Cette émission en partenariat avec la revue Hommes et Migrations aborde le thème « Ecrire la migration », à l’occasion de la sortie en juin d’un dossier consacré aux relations entre migrations et écritures, mais aussi en avant première de la soirée de remise du prix littéraire de la Porte Dorée, le 4 juin à 19h00 au Musée de l’histoire de l’immigration, qui depuis 5 ans sélectionne un roman de langue française portant sur l’exil, les migrations, l’altérité etc. Cette émission porte sur la mise en récit des migrations, comme ressources de travaux de recherche ou comme fiction romanesque.
A lire et faire lire !
Créé en 1960 à l'initiative de François Cavanna et du professeur Choron, Hara Kiri, journal bête et méchant, accueillit dans ses pages quantité de dessinateurs parmi les plus grands (Fred, Gébé, Topor, Cabu, Wolinski, Reiser, mais aussi Moebius, Lefred Thouron ou Vuillemin entre autres). Leurs dessins - provocateurs, poétiques, absurdes, scatologiques… - furent pour une grande partie responsables du succès du subversif mensuel.
Unes de magazine, illustrations intérieures, caricatures… Retrouvez une compilation de ces trésors d’humour dans cette précieuse anthologie ! Une histoire du dessin de presse à travers le prisme de Hara Kiri, et un beau livre à la gloire d’une époque et d’un ton aujourd’hui révolus.
Catégories
- Agenda
- Chroniques de Suzelle Gaube
- Chroniques de Vincent Turban
- Emissions en partenariat avec la Cimade
- Emissions en partenariat avec la revue "Hommes et Migrations"
- Emissions en partenariat avec Radio Clype
- Impromptus
- Les questions d'Antoine Tricot
- Non classé
- Portraits c(r)achés
- Radio : Archives
- Radio : Emission à venir
- Radio : émissions 2015
- Résonance africaine
- symptômes
- Très portrait, les reportages de Grégoire Osoha
sites à visiter
- Big brother awards
- http://laguerretotale.blogspot.com/
- http://marcsympaencolere.blogspot.fr/
- http://www.acrimed.org/
- http://www.arretsurimages.net/
- http://www.legrigriinternational.com/
- http://www.maitre-eolas.fr/
- http://www.urgence-gaza.net/
- la fondation des sciences citoyennes
- laisse pas ces cris / l'espace écrit, le site de Jean-Michel Defromont
- le blog de Michel Collon
- les interview de Pascale Fourier
- radio panik
- www.art-magazine.org
Emissions de Radio
Vive la télé bidon… à Avignon !
Vive la télébidon !
Pamphlet clownesque
Du 3 au 26 juillet à 17h
Au cinema Utopia République
5 rue FiguièreRéservations au :
06 71 15 22 46
Cette nouvelle création décrypte avec un humour sans concession de vraies séquences télévisuelles. Des talk shows pseudo politiques à la télé réalité, chacun en prend pour son grade et se retrouve habillé pour pas mal d’hivers. « La télévision c’est comme un iceberg. Le plus important ne se voit pas ! »
Rafaële Arditti continue de s'intéresser à ce qui sonne faux, ce qui marche de travers, et surtout ce qui la met en colère ! Par exemple, à chaque fois qu'elle allume la télévision... Et pour sortir de cette morosité du petit écran soit-disant brillant, la clowne partage avec nous la revanche qu'elle a mijotée : elle dézingue les vrais textes de la télé et nous venge en montrant que sous couvert de nous divertir, certaines émissions propagent des idées bien nauséabondes...Au point de nous influencer dans l'isoloir ?
A voir absolument !
Les nouveaux Chiens de garde, fidèles à leur niche, justifient l’austérité pour le peuple et défendent les privilèges pour les riches. Offrez-vous un vaccin, avec le film de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat. Un DVD à diffuser partout, dans votre association, votre syndicat, votre parti, pour que les esprits, aiguisés, résistent mieux à la propagande.
