Films, Manifestations, Radio : émissions 2014, Rencontres, débats ...

Les frontières : lignes de partage du monde ou points de cristallisation d’un apartheid économique.

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Ecoutez l’émission du 6 janvier avec Marie Poinsot, Catherine Wihtol de Wenden, Anne Luthaud, Yvan Gastaut, Jonathan Millet
ceutaSi certaines frontières s’estompent devenant de simples routes que l’on traverse aisément pour faire des allers-retours, d’autres, au contraire, sont des barrières infranchissables que les migrants tentent de passer au péril de leur vie. Depuis une décennie, la mondialisation n’a pas libéré les frontières qui se sont multipliées. Chaque frontière inclue sa propre logique, son périmètre et surtout ses outils de contrôle. Certaines sont imaginaires, inscrites dans le rapport à l’altérité, d’autres sont bien concrètes, traduisant un rapport de force conforté par la loi et certaines dont  renforcées par un véritable arsenal, comme c’est le cas en Europe avec Frontex. Ces points de passage restreignent de plus en plus la liberté de circulation des hommes et des femmes qui fuient des situations politique, économique ou écologique, désastreuses pour survivre ou aller chercher un meilleur destin ailleurs. Certaines frontières laissent les hommes en transit permanent.
Catherine Wihtol de Wenden, politologue et directrice de recherches au CERI et Yvan Gastaut (en direct depuis Nice), historien et chercheur associé à l’Urmis  tous deux coordinateurs du dossier consacré aux frontières de la revue Hommes et Migrations, évoquent les modes opératoires de ces frontières contemporaines et leurs conséquences sur les territoires, les populations et les politiques publiques des pays qu’elles bordent. Jonathan Millet, coréalisateur du documentaire « Ceuta, douce prison » (en salles le 29 janvier) qui suit les trajectoires de cinq migrants dans l’enclave espagnole de Ceuta, au nord du Maroc, nous apporte un éclairage rare et précieux sur les frontières du point de vue de ceux dont elles freinent le destin. Anne Luthaud, déléguée générale du Groupe de recherches et d’essais cinématographiques (GREC) présente la résidence du Grec au Musée de l’histoire de l’Immigration sur le thème des frontières Lire la suite et partager »

Films, Livres, Manifestations, Radio : émissions 2013, Rencontres, débats ...

Pop Yoga, une expérience de la passion selon Pacôme Thiellement.

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popyogaL’eilm, en arabe ancien désigne le savoir particulier des signes, des forces du vent, des reliefs mouvants du territoire, qui permet aux nomades de se déplacer dans le désert sans se perdre. Tel un maître en cette « science » rare et précieuse, Pacôme Thiellement, à travers une observation minutieuse de l’iconographie et de l’idéologie véhiculées par certains artistes ou œuvres de la culture populaire du XXe siècle et en développant une analyse fine des médiums qui nous les font connaitre (télévision, chanson, cinéma, séries télévisées), nous propose dans Pop Yoga une lecture « par le haut » de notre monde. Ou peut être en invente-il un autre.

Sa méthode : plonger, en apnée, dans ses « sujets » jusqu’à connaitre par cœur leurs œuvres et leurs vies et pouvoir, au delà de la simple exégèse, nous donner une analyse tellement reliée au monde contemporain dans tous ses aspects et en telle résonance avec les « transversaux » de l’âme humaine, qu’elle nous concerne et forcément nous touche. lire la suite et partager

Emissions en partenariat avec la revue "Hommes et Migrations", Films, Livres, Manifestations, Radio : émissions 2013, Rencontres, débats ...

Egalité : 30 ans qu’on nous fait marcher ?

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Ecoutez l’émission 2 décembre avec Nadia Hathroubi-Safsaf, Marilaure Mahé, Ahmed Boubeker, Mohammed Ouaddane et Marie poinsot

