Emissions en partenariat avec la revue "Hommes et Migrations", Radio : émissions 2013

La photo comme vecteur de memoire(s) … et construction d’histoire(s).

Téléchargez l’émission du 3 juin avec Marie Poinsot, Ettore Malanca et Mohammed Ouadane

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ettore

photo : Ettore Malanca

Le Réseau Mémoires & Histoires en Ile-de-France lance la seconde édition  de la biennale « Le Printemps de la Mémoire » du 13 mai au 13 juin 2013. Au programme :  réflexions, débats et initiatives culturelles sur le travail de mémoire engagé par les acteurs et le milieu de la recherche sur les questions des migrations, du travail, des villes et des quartiers.

A cette occasion sont réunis sur le plateau de liberté sur paroles, Marie Poinsot, de la revue hommes et migrations, Mohammed Ouaddane, coordinateur du Réseau Mémoires-Histoires en Ile-de-France, et Ettore Malanca, photographe qui a mené, autre autres, un travail sur l’image des habitants des quartiers populaires avec le projet Agora-Miroirs. Ensemble ils evoquent les question de la mémoire des quartiers populaires et de certaines populations reléguées et analysent la place de l’image photographique dans la constitution d’une Histoire des populations et/ou des quartiers qui sont exclus des représentations « officielles ». Lire la suite et partager »

Emissions en partenariat avec la revue "Hommes et Migrations", Radio : émissions 2013

Portugal-France, un aller sans retour ? Regard sur 50 ans d’immigration portugaise.

Téléchargez l’émission du 6 mai Marie Poinsot, Victor Pereira, Gérald Bloncourt, Marie-Christine Volovitch-Tavares, Irène Dos Santos et Léa Barreau Tran

Écoutez l’émission du 6 mai avec Marie Poinsot, Victor Pereira, Gérald Bloncourt, Marie-Christine Volovitch-Tavares, Irène Dos Santos et Léa Barreau Tran

bloncourtCette émission en partenariat avec la revue Hommes et Migrations est consacrée  à l’histoire des migrations portugaises en France,  à l’occasion de l’exposition  » Pour une vie meilleure » qui présente des photographies de Gérald Bloncourt  prises en France et au Portugal entre 1954 et 1974 et qui se tient au Palais de la Porte dorée du 14 mai au 31 juillet.
Marie-Christine Volovitch-Tavares, historienne et vice-présidente du CERMI ( Centre d’études et de recherches sur les migrations ibériques), qui travaille depuis longtemps sur l’histoire de l’immigration portugaise en Île-de France retrace les étapes et les caractéristiques de ces migrations massives dès les années 1950 mais restées longtemps invisibles dans la société française car elles ont bénéficié des années de croissance économique des trente glorieuses.
Victor Pereira, maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Pau, expliquera l’intérêt d’analyser cette migration du point de vue du pays d’origine, en l’occurrence le Portugal.
Gérald Bloncourt se rappelle sa première visite, dans les années 50 au bidonville de Champigny, puis évoque les migrants avec qui il fait le trajet du passage des frontières avant, en 1974 d’être l’un des premiers photographes indépendants à se mêler aux foules des rues de Lisbonne lors de la révolution des œillets.
Puis Léa Barreau Tran, doctorante à sciences Po Bordeaux évoque les 100 ans du train Sud express qui relie les régions de départ des migrants à la gare d’Austerlitz Lire la suite et partager »

Emissions en partenariat avec la revue "Hommes et Migrations", Radio : émissions 2013

Quand le mythe d’un Japon ethniquement (et socialement) homogène vole en éclats !

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migrants-japonLe Japon est loin d’avoir une image de pays d’immigration. L’impact de plus de deux siècles de fermeture et le mythe d’un peuple japonais ethniquement homogène continuent de dominer les discours identitaires et politiques. Avec moins de 2% migrants dans l’ensemble de la population, l’immigration pourrait être considérée comme un enjeu marginal. Pourtant depuis les années 1980, la société japonaise n’échappe pas aux débats polémiques sur l’ouverture ou non des frontières et sur l’identité nationale. Cette situation est émergente compte tenu de la fsaudade_1_0orte augmentation du nombre de résidents étrangers depuis 20 ans, qui affecte surtout les grandes métropoles industrielles entre Tokyo et Osaka. L’immigration est-elle transitoire ou une solution de remplacement à long terme au vieillissement de la population ? Telles sont les questions abordées dans cette  émission en partenariat avec la revue Hommes et Migrations, avec la sociologue Hélène Le Bail, chercheure à l’Institut français de recherche sur le Japon (MAEE, Tokyo),  Chikako Mori, sociologue et associate Professor de Hitotsubashi University et Mickael Ferrier, professeur de littérature à l’université de Chuo à Tokyo Lire la suite et partager »