Commander-le en ligne sur le site d'Acrimed ou via le bon de commande disponible ici
Archives
Méta
Téléchargez l’émission du 26 mai avec Luc Boltanski et Arnaud Esquerre
Ecoutez l’émission du 26 mai avec Luc Boltanski et Arnaud Esquerre
L’ouvrage de Luc Boltanski et Arnaud Esquerre « Vers l’extrême, extension des domaines de la droite« , paru aux éditions Dehors, sonne comme une signal d’alerte : nous sommes entrés depuis quelques mois dans une situation politique exceptionnelle, dont les déroutes électorales de la gauche ne sont que le signe le plus patent. Cette situation est marquée à la fois par une extension des mesures néolibérales et par la dérive vers la droite nationaliste et xénophobe dont l’antilibéralisme affiché fait désormais fortune. Cette dérive vers l’extrême ne touche pas seulement la droite classique, elle contamine aussi des espaces longtemps marqués à gauche, suscitant des déplacements ambigus et la formation de nouvelles alliances. Elle gagne un nombre croissant de domaines et jusqu’au langage comme en témoigne le détournement de termes usuels comme ceux de système, d’identité, de terroir, de culture, de morale et, au premier chef, celui de peuple.
Il s’agit aussi d’un appel à ceux dont la voix s’est tue : intellectuels, universitaires ont un devoir de résistance face à une telle dérive. Or, il se taisent, et comme les espaces médiatique et même institutionnel, à l’instar de l’académie française, ont horreur du vide… Lire la suite et partager »
Téléchargez l’émission du 19 mai avec Louis Weber
Ecoutez l’émission du 19 mai avec Louis Weber
Hélène Michel, Louis Weber et Bernard Cassen* viennent d’écrire un petit livre fort utile pour décrypter les enjeux des dernières élections européennes.Dans cet ouvrage, Le Parlement européen, pour faire quoi ? (éditions du Croquant),
on apprend notamment que, contrairement à certaines rumeurs habillement et abondamment répandues, le rôle et les pouvoirs du Parlement européen, élu au suffrage universel direct dans les États membres de l’Union européenne (UE) depuis 1979 , sont loin d’être négligeables et n’ont cessé d’augmenter, renforcés par les différents traités successifs,y compris celui, contesté, de Lisbonne. L’utile description du fonctionnement de cette assemblée où la recherche permanente du consensus et le partage des postes entre les deux groupes politiques dominants – conservateur et social-démocrate – conduisent le plus souvent à donner aux décisions un caractère « évident » et non politique. Or, derrière le rideau de fumée que constituent les avis des experts multiples et variés et la l’extrême complexité des procédures avant le vote, les directives adoptée sont souvent issues des judicieux « conseils » gracieusement offerts par les lobbies qui défendent à grand frais les intérêts des multinationales. Ces groupes de pressions sont institutionnels à Bruxelles. Muni du coupe fil adéquat, le lobbyiste peut assister aux réunions des commissions parlementaires et à celles des groupes politiques. 4200 d’entre eux sont accrédités (contre 762 députés européens et 2000 assistants parlementaires). Tout aussi institutionnelle est la Cour de justice de l’Union européenne qui produit le droit et dont la jurisprudence défend systématiquement les intérêts des entreprises dans la perspective du capitalisme financier. Les interdire redonnerait de la liberté (et du travail !) aux parlementaires européens….
Par ailleurs, les auteurs soulignent le fait que la majorité députés européens a voté des dispositions qui leur lient les mains ! Sans le moindre débat démocratique, à l’intérieur des pays, ou même dans les instances européennes, ils ont adopté les différents « pack »** et autres Pacte de stabilité ou encore Pacte budgétaire européen, inscrivant ainsi dans le marbre le dogme de l’ultralibéralisme et des restrictions budgétaires menant à l’affaiblissement des secteurs publics, et la déréglementation du marché du travail. Ainsi, depuis la fin de l’Union soviétique, l’UE est le seul endroit au monde où des principes économiques dogmatiques sont institutionnalisés !