marche-egaliteLors de l’émission du 2 décembre 2013 en partenariat avec la revue Hommes et Migrations, avec Marie Poinsot (rédactrice en chef de la revue H&M) nous analysons la commémoration des 30 ans de la  marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983. Que sont les enfants des marcheurs devenus, connaissent-ils les luttes de leurs parents ? Quel sens peut avoir une telle commémoration dans la société actuelle? Que demandaient les marcheurs de 83, puis ceux du mouvement convergence en 1984 ? Quid du « hold-up » de SOS racisme sur le mouvement ? Pour nous éclairer sur le sujet, Nadia Hathroubi-Safsaf, rédactrice en chef du Courrier de l’Atlas et auteure de « La longue Marche pour l’égalité » (Ed. Les points sur les i), qui retrace l’histoire de la marche et ses prolongements actuels ; Marilaure Mahé, marcheuse et auteure de En marche (roman, Ed Sokrys) qui apporte son témoignage personnel sur la réalité et la perception du mouvement à l’époque et analysera sa prise en compte (ou pas) au cours des décennies suivantes ; Mohammed Ouaddane, coordonnateur du réseau Mémoires-histoire en Île-de-France et membre du collectif national pour l’égalité des droits et la justice pour tou-te-s, qui appelle à un rassemblement à Paris le samedi 7 décembre et travaille à un programme comportant des propositions concrètes pour qu’enfin la France devienne un pays démocratique qui  n’exclut aucun de ses citoyens. Dans un entretien réalisé par Marie Poinsot, Ahmed Boubeker, sociologue à l’Université de Saint-Etienne, Centre max Weber, et contributeur du dossier chroniques sur La Marche dans le prochain numéro de Hommes et Migrations regrette que la mise en avant de la « lutte contre le racisme », une notion abstraite et consensuelle, ait occulté les légitimes revendications d’égalité de droits et de traitement   qui étaient celle des premiers marcheurs. Des extrait de l’excellent documentaire Lire la suite et partager »

Films, Radio : émissions 2013, Rencontres, débats ...

Proche-Orient, ce que peut le cinéma !

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affichefestivalLa sixième édition de cette biennale consacrée à la découverte de films palestiniens, israéliens, libanais, iraniens, irakiens, égyptiens, libyens et syriens, se tient jusqu’au 8 décembre à Paris au cinéma Les trois Luxembourg. Le festival « Proche-orient, ce que peut le cinéma« , fondé par l’infatigable Janine Halbreich Euvrard, avec Carol Shyman, il y a plus d’une décennie pour tenter de contrebalancer les fantasmes et autres caricatures véhiculés par le traitement médiatique du conflit israëlo-palestinien poursuit aujourd’hui ce travail en élargissant le champ à l’ensemble du Proche-orient. Dédié cette année à la mémoire de Stéphane Hessel, qui l’a toujours soutenu, et parrainé depuis sa création par Leila Shahid, Dominique Vidal et Michel Warschawsky, l’événement est l’occasion de voir une quarantaine de documentaires, qui ont pour parti-pris d’aborder la situation géopolitique de la région par le quotidien de ceux qui y vivent. Favorisant ainsi la possibilité d’une identification ils ouvrent la voie à une approche sensible et concrète des problématiques, qui sont ensuite, chaque soir, développées au cours de  débats orchestrés par Dominique Vidal qui  nous en détaille le contenu dans cette émission.

Ainsi lors de l’ouverture était projeté A world not ours, de Mahdi Fleifel, le portrait à la fois world_not_ours_postertendre et sans concession  de trois générations d’exilés dans le camp de réfugiés d’Ain el-Hilweh, dans le sud du Liban, construit à la hâte en 1948 qui abrite aujourd’hui 70.000 réfugiés dans un km². Basé sur une multitude d’enregistrements personnels, les archives de la famille, et des séquences historiques, le film, motivé par l’histoire personnel du réalisateur qui a vécu dans le camp lorsqu’il était enfant,  est une étude sensible et éclairante de l’appartenance, de l’amitié et de la famille dans la vie de ceux pour qui la dépossession est la norme, et la nostalgie leurs vies quotidiennes. A world not ours a remporté de nombreux prix dans les festivals, et notamment le Peace Film Prize à Berlin 2013. La sortie du film en salles est prévue cette semaine mais hélas, sa distributrice en France, Amel Lacombes (Eurozoom), compte sur les doigts d’une seule main les salles qui ont accepté de le montrer. Censure ? Mépris ? Il s’agit plutôt d’indifférence… Au sens littéral du terme, puisque les programmateurs semblent porter un regard global sur tous les documentaires issus de cette région du monde, sans chercher à les distinguer ni à comprendre leurs spécificités. Comme si si toutes les productions se valaient et étaient interchangeables… Et justement le Festival Proche-orient, ce que peut le cinéma est là pour aiguiser et éduquer notre regard. A travers cet exemple, on comprend encore mieux son impérieuse nécessité ! Lire la suite et partager »

Films, Livres, Radio : émissions 2013

Louis Joinet : homme de foi et de loi !

