du Canal Saint-Martin, de l’Hôpital Saint-Louis, le Square Villemin, l’Espace Jemmapes, Jardin d’Eole… Lire la suite et partager »

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La loi sur la « sécurisation de l’emploi » : un recul historique des droits des salariés. Décryptage avec Gérard Filoche.

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filocheLe spécialiste du droit du travail qu’est Gérard Filoche n’a pas de mots assez durs pour qualifier L’ANI cet accord signé par une minorité de syndicats représentant des salariés, dans les locaux (et sous la dictée) du Medef en janvier et transformé dans la quasi indifférence générale en « loi de sécurisation de l’emploi ».  Rencontre avec le plus célèbre inspecteur du travail de France qui est aussi membre du parti socialiste où il serait peut être utile et salutaire qu’on l’entende ! Gérard Filoche nous explique en quoi ce sabordage du code du travail va fragiliser des millions de salariés.

« L’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier signé par le patronat et certaines organisations syndicales représente un recul social majeur. Les soi-disant « nouveaux droits pour les salariés » sont en réalité de portée limitée et comportent nombre de dérogations et de dispositions qui en permettent le contournement. Par contre, les mesures en faveur  du patronat portencode dutravailt des coups sévères au droit du travail. Cet accord s’inscrit dans le droit fil des préconisations, appliquées partout en Europe, de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) : démantèlement du droit du travail,  chantage à l’emploi pour baisser les salaires et les droits sociaux au nom de la compétitivité. Il contribuera ainsi à la spirale dépressive dans laquelle les politiques d’austérité enfoncent l’Union européenne.

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Manifestations, Radio : émissions 2013

Frontex, ou comment créer une armée surpuissante contre un ennemi inventé à dessein !

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frontexitQue se passe-t-il véritablement aux frontières ? Et qui est responsable de ce qui s’y passe ? Obtenir des réponses à ces question est l’un des objectifs de la campagne Frontexit, un mouvement inter-associatif international que nous présente Cécile Poletti de la CIMADE, et qui demande des comptes à Frontex, à l’UE, aux États membres et aux États partenaires. Pour en finir avec l’impunité aux frontières et que l’UE respecte ses engagements et obligations envers les personnes migrantes, d’où qu’elles viennent et quelles que soient les raisons qui les conduisent en Europe.

Pour lutter contre une prétendue « invasion » de migrants, l’Union européenne (UE) investit des millions d’euros dans un dispositif quasi militaire pour surveiller ses frontières extérieures: Frontex. frontex_visuelCette agence intervient pour intercepter les migrant-e-s aux frontières et les renvoyer par avion, ou pour leur interdire l’accès aux cotes européennes au mépris du droit maritime. Lors de ces opérations, le respect des droits humains est mis en danger, particulièrement le droit d’asile, le droit à un traitement digne et au respect de l’intégrité physique. L’opacité des opérations – maritimes, aériennes et terrestres – conduites par Frontex et la dilution des responsabilités qui les caractérise portent atteinte aux principes fondamentaux reconnus par l’UE, ses États membres et les États tiers partenaires de l’agence. Symbole de la politique sécuritaire en matière migratoire et bras armé des États membres de l’UE, Frontex pose question notamment concernant la violation des droits lors de l’interception et du renvoi forcé des migrant-e-s.

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Demandeurs d’asile : le « désacceuil » !

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COUVCFDA2012webLa Coordination française pour le droit d’asile (CFDA) présente aujourd’hui son rapport intitulé « Droit d’asile en France: conditions d’accueil – État des lieux 2012 ». Le constat dressé après plusieurs mois d’enquête réalisée dans 31 départements de quinze régions en France montre que le système d’asile est à bout de souffle. Les vingt associations regroupées au sein de la CFDA tirent la sonnette d’alarme sur le système français d’asile. David Hedrich, coordinnateur de l’association Dom’Asile nous explique pourquoi : alors que le nombre de demandes d’asile a tendance à baisser (41 222 primo- demandeurs adultes en 2012 soit moins qu’en 1989 (61 400), ou 2003 (52 200), la CFDA dénonce l’incapacité à sortir d’une logique qui porte atteinte aux droits des demandeurs.

L’enquête révèle que les délais pour accéder à la procédure d’asile sont de plus en plus longs. La gestion par les préfectures de région de l’accueil des demandeurs d’asile complique souvent l’accès matériel à la procédure et conduit parallèlement à la saturation des services administratifs. Faute d’infrastructures suffisantes, les conditions dans lesquelles sont accueillis des milliers de femmes, d’hommes et d’enfants se résument aux dispositifs d’urgence ou à la rue. L’Etat se défausse de ses responsabilités en laissant les associations pallier son inaction.