Ces règles présentées comme « techniques » sont donc hautement politiques et vise tout simplement au pillage des richesses collectives issues du travail par une oligarchie de banquiers et de financiers. C’est pourquoi les auteurs plaident pour une refondation démocratique de la construction européenne dans laquelle les pouvoirs du Parlement européen s’articuleraient avec ceux des parlements nationaux et avec les forces politiques ancrées dans les sociétés des États membres. Une telle démarche implique une rupture radicale avec le carcan néolibéral des traités actuels et avec les partis politiques qui s’en accommodent. Lire la suite et partager »
Téléchargez l’émission du 2 juin avec Roxane et Nicolas Joseph
Ecoutez l’émission du 2 juin avec Roxane et Nicolas Joseph
Roxane et Nicolas Joseph nous présentent l’édition 2014 du festival Ta parole qu’ils ont créé il y a maintenant plus d’une décennie. Durant toute la semaine que durent les concerts, bals, pièces de théâtres, animations happening et autres débats, cet événement à taille et à voix humaines résolument ouvert à tous pour que se mélangent et se partagent les plaisirs auditifs, gustatifs et intellectuels le tout produisant un fumet de convivialité et de joie. Une bulle enchantée qui, chaque année un peu plus confirme que « le monde sera, ce que tu le feras …..’
Au programme des réjouissances qui s’étendent désormais sur une semaine et se délocalisent au delà du centre névralgique que représente la Parole Errante : Lire la suite et partager »
Téléchargez l’émission du 19 mai avec Bill Bila, Ida Borie et Alina Lupu
Ecoutez l’émission du 19 mai avec Bill Bila, Ida Borie et Alina Lupu
Téléchargez l’émission du 5 mai avec Damien Roudeau
Ecoutez l’émission du 5 mai avec Damien Roudeau
De novembre 2010 à novembre 2013, le dessinateur, Damien Roudeau, est venu chaque mois, durant quelques jours, avec ses crayons, ses aquarelles et sa soif des autres à Villiers le Bel, dans le fameux quartier de la Cerisaie où deux jeunes garçons sont morts en 2007 après avoir été percutés par une voiture de police. Un fait divers terrible qui avait cristallisé les rapports anormaux qu’entretiennent en certains endroits les citoyens et ceux qui sont censé les protéger.
Fort d’une volonté de garder les « guillemets grands ouverts », pour accueillir la paroles des habitants de cette copropriété en rénovation Damien a animé des ateliers, croqué les habitants d’un quartier qui bien au delà de l’image qui est donné d’eux par certains médias, rêvent,créent, construisent, se battent contre la fatalité d’une relégation qu’ils refusent et réfutent.
Tous ces moments passés sur place, tous ces mots entendus, tous ces visages rayonnants, Damien les a consigné dans carnet de reportage d’une grande beauté plastique qu’il nous fait partager dans Villiers Rebelle, un ouvrage passionnant qu’il espère pouvoir contribuer à » briser bien des frontières et des préjugés. »
Téléchargez l’émission du 12 mai avec Jean-Luc Debry
Ecoutez l’émission du 12 mai avec Jean-Luc Debry
Dans Départ volontaire, un récit haletant, Jean-Luc Debry pose un regard analytique et empathique sur la descente aux enfers d’Odile, secrétaire de direction dans une entreprise de taille suffisamment critique pour ne pas pouvoir échapper à la spirale du grand Monopoly capitaliste mondial.
L’auteur, lui même familier du « monde de l’entreprise », décrit avec une précision incisive les codes du petit théâtre qui accompagne toute opération de cost killing (aussi appelé croissance interne) visant à satisfaire l’appétits d’actionnaires invisibles et lointains. Mais là où un Bartleby, dans la nouvelle de Melville, arrivait en leur opposant une force d’inertie à décourager ses supérieurs, le management contemporain aux prises duquel se trouve Odile, a dématérialisé l’autorité à travers une fallacieuse objectivation statistique et comptable. L’autorité se fait chronomètre, chaque minute est « renseignée » et cette auto évaluation permanente rend tout simplement fou celle qui la subit. Le seul moyen, pour échapper à cet enfer, serait de « devancer l’appel » en adhérant , voire en précédant les directives… Mais il reste trop de dignité à l’héroïne de Départ volontaire pour se livrer à une telle comédie… Alors… courrez acheter le livre pour connaitre la fin de l’histoire, qui est aussi l’assemblages de petites histoires, de détails et de personnages qui font une vie. Curieusement, elle ressemble, par bien des aspects à la notre ! Lire la suite et partager »
Téléchargez l’émission du 28 avril avec Anne de Margerie et Sebastien Billon
Ecoutez l’émission du 28 avril avec Anne de Margerie et Sebastien Billon
Ce qui relie les deux invités de Liberté sur Paroles ce lundi matin, c’est leur engagement dans le mouvement ATD Quart monde. A travers leurs témoignages, matérialisés par deux ouvrages parus aux éditions Quart Monde, ils nous prouvent tous deux que l’on peut avec des personnes en grand dénuement matériel et financier, créer des espace « exempts de misère » par la lecture, l’écriture, la peinture, l’art et la création en général mais aussi tout simplement l’écoute, l’attention et la présence !