Emissions en partenariat avec la revue "Hommes et Migrations", Films, Livres, Théâtre

Quelles representations, au théâtre et au cinéma, des jeunes issus de l’immigration et de leur(s) avenir(s) ?

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la-cita-rose-a-ses-rappeursDans cette émission en partenariat avec la revue Hommes et Migrations, il est question de la manière dont les jeunes issus de l’immigration sont représentés au théâtre et au cinéma. Avec Julien Abraham, le réalisateur du film La Cité Rose, actuellement en salles et Dominique Lurcel, metteur en scène de la pièce Pays de Malheur !, adaptée du roman « sociologique » de Stéphane Beaud et Younes Amrani. pays-de-malheur

A travers leurs deux réalisations, une comédie sensible et profonde pour l’un et un spectacle où se mêlent danse, texte et vidéo pour l’autre, se dessinent des approchent à la fois différentes et complémentaires de la perception des jeunes d’origine étrangère face à la réussite sociale. Entre « exception » et stigmatisation, ont-ils le droit à la « normalité » ? Le débat politique met l’accent sur la crise du modèle d’intégration et stigmatise certains jeunes d’origine étrangère pour leurs performances dans les secteurs clé de l’insertion, à savoir l’école, la formation et l’insertion professionnelle. Qu’en est-il des trajectoires des descendants de migrants ? D’autres facteurs comme les inégalités sociales, des ségrégations urbaines, des discriminations fondées sur l’origine semblent structurer l’accès de ces jeunes à la société française….

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Emissions en partenariat avec la revue "Hommes et Migrations", Radio : émissions 2013

La méditerranée, pont ou frontière entre l’Europe et le Maghreb ?

Téléchargez l’émission du 28 janvier avec Marie Poinsot, Aissa Kadri,Nasima Moujoud, Slim Hadoussa, Salim Chena,Samia Chabani Écoutez l’émission du 28 janvier avec Marie Poinsot, Aissa Kadri,Nasima Moujoud, Slim Hadoussa, Salim Chena,Samia Chabani

Mise en page 1Lors de ce rendez-vous mensuel en partenariat avec la revue Hommes et Migrations, avec Marie Poinsot, nous  abordons la question des  circulations en Méditerranée, à l’occasion de la sortie d’un numéro de la revue consacré à ce thème. Nous accueillons donc sur le plateau Aïssa Kadri, professeur à l’université Paris VIII, et coordinateur avec Messamah Khélifa du dossier qui analyse les nouveaux modèles migratoires dans l’espace euro-maghrébin. On évoquera avec vous  la mobilité vers l’Europe (ou ailleurs) d’une intelligentsia d’origine maghrébine qui constituent une nouvelle forme de migration de personnes diplômées à haut potentiel, dont Slim Hadoussan jeune diplômé tunisien est un parfait exemple. Leur stratégie est de faire de cette mobilité un atout dans leur carrière professionnelle entre le pays d’origine et celui d’immigration. On verra que c’est parfois aussi un choix politique.

 Nasima Moujoud, maître de conférences à l’université Pierre Mendès-France, analyse la place des migrations féminines dans ces nouvelles circulations et la manière dont les sciences sociales les appréhendent.

Salim Chena, docteur en science politique à l’Ehess, évoque l’émigration irrégulière en provenance d’Algérie qui depuis une décennie occupe l’espace médiatique et se distingue très fortement des migrations algériennes économiques ou familiales vers la France qui se sont développées à partir des années 50. Il insiste notamment sur le fait que ces nouvelles situations migratoires  se dessinent sous l’impulsion des changements socio-économiques et politiques que traverse le Maghreb et aussi bien sûr des politiques d’immigration européenne.