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Louis-JoinetLe parcours de Louis Joinet qui nous livre ses souvenir dans « Mes raisons d’Etat, mémoires d’un épris de justice » (aux éditions La découverte), est remarquable tant par son éclectisme que par sa remarquable cohérence. Après une enfance marquée par la Seconde Guerre Mondiale, l’Occupation et les bombardements à Nevers, où ses parents tiennent une épicerie, le jeune homme arrive à Paris, au début des années 1950, où il devient l’un des premiers éducateurs de rue pour enfants en difficulté. Appelé sous les drapeaux pendant la Guerre d’Algérie, Louis Joinet, affecté à l’enseignement des sous-officiers de carrière, vivra des moments dont il n’aura de cesse de tirer des enseignements tout au long de sa vie et de sa carrière. En mars 1961, il retourne à Paris, où il étudie le droit et intègre l’école nationale de la magistrature en décembre 1963. En stage à l’instruction au TGI de Paris, il participera, aux côtés du juge Zollinger, à la plus grande partie de l’affaire Ben Barka.

Passionné de droit, qu’il s’acharnera toujours à faire coïncider avec la justice,  il fonde, avec d’autres, le syndicat de la magistrature avec pour ambition d’informer le grand public sur le fonctionnement de la justice, et de restaurer la confiance des citoyens envers l’institution judiciaire. Cela conduit Louis Joinet à dénoncer le mystère qui entoure  l’administration pénitentiaire lorsque des émeutes éclatent en 1972 dans les prisons françaises.

Au fil des pages de son livre, on découvre en homme fidèle à ses amis, ceux des la Revue Esprit comme Foucault ou les saltimbanques, comme Ariane Mouchkine du Théatre du soleil et très soucieux de ne jamais décevoir Germaine, la femme de sa vie, une médecin militante au caractère aussi généreux que passionné.  Pour cet homme dont l’intégrité, jamais, n’a été prise en défaut, tirer de chaque expérience des enseignements qu’il met au service de tous est quelque chose de naturel ! Lire la suite et partager »

concert, Emissions en partenariat avec la Cimade, Expositions, Films, Radio : émissions 2013, Rencontres, débats ..., Théâtre

Migrant’scène 2013 : pleins feux sur les femmes migrantes !

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migrant-scene2013Organisé chaque année par la Cimade, le festival Migrant’ scène, se tient à la Maison des métallos du 15 novembre au 1er décembre.Cet évènement alliant création artistique et réflexion à travers des expositions, concert, représentations théâtrales, projections de films, performances et débats met cette année les femmes migrantes à l’honneur. Elles sont 100 millions dans le monde. Et, bien que  49% des migrants soient des femmes, celles ci sont largement invisibles. Or, souvent, contrairement aux idées reçues elle sont d’autant plus déterminées que le chemin migratoire a été éprouvant, d’autant plus actives qu’elles doivent prouver encore davantage que les hommes, d’autant plus fortes que leur situation et de femme et de migrante les rend plus vulnérables aux discriminations et injustices sociales. Elles existent et agissent pour et par elles-mêmes, tributaires de notre incapacité collective à penser la complexité et la diversité de leurs situations et parcours de vie privée et professionnelle ! Lire la suite et partager »

Films, Radio : émissions 2013

Les jours heureux, ou les enjeux politiques du Conseil National de la Résistance.

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affiche_les-jours-heureuxEn salles depuis le 6 novembre, Les jours heureux est un film à voir absolument car il nous prouve que d’une situation réputée inextricable, voire désespérée, peut sortir un monde nouveau dont on oserait à peine rêver !

A travers les témoignages de grands résistants, des images d’archives rares et l’éclairage d’historiens, Gilles Perret nous livre ici un documentaire édifiant qui retrace l’histoire politique, trop peu connue car pas enseignée de la résistance et surtout le contenu révolutionnaire du programme du Conseil Nation de la résistance qui fut mis en œuvre à la libération. Une véritable révolution sociale servie par un Etat garant de l’intérêt général, qui tranche avec les faibles ambitions des hommes politiques d’aujourd’hui, que le réalisateur savoyard est allé interviewer.En effet, bien que les hommes politiques de tous bords aient tous évoqué le programmes du CNR dans leurs discours, dès que souhaite mettre en parallèle leurs actions et le contenu de ce texte, certains se braquent… Lire la suite et partager »

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« La dette » démystifiée !

