Téléchargez l’émission du 6 janvier avec Marie Poinsot, Catherine Wihtol de Wenden, Anne Luthaud, Yvan Gastaut, Jonathan Millet
Ecoutez l’émission du 6 janvier avec Marie Poinsot, Catherine Wihtol de Wenden, Anne Luthaud, Yvan Gastaut, Jonathan Millet
Si certaines frontières s’estompent devenant de simples routes que l’on traverse aisément pour faire des allers-retours, d’autres, au contraire, sont des barrières infranchissables que les migrants tentent de passer au péril de leur vie. Depuis une décennie, la mondialisation n’a pas libéré les frontières qui se sont multipliées. Chaque frontière inclue sa propre logique, son périmètre et surtout ses outils de contrôle. Certaines sont imaginaires, inscrites dans le rapport à l’altérité, d’autres sont bien concrètes, traduisant un rapport de force conforté par la loi et certaines dont renforcées par un véritable arsenal, comme c’est le cas en Europe avec Frontex. Ces points de passage restreignent de plus en plus la liberté de circulation des hommes et des femmes qui fuient des situations politique, économique ou écologique, désastreuses pour survivre ou aller chercher un meilleur destin ailleurs. Certaines frontières laissent les hommes en transit permanent.
Catherine Wihtol de Wenden, politologue et directrice de recherches au CERI et Yvan Gastaut (en direct depuis Nice), historien et chercheur associé à l’Urmis tous deux coordinateurs du dossier consacré aux frontières de la revue Hommes et Migrations, évoquent les modes opératoires de ces frontières contemporaines et leurs conséquences sur les territoires, les populations et les politiques publiques des pays qu’elles bordent. Jonathan Millet, coréalisateur du documentaire « Ceuta, douce prison » (en salles le 29 janvier) qui suit les trajectoires de cinq migrants dans l’enclave espagnole de Ceuta, au nord du Maroc, nous apporte un éclairage rare et précieux sur les frontières du point de vue de ceux dont elles freinent le destin. Anne Luthaud, déléguée générale du Groupe de recherches et d’essais cinématographiques (GREC) présente la résidence du Grec au Musée de l’histoire de l’Immigration sur le thème des frontières Lire la suite et partager
A lire et faire lire !
Créé en 1960 à l'initiative de François Cavanna et du professeur Choron, Hara Kiri, journal bête et méchant, accueillit dans ses pages quantité de dessinateurs parmi les plus grands (Fred, Gébé, Topor, Cabu, Wolinski, Reiser, mais aussi Moebius, Lefred Thouron ou Vuillemin entre autres). Leurs dessins - provocateurs, poétiques, absurdes, scatologiques… - furent pour une grande partie responsables du succès du subversif mensuel.
Unes de magazine, illustrations intérieures, caricatures… Retrouvez une compilation de ces trésors d’humour dans cette précieuse anthologie ! Une histoire du dessin de presse à travers le prisme de Hara Kiri, et un beau livre à la gloire d’une époque et d’un ton aujourd’hui révolus.
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Emissions de Radio
Vive la télé bidon… à Avignon !
Vive la télébidon !
Pamphlet clownesque
Du 3 au 26 juillet à 17h
Au cinema Utopia République
5 rue FiguièreRéservations au :
06 71 15 22 46
Cette nouvelle création décrypte avec un humour sans concession de vraies séquences télévisuelles. Des talk shows pseudo politiques à la télé réalité, chacun en prend pour son grade et se retrouve habillé pour pas mal d’hivers. « La télévision c’est comme un iceberg. Le plus important ne se voit pas ! »
Rafaële Arditti continue de s'intéresser à ce qui sonne faux, ce qui marche de travers, et surtout ce qui la met en colère ! Par exemple, à chaque fois qu'elle allume la télévision... Et pour sortir de cette morosité du petit écran soit-disant brillant, la clowne partage avec nous la revanche qu'elle a mijotée : elle dézingue les vrais textes de la télé et nous venge en montrant que sous couvert de nous divertir, certaines émissions propagent des idées bien nauséabondes...Au point de nous influencer dans l'isoloir ?
A voir absolument !
