Agenda, Films, Radio : émissions 2013, Théâtre

« Si Balzac m’était conté » : un documentaire qui invite à réflechir à la notion de patrimoine… culturel !

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balzacSi Balzac m’était conté est un documentaire de Malika-Sandrine Charlemagne et Pantxo Arretz, à qui l’on doit aussi la musique du film, et de la compagnie Espace-Temps réalisé dans le cadre d’un atelier d’écriture avec des jeunes de la cité Balzac de Vitry-sur-Seine. Dans le film, Lilas, Laetitia, Samira, Scherhazad, Imâne, Bilal, Farès, Hishaam, Massé, Amar, Célia, Sindé, Justin, Eva, Imâne, Virginie, Marion, Isis, Karim, Lassana, Brahima, Toufiq et Rofrane, tous âgés de douze à vingt-trois ans, face caméra ou en mouvement, interprètent, disent ou lisent des textes qu’ils ont eux même écrits, ou s’approprient ceux de Prévert, Senghor, Eluard, Colette, Rimbaud, Aragon, Beauvoir, Yourcenar, Olympe de Gouge et même un passage de Jacques Généreux ou une lettre de Malcom X . Ces textes, ceux du patrimoine commun et ceux écrits par les jeunes eux-mêmes, sont une façon de se raconter, de traduire un quotidien et des aspirations. En toile de fond, la caméra parcourt et scrute la cité en pleine rénovation, filme les longues barres aux façades grises et uniformes, suit un trajet en RER , se pose devant une voie de chemin de fer désaffectée … L’espace est entravé par les chantiers, celui des démolitions – « démolition cela nous fait très mal, démolition, tout notre passé s’écroule » scande justin dans le film- et celui du renouvellement urbain. Les travaux défigurent les rues. Les images, plans fixes et travelling, montrent la tristesse, le vide, et l’abandon, et les barres comme des murs « des bâtiments partout, que du béton, on dirait une prison » dit une des interprètes. Mais cela laisse aussi beaucoup de place à l’imagination, au rêve, celui d’équipement nouveaux, fonctionnels et conviviaux, mais surtout celui de la transformation des rapports humains au sein de cette cité…  Déjà comme en contraste à cet espace de désolation, la vie est là, à portée de main. Reprenant un poème du Palestinien Mahmoud Darwish, on entend un jeune rappeler que « nous aussi nous aimons la vie« … Et si tout, comme en témoigne le dernier texte_superbe-_du film, tout était une question de regard, porté sur ceux qui vivent ici ? Lire la suite et partager »

Films, Impromptus, Livres, Radio : émissions 2013

Anne Marie Lallement : une femme de rencontres et de talents, toujours tournée vers l’avenir…

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anne marieCette émission prend la forme d’une conversation avec la cinéaste et auteure Anne-Marie Lallement. En effet, cette femme à l’œuvre et à la vie foisonnantes est si pétillante que toute tentative d’interview se transforme systématiquement en échange convivial. Nous avions rendez-vous dans un bistro de la rue de Bagnolet et c’est dans cette ambiance que je vous invite donc à découvrir celle qui se livre aujourd’hui à travers un recueil de nouvelles « Mémoire-allées, avec le soleil » paru aux édition L’harmattan. Cet ouvrage rassemble des textes, écrits par Anne-Marie à différentes époques de sa vie. Comme en témoigne ce court extrait « Au square, c’était toujours le même paysage : mères bavardes ou résignées, d’un côté les Maghrébines, de l’autre les Européennes. Au centre, le bac à sable où jouaient des enfants, toutes couleurs, races, religions confondues. Elle eut envie de s’asseoir quelques secondes sur un banc. Près d’elle, une fille jeune et un très bel adolescent se tenaient par la main. Chacun mordait férocement dans son hamburger avec l’appétit absolu de la jeunesse. », les mots sont à la fois sensuels, tant ils nous permettent d’éprouver avec elle, les sensations, les peurs (parfois paniques), les sentiments (souvent complexes), de partager les réflexions ( fines et originales) de cette « héroïne » dont la vie se raconte comme un film, où s’enchainent les plans séquences… Ou comme un feuilleton où l’on recroise des personnages de épisodes précédents, d’autres récurrents et toujours de nouvelles intrigues se nouent….