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film-dette

L’excellent documentaire de Sophie Mitrani et Nicolas Ubelmann, « La dette », est conçu principalement autour de ces questions : d’où vient la dette et d’où vient la monnaie ?Quelles logiques et quels intérêts se cachent derrière ces mots ? Fruit de trois années d’enquête, le film tente de répondre à ces questions et montre comment le privilège de la création de monnaie a peu à peu été pris en main par les banques au détriment des Etats. En effet, au cœur de la « crise » dont on nous rappelle sans cesse qu’elle menacerai  l’édifice européen, sa monnaie et l’avenir de ses peuples, il y a ce qu’on appelle « la dette publique ». Pas un jour qui passe sans que l’on évoque les risques mortels portés par ce monstre menaçant notre avenir proche. Incongrues, excessives, nos dépenses publiques alimenteraient une dette exponentielle pouvant désormais exploser d’un jour à l’autre. Face à ce scénario catastrophe, depuis plus de 20 ans en Europe, la réponse des élites économiques, la fameuse troïka, a pour nom « austérité » : réduire les dépenses, trouver de nouvelles recettes en privatisant partout où c’est possible les services publics afin de réaliser des économies monétaires à court terme.

Pour tenter d’expliquer, de démystifier la dette et de proposer de solutions alternatives à la politique délétère présentée comme inéluctables, les réalisateurs ont fait appel à des universitaires, des économistes, sociologues, historien, citoyens, ministre, hommes politiques ou autres tels Benjamin Coriat, Pascal Canfin, Bernard Maris,  Patrick Viveret, Marie-Louise Duboin, Renaud Vivien,  Jean-Pierre Brard, Dominique Hollard, Christian Chavagneux, Gérard Foucher, Pierre Roba, Philippe Murer, Laure Quennouelle-Corre. A voir absolument ! Lire la suite et partager »

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L’exil chilien en France : souvenir d’un temps où notre pays savait encore accueillir !

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chiliens
Notre émission de  rentrée en partenariat avec la revue Hommes et Migrations est consacrée à l’immigration chilienne. Le coup d’État du 11 septembre 1973, qui chassé du pouvoir le gouvernement d’Unité populaire et provoqué la mort de Salvador Allende, le seul président marxiste démocratiquement élu, a marqué le début de l’exode pour des milliers de Chiliens fuyant la répression et la dictature sanglante d’Augusto Pinochet. Depuis 1973, ils sont entre 10 000 et 15 000 à avoir rejoint le territoire français pour y trouver refuge. Quarante ans après, que nous reste-il de cette histoire terrible à travers la transmission de la mémoire de l’exil aux enfants puis aux petits-enfants de ces Chiliens ? Comment la société française a-t-elle  accueilli à l’époque ces personnes en quête d’un asile ?

Pour évoquer cette migration à dominante politique, intellectuelle et artistique, Raul Morales La Mura, sociologue et chercheur au Laboratoire Lorrain en Sciences Sociales analyse la place de la France dans l’accueil des exilés latino-américains en Europe, et Fanny Jedlicki, Enseignante-chercheuse en sociologie à l’Université du Havre nous parle des enfants d’exilés chiliens ayant vécu à l’ombre d’un retour hypothétique à la chute de la dictature (un tiers des exilés repartiront effectivement) et montre comment cette mémoire s’est transmise entre générations.

Eric Facon, photographe et membre du collectif Le Bar Floréal expose dans la galerie située dans le XXe arrondissement de Paris une série de photographies intitulées « Hijos del exilio / enfants de l’exil », 23 portraits de filles et fils d’exilés chiliens et des paysages urbains de Paris et de Santiago du Chili, nous parle de son travail. Cette série est éditée, dans un très bel ouvrage, format passeport, par Créaphis éditions, où elle est accompagnée de courts témoignages des personnes photographies, réalisés, en deux temps (il y a dix ans puis cette année, pour les 40 ans de cet exil) par le photographe en collaboration avec le journaliste Diego Olivares.

L’actualité culturelle est artistique autour de cette date anniversaire est commentée par Eduardo Olivares, responsable de La Francolatina, site Internet qui se veut une « passerelle » entre les peuples et les histoires et qui lance Lire la suite et partager »

Films, Radio : émissions 2013

Michelin : du paternalisme d’une usine familiale au capitalisme sauvage

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michelin

Le documentaire de Paule Muxel, Bertrand de Solliers, « le monde selon Michelin » raconte comment, à la fin du XIXe siècle, deux frères, deux parisiens, un artiste peintre et un petit industriel, s’engagent dans la remise à flot d’une industrie familiale au bord de la faillite en Auvergne. Ainsi débute l’incroyable saga des frères Michelin, Édouard l’artiste se révélant un industriel averti, innovateur, et son frère André un des initiateurs fécond de la publicité et du marketing international moderne. Tous les deux sont des précurseurs, des visionnaires dans leur temps, et pas seulement dans le pneumatique, mais l’aviation, l’organisation des routes, l’avenir de l’automobile, la célèbre Micheline, jusqu’aux produits de pointe qui aujourd’hui équipent la NASA, Boeing, Airbus… Lire la suite et partager »