Les nouveaux Chiens de garde, fidèles à leur niche, justifient l’austérité pour le peuple et défendent les privilèges pour les riches. Offrez-vous un vaccin, avec le film de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat. Un DVD à diffuser partout, dans votre association, votre syndicat, votre parti, pour que les esprits, aiguisés, résistent mieux à la propagande.
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Téléchargez l’émission du 16 décembre avec Pacôme Thiellement
Ecoutez l’émission du 16 décembre avec Pacôme Thiellement
L’eilm, en arabe ancien désigne le savoir particulier des signes, des forces du vent, des reliefs mouvants du territoire, qui permet aux nomades de se déplacer dans le désert sans se perdre. Tel un maître en cette « science » rare et précieuse, Pacôme Thiellement, à travers une observation minutieuse de l’iconographie et de l’idéologie véhiculées par certains artistes ou œuvres de la culture populaire du XXe siècle et en développant une analyse fine des médiums qui nous les font connaitre (télévision, chanson, cinéma, séries télévisées), nous propose dans Pop Yoga une lecture « par le haut » de notre monde. Ou peut être en invente-il un autre.
Sa méthode : plonger, en apnée, dans ses « sujets » jusqu’à connaitre par cœur leurs œuvres et leurs vies et pouvoir, au delà de la simple exégèse, nous donner une analyse tellement reliée au monde contemporain dans tous ses aspects et en telle résonance avec les « transversaux » de l’âme humaine, qu’elle nous concerne et forcément nous touche. lire la suite et partager
Téléchargez l’émission du 2 décembre avec Nadia Hathroubi-Safsaf, Marilaure Mahé, Ahmed Boubeker, Mohammed Ouaddane et Marie poinsot
Ecoutez l’émission 2 décembre avec Nadia Hathroubi-Safsaf, Marilaure Mahé, Ahmed Boubeker, Mohammed Ouaddane et Marie poinsot
Lors de l’émission du 2 décembre 2013 en partenariat avec la revue Hommes et Migrations, avec Marie Poinsot (rédactrice en chef de la revue H&M) nous analysons la commémoration des 30 ans de la marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983. Que sont les enfants des marcheurs devenus, connaissent-ils les luttes de leurs parents ? Quel sens peut avoir une telle commémoration dans la société actuelle? Que demandaient les marcheurs de 83, puis ceux du mouvement convergence en 1984 ? Quid du « hold-up » de SOS racisme sur le mouvement ? Pour nous éclairer sur le sujet, Nadia Hathroubi-Safsaf, rédactrice en chef du Courrier de l’Atlas et auteure de « La longue Marche pour l’égalité » (Ed. Les points sur les i), qui retrace l’histoire de la marche et ses prolongements actuels ; Marilaure Mahé, marcheuse et auteure de En marche (roman, Ed Sokrys) qui apporte son témoignage personnel sur la réalité et la perception du mouvement à l’époque et analysera sa prise en compte (ou pas) au cours des décennies suivantes ; Mohammed Ouaddane, coordonnateur du réseau Mémoires-histoire en Île-de-France et membre du collectif national pour l’égalité des droits et la justice pour tou-te-s, qui appelle à un rassemblement à Paris le samedi 7 décembre et travaille à un programme comportant des propositions concrètes pour qu’enfin la France devienne un pays démocratique qui n’exclut aucun de ses citoyens. Dans un entretien réalisé par Marie Poinsot, Ahmed Boubeker, sociologue à l’Université de Saint-Etienne, Centre max Weber, et contributeur du dossier chroniques sur La Marche dans le prochain numéro de Hommes et Migrations regrette que la mise en avant de la « lutte contre le racisme », une notion abstraite et consensuelle, ait occulté les légitimes revendications d’égalité de droits et de traitement qui étaient celle des premiers marcheurs. Des extrait de l’excellent documentaire Lire la suite et partager »
Téléchargez l’émission du 2 décembre avec Janine Halbreich Euvrard,Carol Shyman, Dominique Vidal et Amel Lacombes
Ecoutez l’émission du 2 décembre avec Janine Halbreich Euvrard,Carol Shyman, Dominique Vidal et Amel Lacombes