De projets, cette jeune femme bientôt septuagénaire ne manque pas, bien décidée à ne jamais lâcher la caméra, elle se prépare à aller tourner outre-Atlantique, histoire de renouer avec un vieux rêve et d’entrainer quelques amis fidèles dans l’aventure. En attendant, elle vient de terminer un documentaire sur une artiste BDiste, s’adonne avec passion à la céramique…

Même si parfois, elle va mal, Anne Marie a ce talent unique de tisser des liens et ce don qui fait qu’une complicité sans concession peut s’installer rapidement avec ceux et celles qui croisent sa route. Elle a beaucoup appris de la vie, et nous fait partager ses expérience avec générosité et talent. Lire la suite et partager »

Emissions en partenariat avec la revue "Hommes et Migrations", Films, Livres, Théâtre

Quelles representations, au théâtre et au cinéma, des jeunes issus de l’immigration et de leur(s) avenir(s) ?

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la-cita-rose-a-ses-rappeursDans cette émission en partenariat avec la revue Hommes et Migrations, il est question de la manière dont les jeunes issus de l’immigration sont représentés au théâtre et au cinéma. Avec Julien Abraham, le réalisateur du film La Cité Rose, actuellement en salles et Dominique Lurcel, metteur en scène de la pièce Pays de Malheur !, adaptée du roman « sociologique » de Stéphane Beaud et Younes Amrani. pays-de-malheur

A travers leurs deux réalisations, une comédie sensible et profonde pour l’un et un spectacle où se mêlent danse, texte et vidéo pour l’autre, se dessinent des approchent à la fois différentes et complémentaires de la perception des jeunes d’origine étrangère face à la réussite sociale. Entre « exception » et stigmatisation, ont-ils le droit à la « normalité » ? Le débat politique met l’accent sur la crise du modèle d’intégration et stigmatise certains jeunes d’origine étrangère pour leurs performances dans les secteurs clé de l’insertion, à savoir l’école, la formation et l’insertion professionnelle. Qu’en est-il des trajectoires des descendants de migrants ? D’autres facteurs comme les inégalités sociales, des ségrégations urbaines, des discriminations fondées sur l’origine semblent structurer l’accès de ces jeunes à la société française….

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Films, Livres, Radio : émissions 2013

Sur la route des faux médicaments avec Michel Koutouzis

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trafic_medocs2 Coup de Trafalgar : on a trouvé de la viande de cheval dans des plats préparés sensés contenir du bœuf ! Aussitôt, les médias relayent l’information et le scandale prend une ampleur nationale.  En remontant la piste on comprend alors que cette viande a voyagé bien au delà de ce qu’il aurait été possible de le faire durant leur vie entière pour les animaux sur pied… Mais surtout que le « voyage » de ce « minerai » de viande a généré des flux financiers et des profits « optimisés » aux circuits bien plus complexes encore que le chemin de la pseudo viande à l’assiette du consommateur…

le problème c’est que les médias, à grands renfort d’experts et de déclaration de « responsables » politiques, présentent ce scandale comme une exception… Altrafic_medoc1ors que, presque partout, et surtout, dans tous les domaines, ce genre de trafics et d’escroqueries est très répandu. Partout le vrai et le faux se côtoient, le licite et l’illicite s’interpénètrent… C’est ce que démontrent Michel Koutouzis et Pascale Perez dans leur ouvrage Crime, trafics et réseaux. Géopolitique de l’économie parallèle (éditions Ellipses). D’ailleurs, dès 2006, Michel Koutouzis, expert auprès de la Commission européenne et de l’ONU, partait sur la route des faux médicaments avec le réalisateur Patrice de Tertre. Le fruit de leur travail est ce documentaire édifiant : Trafic mortel, quand les médicaments tuent ! Pour le réaliser, les deux hommes se sont fait passer pour des négociants véreux écoulant de faux médicaments sur le marché africain. Leurs découvertes sont frappantes. A Mumbai (ancienne Bombay), des grossistes copient des médicaments en diminuant ou en ôtant leurs principes actifs, les règlements sont effectués sans laisser de trace via des banques off shore tandis que les médicaments sont acheminés par bateau et reconditionnés dans des ports francs à L’ile Maurice ou à Zanzibar avant d’inonder le marché africain….