Enseignant dans une classe où certains enfants sont confrontés à des situations d’exclusions Sébastien Billon a proposé à ses élèves de se livrer au jeu du « cortège », forme poétique inventée par Jacques Prévert. L’exercice consiste à prendre deux expressions et à en inverser les compléments. Ainsi » Le droit de vivre debout et l’espérance du lendemain » deviendront » Le droit du lendemain et l’espérance de vivre debout « … Le fruit de leur création est un petit bijou d’inventivité, ciselé par l’illustrateur Rémi Saillard et la graphiste Mélody Dentruck. Ce livret carte postale, intitulé « Cortège d’expressions toutes défaites » est une victoire pour ses auteurs ! Ils ont gagné confiance en eux même, fierté et reconnaissance… Pour certains ce sera peut être une marche importante de leur avenir.
Quant à Anne de Margerie, qui depuis de nombreuses années, anime le réseau culture d’ATD quart monde, dans « Si loin, si proches« , et se livre à cœur ouvert et nous transmet un magnifique témoignage sur la rencontre, l’échange, la solitude aussi, quand on quitte son propre monde pour entrer dans le monde des plus pauvres. En réponse à une demande d’ATD Quart Monde, Anne de Margerie, bénévole très engagée dans le Mouvement, a accepté de quitter son confortable atelier de Montparnasse pour vivre plusieurs mois dans un environnement bien différent. Elle s’est installée au cœur de la cité de Noisy-le-Grand, construite à l’initiative d’ATD après qu’en 1957, Joseph Wresinski, fondateur du Mouvement, s’y soit installé pour partager le quotidien des 250 familles du bidonville situé dans le lieu dit du « Château de France ». Cette citée faite de petites maisons individuelles, un peu comme des corons vient d’être détruite, mais en attendant que tous les bâtiments disparaissent, au milieu des portes et des fenêtres murées, pour éviter aux habitants plongés dans l’incertitude du lendemain de se sentir abandonnés, ATD a proposé à des volontaires et des alliés du mouvement de venir y habiter quelques mois pour partager le quotidien d’une cité de la banlieue parisienne en cours de démolition…
Pour Anne, les premiers mois sont difficiles, elle a un sentiment d’inutilité et découvre surtout la difficulté d’être là, tout simplement. Et pourtant, pendant ces dix mois, il s’est passé « une sorte de voyage intérieur qui ne se raconte pas, mais qui modifie le regard qu’on porte sur soi et les autres »
De nombreuses idées reçues persistent quant à la participation à la vie associative, culturelle et politique des générations issues de l’immigration, alors même que des travaux de recherche fournissent des analyses très claires sur la « fabrique du citoyen« , à la fois comme processus de socialisation politique de ces personnes d’origine étrangère et comme construction d’un lien avec la nation française. Cette émission en partenariat avec la revue Hommes et Migrations, va tenter d’explorer les relations que les générations issues de l’immigration entretiennent avec l’espace politique, la participation démocratique et les principes républicains. Une semaine après les résultats des élections municipales, c’est l’occasion de confronter les résultats des études sociologiques et historique avec la participation des Français d’origines étrangère au élections locales, et surtout leur représentions parmi les élus, sans oublier bien sûr le traitement qui en est fait dans les médias, en particulier la télévision.Nous allons donc essayer de décrypter les enjeux et les réalités du rapport au politique de ces générations en soulignant les particularités de leur situation en France au regard de l’Europe.