La sixième édition de cette biennale consacrée à la découverte de films palestiniens, israéliens, libanais, iraniens, irakiens, égyptiens, libyens et syriens, se tient jusqu’au 8 décembre à Paris au cinéma Les trois Luxembourg. Le festival « Proche-orient, ce que peut le cinéma« , fondé par l’infatigable Janine Halbreich Euvrard, avec Carol Shyman, il y a plus d’une décennie pour tenter de contrebalancer les fantasmes et autres caricatures véhiculés par le traitement médiatique du conflit israëlo-palestinien poursuit aujourd’hui ce travail en élargissant le champ à l’ensemble du Proche-orient. Dédié cette année à la mémoire de Stéphane Hessel, qui l’a toujours soutenu, et parrainé depuis sa création par Leila Shahid, Dominique Vidal et Michel Warschawsky, l’événement est l’occasion de voir une quarantaine de documentaires, qui ont pour parti-pris d’aborder la situation géopolitique de la région par le quotidien de ceux qui y vivent. Favorisant ainsi la possibilité d’une identification ils ouvrent la voie à une approche sensible et concrète des problématiques, qui sont ensuite, chaque soir, développées au cours de débats orchestrés par Dominique Vidal qui nous en détaille le contenu dans cette émission.
Ainsi lors de l’ouverture était projeté A world not ours, de Mahdi Fleifel, le portrait à la fois tendre et sans concession de trois générations d’exilés dans le camp de réfugiés d’Ain el-Hilweh, dans le sud du Liban, construit à la hâte en 1948 qui abrite aujourd’hui 70.000 réfugiés dans un km². Basé sur une multitude d’enregistrements personnels, les archives de la famille, et des séquences historiques, le film, motivé par l’histoire personnel du réalisateur qui a vécu dans le camp lorsqu’il était enfant, est une étude sensible et éclairante de l’appartenance, de l’amitié et de la famille dans la vie de ceux pour qui la dépossession est la norme, et la nostalgie leurs vies quotidiennes. A world not ours a remporté de nombreux prix dans les festivals, et notamment le Peace Film Prize à Berlin 2013. La sortie du film en salles est prévue cette semaine mais hélas, sa distributrice en France, Amel Lacombes (Eurozoom), compte sur les doigts d’une seule main les salles qui ont accepté de le montrer. Censure ? Mépris ? Il s’agit plutôt d’indifférence… Au sens littéral du terme, puisque les programmateurs semblent porter un regard global sur tous les documentaires issus de cette région du monde, sans chercher à les distinguer ni à comprendre leurs spécificités. Comme si si toutes les productions se valaient et étaient interchangeables… Et justement le Festival Proche-orient, ce que peut le cinéma est là pour aiguiser et éduquer notre regard. A travers cet exemple, on comprend encore mieux son impérieuse nécessité ! Lire la suite et partager »
Téléchargez l’émission du 18 novembre avec Louis Joinet
Téléchargez l’émission du 18 novembre avec Louis Joinet
Le parcours de Louis Joinet qui nous livre ses souvenir dans « Mes raisons d’Etat, mémoires d’un épris de justice » (aux éditions La découverte), est remarquable tant par son éclectisme que par sa remarquable cohérence. Après une enfance marquée par la Seconde Guerre Mondiale, l’Occupation et les bombardements à Nevers, où ses parents tiennent une épicerie, le jeune homme arrive à Paris, au début des années 1950, où il devient l’un des premiers éducateurs de rue pour enfants en difficulté. Appelé sous les drapeaux pendant la Guerre d’Algérie, Louis Joinet, affecté à l’enseignement des sous-officiers de carrière, vivra des moments dont il n’aura de cesse de tirer des enseignements tout au long de sa vie et de sa carrière. En mars 1961, il retourne à Paris, où il étudie le droit et intègre l’école nationale de la magistrature en décembre 1963. En stage à l’instruction au TGI de Paris, il participera, aux côtés du juge Zollinger, à la plus grande partie de l’affaire Ben Barka.