Un trafic médicaments falsifiés, qui représentait à l’époque 10 % du marché mondial et 40 milliards d’euros de profits… de quoi corrompre pas mal de « contrôleurs » … Autant dire que l’Europe n’est pas à l’abri des faux médicaments !

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Expositions, Films, Livres, Manifestations, Radio : émissions 2013, Rencontres, débats ...

Citadelles en suspens : esprit Hara-Kiri, es-tu là ?

Téléchargez l’émission du 14 janvier avec Pacome Thiellement, Anne Barrault, Captain Cavern, Killoffer, Olivia Clavel, Scott Batty et Thomas Berthay Écoutez l’émission du 14 janvier avec Pacome Thiellement, Anne Barrault, Captain Cavern, Killoffer, Olivia Clavel, Scott Batty et Thomas Berthay

killoffer

Killoffer, série Recapitation

Réunies par Pacôme Thiellement à la galerie Anne Barrault, les œuvres de Topor, Gébé, Scott Batty, Killoffer, Captain Cavern, Olivia Clavel et Jean-Christophe Menu nous invitent  au « passage » vers un monde, peut être sans gravité, où les formes dansent, les corps se disloquent à volonté avant de se recomposer, et bien sûr… les rires fusent, puissants et sonores comme celui de l’instigateur de cette très belle exposition.

Pour tenter de saisir l’esprit de Citadelles en suspens, voici les mots de  Pacôme Thiellement : « Nous vivons dans un monde régi par un faux dieu : fou, stupide et cruel. Et nos vies sont des vallées de larmes ponctuées d’éclats de rire. Cela, nous le savons déjà. Ce que nous savons moins, c’est que, une fois traversées les frontières qui nous séparent du monde suivant, les mêmes problèmes se reproduiront : en plus grand, plus clair, plus dur. Nous devons toujours faire alliance avec le dieu éloigné contre le dieu proche parce qu’il le déteste ; mais, ce que contient la manifestation suivante, nous ne le savons pas. Extases, rêves et images nous informent sur l’espace qui sépare les mondes. C’est pourquoi les grands imagiers sont nos chamanes. Ils rafraîchissent nos regards et informent nos âmes de l’apparence nouvelle d’un espace immémorial. Cet espace, c’est le « monde des formes en suspens » dont parle Sorhawardî ; un monde de « citadelles en suspens ». Depuis ces citadelles, nous dirigeons notre regard vers l’autre monde ; et, depuis l’autre monde, un regard se dirige vers nous. » Lire la suite et partager »

Films, Radio : émissions 2013

« Faire quelque chose », le film de Vincent Goubet nous fait découvrir les voix et les visages de ceux qui ont dit non…

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faireqqchosePour réaliser ce documentaire, « Faire quelque chose » , actuellement en salles, Vincent Goubet a rencontré quelques-uns des derniers résistants français de la deuxième guerre mondiale. A l’écran, entre autres,  Raymond Aubrac, Stéphane Hessel, Raymond Lévy, Lise London, Jacqueline Olivier-Timbaud, Serge Ravanel… Au début des années 1940, tous ont décidé d’agir contre ce qui leur paraissait inacceptable. Le film est le récit de ce qu’a été leur combat, sa naissance, son évolution et son aboutissement. Parmi eux, il y avait des femmes et des hommes, parfois plus proches de l’adolescence que de l’âge adulte. Certains n’ont jamais connu la peur, d’autres ont vécu avec elle jours et nuits, prenant des risques énormes pour faire paraître un tract ou un journal. Issues d’un milieu modeste ou de la grande bourgeoisie, ce qui les rapprochait et unissait était le choix de ne pas subir et la volonté irréductible de « faire quelque chose ».