Enfin, avec le lancement officiel de Marseille Paca 2013 pour la Culture,  Samia Chabani, directrice de l’association Ancrages, nous explique comment Marseille s’approprie son passé composé de migrations anciennes et multiformes et sa vocation de ville portuaire ouverte sur les échanges en Méditerranée. Lire la suite et partager »

Emissions en partenariat avec la revue "Hommes et Migrations", Radio : émissions 2013

En grande bretagne, les femmes musulmanes peuvent porter le foulard et intervenir dans la vie politique et citoyenne sur l’autres sujets que le voile ou la famille, pourquoi n’en est-il pas de même en France?

Téléchargez l’émission du 7 janvier avec Danièle Joly et Marie Poinsot Écoutez l’émission du 7 janvier avec Danièle Joly et Marie Poinsot

Mise en page 1 A l’occasion de la sortie du numéro de la revue Hommes et migrations dont le dossier, coordonné par Danièle Joly, professeure émérite à l’ université de Warwick, a pour titre : Musulmanes et féministes en Grande-Bretagne, l’émission Liberté sur Paroles tente d’établir une comparaison entre les différents modes de participations à la vie politique et citoyenne des femmes musulmanes en France et en Angleterre. L’occasion de balayer quelques idées reçues. Ainsi, en France, la focalisation sur le port du foulard et à fortiori du voile intégral, tend à assigner les femmes musulmane à leur seul rapport à la pratique relieuse et aux hommes, tandis qu’en Grande Bretagne, le fait que le voile ne soit pas un problème politique leur permet d’investir d’autres champs de réflexions et d’engagements.

La question de l’Islam est l’objet d’un traitement polémique dans l’hexagone. Elle interroge le principe de laïcité, notamment  la visibilité des femmes musulmanes qui se voilent dans l’espace public, les relations entre les hommes et les femmes par la vision patriarcale qu’elle semble donner de leur  statut. Dans les médias, femmes voilées ou beurettes émancipées, victimes des violences sexistes, ou élues combattives dans les quartiers coexistent, reflet d’une position encore ambiguë dans l’espace social. Par contraste, en Grande-Bretagne la question de l’égalité homme / femme dans la communauté musulmane a suscité l’émergence d’un mouvement social qui peut sembler en France assez paradoxal puisqu’il semble concilier identité et culture musulmane, défense des droits des femmes, activisme civique et politique. Lire la suite et partager »

Emissions en partenariat avec la revue "Hommes et Migrations", Expositions, Films, Livres, Radio : émissions 2012

Après Sangatte… La mer, for ever !

Téléchargez l’émission du 10 décembre avec Haydée Saberan, Jacqueline Salmon, Marie Poinsot, Catherine Wihtol de Wenden, et Marion Osmont Écoutez l’émission 10 décembre avec Haydée Saberan, Jacqueline Salmon, Marie Poinsot, Catherine Wihtol de Wenden, et Marion Osmont

photo : Jacqueline Salmon

Avec Marie Poinsot, nous consacrons ce numéro de Liberté sur paroles, en partenariat avec  revue Hommes et Migrations à un anniversaire qui est passé relativement inaperçu dans la presse portant friande de commémoration… Cela fait exactement 10 ans que l’on a « fermé Sangatte ». Mais la volonté politique ne peut rien contre la géographie. Sangatte est toujours cette petite ville côtière du Pas de Calais, d’où, par beau temps on devine les falaises blanches du pays d’en face : l’Angleterre. C’est justement cet « Eldorado », réel ou supposé, que des migrants venus du monde entier, fuyant la dictature, la misère et la guerre, veulent rejoindre à tout prix, trop souvent même à celui de leur vie.