Une demandeuse d’asile malienne raconte les conditions d’accueil en préfecture «Je me présente presque toutes les semaines. Les policiers ne nous traitent pas comme des humains. Comme si tu mentais sur les raisons qui t’ont fait fuir ton pays. Tu passes la nuit dehors dans le froid. On te reçoit 5 minutes. On te dit qu’il n’y pas de place. Après on te renvoie chez toi sans explication. Et tu recommences ». Ayant fui les menaces pour son engagement contre l’excision, elle attend depuis un an en France de pouvoir déposer son dossier.

Au final, les personnes qui sont venues en France pour chercher refuge contre les persécutions sont à nouveau mises face à un danger : celui de ne pouvoir déposer à temps leur demande d’asile ou d’être déboutées de leur demande, faute d’avoir pu correctement exposer leurs craintes de persécutions.

La prise en charge des demandeurs d’asile est déshumanisée et incohérente, car de plus en plus de demandeurs ne sont pas ou mal accueillis et les organisations d’aide financées par l’Etat contraintes à délaisser l’accompagnement social et juridique pour un travail de gestion administrative. Incohérente, car le coût augmente par des systèmes de contrôle, une dissuasion à tous les niveaux de la procédure et une préférence donnée au dispositif d’urgence, cher et précaire, le tout pour un service rendu bien loin des normes minimales d’accueil.»

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Livres, Manifestations, Radio : émissions 2013, Rencontres, débats ..., Théâtre

Quand les boussoles s’affolent… un moment de théâtre magique où l’on découvre le secret pour garder le cap de l’espérance !

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quand-les-boussoleUn vrai beau moment de théâtre que ce récit initiatique, qui c’est sûr ne vous laissera pas indifférents. Courrez voir « Quand les boussoles s’affolent » la nouvelle production de la compagnie Ayoye au Théâtre de l’opprimé jusqu’au 10 mars !

Une partie de la belle équipe de la pièce est venue sur le plateau d’Aligre FM nous parler de cette aventure initiée par Marie Lorraine Vannier Moreau, alliée du mouvement ATD Quart Monde

Librement, et magnifiquement adaptée par Denis Lefrançois du roman de Ursula Mascaras, « Quand les boussoles perdent le Nord » (Éditions Quart Monde), cette pièce nous plonge dans la vie de Manuel, 10 ans, un enfant issu d’une famille pauvre.  Scène après scène, rencontre après rencontre, en suivant le jeune héros qui est aussi le narrateur de la pièce, les spectateurs découvrent la richesse de chaque personnage, comme Jessica, la grande sœur, une mère courage de substitution qui, par parenthèse est aussi une adolescente de 15 ans pleine de vie et d’envies, M. Bauer, le professeur, faux autoritaire passionné de belles histoires et qui ne peut s’empêcher de retrouver en ses élèves l’enfant qu’il n’a jamais cessé d’être…. C’est lui qui prononce l’une des phrase clé de la pièce : « Je crois en toi Manuel ! » , et puis Kevin le bourreau de Manuel, celui qui, en classe l’a pris pour bouc-émissaire … et Milo, le nouvel ami, issu d’un milieu bien plus favorisé mais qui sait voir avec le cœur,  Theresa, la pétillante voisine qui comprend tout sans que l’on ait besoin de lui expliquer quoi que ce soit… qui est aussi celle qui en invitant les enfant à lire des livres, leur donne accès à une richesse inaliénable : le désir d’apprendre, de comprendre et de sublimer le monde qui les entoure. Enfin, le père, qui malgré un moment d’abattement, est porté par l’amour de ses enfants. Une force qui va lui permettre de ne jamais perdre le bien le plus précieux qu’il se fait un devoir de leur transmettre : la dignité !

Le tout constitue un beau moment de poésie et de théâtre qui nous aide à garder le cap de la compréhension mutuelle et de la solidarité !

Cerise sur le gâteau, sur la scène du chaleureux Théâtre de l’opprimé, les comédiens, tous extrêmement talentueux et impliqués, évoluent dans un décor « juste » c’est à dire suffisamment inventif pour nous surprendre mais jamais « tape à l’œil »…. De même que les costumes. La musique est aussi un élément essentiel du spectacle. En invitant sur scène le guitariste Matthieu Devaux, Fanny Vambacas et Denis Lefrançois ont ajouté un personnage à l’histoire. Il habite Manuel, il ne fait qu’un avec lui, il rythme ses pas, il porte le mouvement du chœur, il mène l’équipe sur le plateau comme un double du héros. Lire la suite et partager »