Le plus frappant dans Faire quelque chose, c’est l’esprit de ces témoins – de 87 à 98 ans – déconcertants d’énergie, de malice et d’espoir. Ils avaient autour de 20 ans en 1940, ils nous racontent ce qu’ils ont vu, ce qu’ils ont cru, ce à quoi ils croient encore, plus d’un demi-siècle après cette période à la fois obscure et mythique de notre histoire. Ils nous parlent d’une histoire « à taille humaine ». Une des particularités de ce film est de nous donner à sentir comment la Résistance fut aussi, beaucoup, faite de petits gestes, de coups de sang, d’intuitions, d’émotions. Des actes de courage insensés, sans aucun doute, mais aussi tout un cortège d’erreurs, de tâtonnements, de déceptions, d’initiatives qui réussissent ou qui échouent à « peu de chose près ». Faire quelque chose a été conçu comme un portrait – nécessairement subjectif – de la Résistance. L’auteur a cherché à lui donner un visage, par petites touches. Il réunit des récits parcellaires, évoque l’action au quotidien : des distributions clandestines de tracts aux états d’âme avant un sabotage, des premiers attentats antinazis à l’édification d’une organisation nationale, du refus basique de l’inhumain à la proposition d’un projet de société… C’est peut-être un des aspects les plus saisissants Lire la suite et partager »

Chroniques de Vincent Turban, Films

Wattstax, le Woodstock noir ou la fierté du peuple afro-américain

Téléchargez la chronique de Vincent Turban du 7 janvier Écoutez la chronique de Vincent Turban du 7 janvier
 

Wattstax_1973Le 20 Août 1972, 100 000 personnes viennent commémorer le 7ème anniversaire de ces émeutes au sein du Los Angeles Coliseum . Flash-back sur cet événement musical unique immortalisé sur pellicule par le réalisateur Mel Stuart…

Wattstax, le documentaire musical américain sort le 4 février 1973, distribué aux États-Unis par Columbia Pictures et distribué en France par Mission Distribution lors de sa réédition cinéma en 2004.

 

À la suite de l’arrestation de 3 membres d’une même famille par la California Highway Patrol pour conduite dangereuse, des émeutes urbaines éclatent dans le quartier de Watts à Los Angeles le 11 Août 1965. En 5 jours de violence on dénombre 34 morts,1100 blessés, 4000 arrestations, 977 édifices détruits ainsi qu’une facture de 35  millions de dollars de dégâts. Lire la suite et partager »

concert, Expositions, Films, Manifestations, Radio : émissions 2012

Traces de passages… ou comment une création éphémère devient une aventure artistique au long cours !

Téléchargez l’émission du 5 décembre avec Josseline et Richard Garcia et Françoise Baringou Écoutez l’émission du 5 décembre avec Josseline et Richard Garcia et Françoise Baringou

Josseline et Richard GARCIA, vidéastes, nous présentent : Traces de passages, un documentaire qu’ils ont réalisé tout au long des mois de préparation et pendant les cinq jours de Traversée d’Arts 2012, le festival d’arts visuels et de danses dans l’espace public de Saint-Ouen. Plus particulièrement les deux documentaristes ont porté leur attention sur le Collectif Passage, un groupe d’artistes de toutes disciplines (plasticiens, vidéastes, grafeurs, danseurs, comédiens, déclameurs, lecteurs, crieurs, chanteurs, musiciens…)

Le groupe, représenté sur le plateau de Liberté sur Paroles par Françoise Baringou s’est formé autour d’un projet bien précis : investir et transformer une maison et son jardin, voués à la destruction, avec des créations éphémères qui explorent l’avant, le pendant et l’après d’une transformation urbaine. En d’autres termes c’est aussi l’histoire d’une bande d’artistes « pas sages » qui ont décidé de s’en donner à cœur joie en peignant sur les murs, installant des structures incroyables, et organisant une méga fête…. sorte d’apothéose joyeuse avant l’arrivée des bulldozers !