Ce centre d’accueil de migrants  qui avait été ouvert par la Croix Rouge sur le littoral en face de l’Angleterre a longtemps été un symbole d’une politique d’immigration, du traitement et des représentations des sans-papiers, mais aussi de la réalité de ces migrants en transit en France et des efforts faits par les associations (La Croix rouge, Gisti, Cimade ou Amnesty international) pour leur apporter un soutien. Sangatte concentre ainsi le  rapport à l’altérité et le développement  des frontières de toute nature, qu’elles soient géographiques, culturelles ou  psychologiques. Le principe de cette émission étant de croiser les approches des sciences sociales et les approches artistiques pour mettre en résonance différentes dimensions et regards sur les réalités migratoires, sont prévues dans cette émission, Catherine Wihtol de Wenden, politologue, directrice de recherche au CERI (Centre de recherches sur les relations internationales, Sciences Po Paris), Jacqueline Salmon (photographe, auteure d’une série sur Sangatte réalisée en 2001 et acquise par la CNHI), Marion Osmont (auteure et photographe d’un récent ouvrage Des Hommes vivent ici en partenariat avec Amnesty International) et Haydée Sabéran (journaliste et auteure de Ceux qui passent aux éditions Montparnasse Carnets nord. Un livre qui raconte, simplement, précisement ce qui se passe dans la region de Calais. Comment vivent ceux qui attende de trouver le moyen de traverser…Cette réalité méconnue du grand public, Haydée nous la fait ressentir au travers de portraits de familles, de femmes et d’hommes seuls, d’adolescents : des Iraniens, des Erythréens, des Cambodgiens, des Afghans… qui ont vu leur voisin de traversée mourir de soif dans le désert, qui ont marché des kilomètres, traversé des montagnes, qui aujourd’hui brûlent leurs empreintes digitales sur des clous chauffés à blanc afin de ne pouvoir être identifiés.  De loin ce sont des ombres mais  quand on prend le temps de les regarder, de les écouter, on comprend que ce sont, pour la plupart, des héros !

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Emissions en partenariat avec la revue "Hommes et Migrations", Radio : émissions 2012

Les Rroms entre mythe(s) et réalité(s)

Téléchargez l’émission du 5 novembre avec Saïmir Mile, Jean-françois Joly et Valentine Goby
Écoutez l’émission du 5 novembre avec Saïmir Mile, Jean-françois Joly et Valentine Goby

 

Dans cette émission en partenariat avec la revue hommes et Migrations, avec Marie Poinsot nous tentons de comprendre et de faire comprendre à nos auditeurs l’origine géographique et culturelle des Rroms et leurs trajectoires migratoires en Europe. Il s’agit aussi d’analyser la situation actuelle des Rroms, comme les discours et pratiques discriminatoires dont ils sont la cible. Et de mettre à mal les clichés qui collent à la peau de cette population de près de 11 millions de personnes en Europe, trop souvent confondues avec les gens du voyage. Pour nous éclairer sont présents sur me plateau :  Saimir Mile, enseignant de la langue Romani à l’Inalco et représentant de La voix des Rroms, le photographe Jean-François Joly qui présente une série photographique sur les Rroms, et au téléphone, Valentine Goby qui a sorti à la rentrée aux éditions Autrement un joli livre jeunesse sur le récit de Lyuba, ou la tête dans les étoiles et enfin, en bonus,  Christine Pellicane, directrice artistique de Tamèrantong, une compagnie de théâtre qui fête ses 20 ans,  nous explique sa démarche et son fonctionnement en ce qui concerne la lutte contre les discriminations notamment celles dont sont victimes les Rroms aujourd’hui.

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Emissions en partenariat avec la revue "Hommes et Migrations", Radio : émissions 2012

L’immigration : une chance pour l’école !

Téléchargez l’émission du 1er octobre en partenariat avec la revue hommes et migrations
Écoutez l’émission du 1er octobre avec Marie Poisot,Kamel Kateb, Bernardo Toro, Nadine Croguennec-Galland et Inès

Un petit mois après la rentrée scolaire, nous avons choisi, dans cette émission en partenariat avec la revue Hommes et migrations d’aborder la problématique des migrations à l’école à travers plusieurs axes :

– les idées fausses sur la scolarisation des enfants de migrants,

-les atouts du multilinguisme et plus généralement de la présence des enfants de migrants pour l’école,

-la manière dont l’histoire de l’immigration est abordée dans les programmes scolaires et les projets mis en œuvre dans les établissements scolaires pour rendre compte de l’altérité, de la diversité des cultures, de la mémoire des migrations.

Pour en parler, avec Marie Poinsot nous avons réuni sur ce plateau :

Kamel Kateb, chercheur démographe à l’Ined, qui travaille sur les caractéristiques de l’immigration algérienne en France et a contribué au dernier dossier le revue France-Algérie : le temps du renouveau,

Bernardo Toro, écrivain d’origine chilienne, qui évoquera une expérience de résidence d’écriture de la région Île-de-France, avec différentes sections du lycée Jean Rostand et leurs enseignants. Son intervention était au cœur d’un dispositif pluridisciplinaire, depuis la littérature à la musique en passant par le théâtre et la vidéo. Trois axes étaient abordés : l’exil et la construction de soi, l’invention littéraire et la réalité sociale, l’effondrement des certitudes. Il a donné lieu à la rédaction de nouvelles par les élèves, publiées dans un recueil intitulé Rue Saint Ambroise.