Avec Marie Poinsot, rédactrice en chef de la revue Hommes et Migrations nous avons réuni pour cette émission consacré à la participation citoyenne des générations issues de l’immigration ainsi que Peggy Derder, historienne et responsable du département pédagogique du Musée de l’histoire de l’immigration et auteure de Idées reçues sur les générations issues de l’immigration (2014, Ed Le Cavalier Bleu).
Angéline Escafré-Dublet, historienne, chargée du projet européen « Divercities« , enseignante à Sciences-Po Paris et auteure de Immigration et politiques culturelles (2013, La Documentation Française)
Patrick Simon, socio-démographe et directeur de recherche à l’INED qui évoquera notamment la question des « double nationaux » à travers les résultats de la grande étude Trajectoires et Origines menée avec l’INSEE et ceux d’un programme européen de recherche comparée sur l’intégration des « secondes générations ». Lire la suite et partager »
Téléchargez l’émission du 31 mars avec Jean-François Gayraud
Ecoutez l’émission du 31 mars avec Jean-François Gayraud
Financiarisé, mondialisé et dérégulé à l’excès, le capitalisme n’est-il pas devenu criminogène, tant il offre désormais d’opportunités et d’incitations aux déviances frauduleuses ? C’est ce que démontre dans son dernier ouvrage Le nouveau capitalisme criminel, préfacé par Paul Jorion, Jean-François Gayraud, docteur en droit et diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques qui a travaillé à la DST (Direction de la Surveillance du Territoire), aujourd’hui chargé de mission au Conseil Supérieur de la Formation et de la Recherche Stratégiques (CSFRS).
Selon cet expert en criminologie et auteur de nombreux articles et ouvrages portant sur la géopolitique et la criminologie dont les travaux portent en particulier sur l’articulation entre phénomènes criminels (en cols blancs et autres) et crises financières nées de la dérégulation des marchés, la dimension criminelle qu’ont prise certaines crises financières, au Japon, en Albanie, en Espagne ou encore au Mexique et en Colombie sont le symptôme de cette dérive, facilitée par l’extension du trading de haute fréquence, qui permet de négocier à la nanoseconde des milliers d’ordres de Bourse. Des « marchés » alimentés par le blanchiment d’argent sale qui ont induit la création de narcobanques.
Éclairant toujours plus profondément la géo-économie et la géopolitique du crime organisé, Jean-François Gayraud montre ici que, sur les marchés financiers, le crime est parfois si systématique qu’il en devient systémique dans ses effets. De curieuses coopérations et hybridations se nouent ainsi entre criminels en col blanc, gangsters traditionnels et hommes politiques corrompus.
Il s’interroge aussi sur le devenir de la finance : portée par sa seule volonté de puissance, par-delà le bien et le mal, n’est-elle pas en train de s’affranchir de la souveraineté des États ? Dès lors, face à des puissances financières aux arcanes si sombres, quelle liberté reste-t-il ?
L’approche criminologique de la crise financière de 2008 est tout aussi éclairante que l’analyse économique. Parler de capitalisme criminel est donc, pour l’auteur qui a travaillé au sein de la police nationale, un constat technique, pas une métaphore. Décrire les crises latino-américaines et espagnoles sous l’angle du blanchiment de l’argent du crime organisé, la crise japonaise par les relations incestueuses entre banques, politiciens et yakuzas, la transition du communisme au capitalisme en Albanie à travers l’escroquerie des pyramides…
Ainsi, « La finance contemporaine fonctionne à partir d’un nouveau business model implicite : se servir. « Et aucun des garde-fous traditionnels ne joue son rôle : la régulation est insuffisante, la répression des financiers quasi nulle et même les enjeux de réputation ne jouent plus.
Jean François Gayraud est également l’un des experts interviewés dans le film Noire Finance de Jean-Michel Meurice et Fabrizio Calvi
Conçu par XARAX | Design par Blog Perfume modifié par XARAX | Propulsé par WordPress