Discrets, mais attentifs et présents, Richard et Josseline, se sont relayés derrière la caméra pour immortaliser les moments d’effervescence, de doute, de jubilation, de travail intense, de tensions, de partage… qui ont marqué le temps de préparation de cette exposition-manifestation-performance … qui, malgré son caractère éphémère a fait plus que laisser des traces : des liens indéfectibles se sont crées… sans doute plus solides que des murs ! Lire la suite et partager »

Emissions en partenariat avec la revue "Hommes et Migrations", Expositions, Films, Livres, Radio : émissions 2012

Après Sangatte… La mer, for ever !

Téléchargez l’émission du 10 décembre avec Haydée Saberan, Jacqueline Salmon, Marie Poinsot, Catherine Wihtol de Wenden, et Marion Osmont Écoutez l’émission 10 décembre avec Haydée Saberan, Jacqueline Salmon, Marie Poinsot, Catherine Wihtol de Wenden, et Marion Osmont

photo : Jacqueline Salmon

Avec Marie Poinsot, nous consacrons ce numéro de Liberté sur paroles, en partenariat avec  revue Hommes et Migrations à un anniversaire qui est passé relativement inaperçu dans la presse portant friande de commémoration… Cela fait exactement 10 ans que l’on a « fermé Sangatte ». Mais la volonté politique ne peut rien contre la géographie. Sangatte est toujours cette petite ville côtière du Pas de Calais, d’où, par beau temps on devine les falaises blanches du pays d’en face : l’Angleterre. C’est justement cet « Eldorado », réel ou supposé, que des migrants venus du monde entier, fuyant la dictature, la misère et la guerre, veulent rejoindre à tout prix, trop souvent même à celui de leur vie.

Ce centre d’accueil de migrants  qui avait été ouvert par la Croix Rouge sur le littoral en face de l’Angleterre a longtemps été un symbole d’une politique d’immigration, du traitement et des représentations des sans-papiers, mais aussi de la réalité de ces migrants en transit en France et des efforts faits par les associations (La Croix rouge, Gisti, Cimade ou Amnesty international) pour leur apporter un soutien. Sangatte concentre ainsi le  rapport à l’altérité et le développement  des frontières de toute nature, qu’elles soient géographiques, culturelles ou  psychologiques. Le principe de cette émission étant de croiser les approches des sciences sociales et les approches artistiques pour mettre en résonance différentes dimensions et regards sur les réalités migratoires, sont prévues dans cette émission, Catherine Wihtol de Wenden, politologue, directrice de recherche au CERI (Centre de recherches sur les relations internationales, Sciences Po Paris), Jacqueline Salmon (photographe, auteure d’une série sur Sangatte réalisée en 2001 et acquise par la CNHI), Marion Osmont (auteure et photographe d’un récent ouvrage Des Hommes vivent ici en partenariat avec Amnesty International) et Haydée Sabéran (journaliste et auteure de Ceux qui passent aux éditions Montparnasse Carnets nord. Un livre qui raconte, simplement, précisement ce qui se passe dans la region de Calais. Comment vivent ceux qui attende de trouver le moyen de traverser…Cette réalité méconnue du grand public, Haydée nous la fait ressentir au travers de portraits de familles, de femmes et d’hommes seuls, d’adolescents : des Iraniens, des Erythréens, des Cambodgiens, des Afghans… qui ont vu leur voisin de traversée mourir de soif dans le désert, qui ont marché des kilomètres, traversé des montagnes, qui aujourd’hui brûlent leurs empreintes digitales sur des clous chauffés à blanc afin de ne pouvoir être identifiés.  De loin ce sont des ombres mais  quand on prend le temps de les regarder, de les écouter, on comprend que ce sont, pour la plupart, des héros !