On entendra également le témoignage de Nadine Croguennec-Galland professeure coordonnatrice du CASNAV*à Paris.

*Centre académique pour la scolarisation des élèves nouveaux arrivants et enfants du voyage. Auteur de

La classe au bout du voyage. le quotidien de jeunes migrants raconté par leur professeur. Éditions L’Harmattan, 2009.

« Ma classe n’est pas tout à fait comme les autres classes, mes élèves ne sont pas tout à fait comme les autres élèves. Ils viennent du monde entier, ils ont souvent traversé des océans, des déserts, des continents… Pour arriver jusqu’ici, ils ont voyagé légalement ou clandestinement, confortablement ou dans les pires conditions. Ma classe est une classe d’accueil, j’y reçois tous les élèves sans distinction, avec ou sans papiers. »

A travers les récits croisés de ses élèves, l’auteure nous invite à partager avec émotion le parcours de jeunes migrants arrivés en France, souvent au péril de leur vie, et pour qui l’école représente l’espoir d’une nouvelle vie. Et on entendra également une élève d’une école du 20e arrondissement parisien qui nous racontera comment est perçu la diversité culturelle au sien de sa classe.

On entendra également, Inès, une élève d’une école du 20e arrondissement parisien qui évoquera la manière dont la diversité culturelle se vit au sein de sa classe. Lire la suite et partager »

Emissions en partenariat avec la revue "Hommes et Migrations", Films, Théâtre

Immigrés : le temps des vacances au pays…

Écoutez l’émission du 2 juillet avec Philip Boulay, Marie Poinsot, Ali Mekki, Maleck Bensmail, le groupe 113, Abdelafid Hammouche
Écoutez l’émission du 2 juillet avec Philip Boulay, Marie Poinsot, Ali Mekki, Maleck Bensmail, le groupe 113, Abdelafid Hammouche

photo : Thomas Mailaender

Le rendez-vous mensuel de la revue Hommes et Migrations avec l’émission Liberté sur Paroles ouvre la période estivale. Or, l’été pour les migrants et leurs familles c’est souvent dans le temps des vacances au pays. Le fameux retour au bled qui fait émerger tout un ensemble de sentiments et d’aspirations qui traduisent leurs liens avec le pays d’origine, les relations avec la famille restée au pays, et où se mêlent l’ambivalence des attentes et des craintes multiples. Les vacances correspondent à un voyage singulier pour chaque famille qui prend la forme d’une aventure interculturelle entre ici et là-bas. Quelle image chacun se forge du séjour au « bled » selon son âge, sa place dans la famille ? Comment les visites et les retrouvailles rythment la période des vacances ? Se mêlent aussi à ces « vacances »des stratégies matrimoniales ou d’investissement dans la construction de la maison qui symbolise un projet de retour définitif. Les retraités, notamment ceux logés dans les foyers de travailleurs migrants, vivent bien différemment ces allers-et-retours dans un pays où ils ne s’installent pas définitivement. On évoquera aussi les migrants qui ne peuvent pas partir au pays, parce qu’ils sont réfugiés, sans-papiers, sans l’argent pour faire le voyage.
Durant cette émission, Abdellafid Hammouche, sociologue, directeur du CLERSE-CNRS-USTL, de l’université de Lille 1,  nous explique la signification des vacances au pays pour les immigrés algériens, Ali Mekki, directeur du CREOPS Manosque, montre comment les vacances s’inscrivent également dans un projet à plus long terme de construction de la maison au village, Philip Boulay, metteur en scène de la pièce  « Et nous passions le pantalon français » parle de sa pièce réalisée en collaboration avec un groupe de femmes  de la Maison des Tilleuls au Blanc Mesnil qui expriment notamment leur point de vue sur les vacances au « bled ». Cette heure est rythmée par des extraits d’un documentaire réalisé en 2001 par Malek Bensmaïl, « Des vacances malgré tout ».

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