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Films, Livres, Manifestations, Radio : émissions 2012, Rencontres, débats ...

Les journées du livre européen et méditerranéen : la culture européenne dans tous ses états.. et au-delà !

Téléchargez l’émission du 12 novembre avec Jean-Claude Augé, Yahia Belaskri, écrivain, Florence Raut de la Libreria, Philippe Leguen directeur de l’association Jean Monnet, Paul Balta spécialiste de la Méditerranée
Écoutez l’émission du 12 novembre avec Jean-Claude Augé, Yahia Belaskri, écrivain, Florence Raut de la Libreria, Philippe Leguen directeur de l’association Jean Monnet, Paul Balta spécialiste de la Méditerranée

La 5eme édition des « Journées du livre européen et méditerranéen » organisée avec l’association Jean Monnet se déroule du 13 au 20 novembre 2012.

Depuis leur créations en 2008, les Journées du Livre européen visent à :

– Faire aimer l’Europe par la culture à travers le livre.

– Vivifier les échanges interculturels entre les régions européennes.

– Inviter les auteurs et les livres de l’ensemble des régions Méditerranéennes.

– Créer au sein des territoires et pour le plus grand nombre, une semaine d’émulation autour du livre favorisant sa découverte ou redécouverte et invitant à la lecture des genres les plus variés.

Ces rencontres se tiennent dans les lieux naturels du livre : centres culturels, bibliothèques, médiathèques, librairies… sous des formes diverses : présentations, débats, tables rondes, lectures, signatures d’auteur, expositions, échanges savoureux autour des livres du genre gourmand et tentent de faire découvrir le livre européen dans tous ses genres : roman, essai, livre historique ou politique, livre de jeunesse ou de cuisine, bande-dessinée ou scenario…

Cette années les temps forts de ces rencontres seront :

– un repas méditerranéen avec un exposé de Paul Balta sur le voyage des vins en Méditerranée au restaurant l’aqualina in bocca.

-un repas italien avec Le carnet de cuisine de la Maremma toscana de Donatella Dardani

– conférence, débat avec le P.E.N. club sur le thème de la Liberté d’expression en Europe et en Méditerranée

– Collaboration avec l’Institut du Monde Arabe sur le thème de « l’humour dans le livre Méditerranéen » qui se fera sous forme de présentation en librairie, de dédicace et de débat

– Participation du centre culturel tchèque, du centre Calouste Gulbenkian, de la maison d’Europe et d’Orient , de la Maison Jean Monet, du Maghreb du film, de Marsa éditions, de la bibliothèque nationale de Luxembourg, de Gibert Joseph, de la Libreria, du café turinois le Miroglio, de la Librarie Polonaise, de la Librairie de Paris, de la Librairie de La Main, de la librairie Whs Smith, de la Librairie Chemins en Pages, de la librairie Chandeigne ainsi que de la librairie Tome Dom.

–  » Histoire sans parole  » : Les Journées du Livre Européen ont lancé « Histoire sans parole ». Cela fait participer les élèves qui imaginent le titre et le sujet d’un livre dans leur langue maternelle. Cela ayant pour but de découvrir des visions spécifiques des Européens de différentes nationalités sur les questions d’Europe et de Méditerranée, de renforcer les liens entre les Européens et de motiver les jeunes Européens à s’intéresser aux problématiques de la construction de l’Europe et à la Méditerranée.

– Les « Coup de Cœur » : Depuis 2010, nous avons créé les « Coups de Cœur » des Journées du Livre Européen. Les libraires ou organisateurs des Journées du Livre Européen mettent en valeur les livres qu’ils trouvent particulièrement intéressants sur le thème du livre européen ou sur des sous-thèmes : gastronomie, la Méditerranée… Lire la suite et partager »