Passionné de droit, qu’il s’acharnera toujours à faire coïncider avec la justice, il fonde, avec d’autres, le syndicat de la magistrature avec pour ambition d’informer le grand public sur le fonctionnement de la justice, et de restaurer la confiance des citoyens envers l’institution judiciaire. Cela conduit Louis Joinet à dénoncer le mystère qui entoure l’administration pénitentiaire lorsque des émeutes éclatent en 1972 dans les prisons françaises.
Au fil des pages de son livre, on découvre en homme fidèle à ses amis, ceux des la Revue Esprit comme Foucault ou les saltimbanques, comme Ariane Mouchkine du Théatre du soleil et très soucieux de ne jamais décevoir Germaine, la femme de sa vie, une médecin militante au caractère aussi généreux que passionné. Pour cet homme dont l’intégrité, jamais, n’a été prise en défaut, tirer de chaque expérience des enseignements qu’il met au service de tous est quelque chose de naturel ! Lire la suite et partager »
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Organisé chaque année par la Cimade, le festival Migrant’ scène, se tient à la Maison des métallos du 15 novembre au 1er décembre.Cet évènement alliant création artistique et réflexion à travers des expositions, concert, représentations théâtrales, projections de films, performances et débats met cette année les femmes migrantes à l’honneur. Elles sont 100 millions dans le monde. Et, bien que 49% des migrants soient des femmes, celles ci sont largement invisibles. Or, souvent, contrairement aux idées reçues elle sont d’autant plus déterminées que le chemin migratoire a été éprouvant, d’autant plus actives qu’elles doivent prouver encore davantage que les hommes, d’autant plus fortes que leur situation et de femme et de migrante les rend plus vulnérables aux discriminations et injustices sociales. Elles existent et agissent pour et par elles-mêmes, tributaires de notre incapacité collective à penser la complexité et la diversité de leurs situations et parcours de vie privée et professionnelle ! Lire la suite et partager »
Téléchargez l’émission du 4 novembre avec Gilles Perret
Écoutez l’émission du 4 novembre avec Gilles Perret
En salles depuis le 6 novembre, Les jours heureux est un film à voir absolument car il nous prouve que d’une situation réputée inextricable, voire désespérée, peut sortir un monde nouveau dont on oserait à peine rêver !
A travers les témoignages de grands résistants, des images d’archives rares et l’éclairage d’historiens, Gilles Perret nous livre ici un documentaire édifiant qui retrace l’histoire politique, trop peu connue car pas enseignée de la résistance et surtout le contenu révolutionnaire du programme du Conseil Nation de la résistance qui fut mis en œuvre à la libération. Une véritable révolution sociale servie par un Etat garant de l’intérêt général, qui tranche avec les faibles ambitions des hommes politiques d’aujourd’hui, que le réalisateur savoyard est allé interviewer.En effet, bien que les hommes politiques de tous bords aient tous évoqué le programmes du CNR dans leurs discours, dès que souhaite mettre en parallèle leurs actions et le contenu de ce texte, certains se braquent… Lire la suite et partager »
Téléchargez l’émission du 30 septembre avec Sophie Mitrani et Gerard Foucher
Écoutez l’émission du 30 septembre avec Sophie Mitrani et Gerard Foucher
L’excellent documentaire de Sophie Mitrani et Nicolas Ubelmann, « La dette », est conçu principalement autour de ces questions : d’où vient la dette et d’où vient la monnaie ?Quelles logiques et quels intérêts se cachent derrière ces mots ? Fruit de trois années d’enquête, le film tente de répondre à ces questions et montre comment le privilège de la création de monnaie a peu à peu été pris en main par les banques au détriment des Etats. En effet, au cœur de la « crise » dont on nous rappelle sans cesse qu’elle menacerai l’édifice européen, sa monnaie et l’avenir de ses peuples, il y a ce qu’on appelle « la dette publique ». Pas un jour qui passe sans que l’on évoque les risques mortels portés par ce monstre menaçant notre avenir proche. Incongrues, excessives, nos dépenses publiques alimenteraient une dette exponentielle pouvant désormais exploser d’un jour à l’autre. Face à ce scénario catastrophe, depuis plus de 20 ans en Europe, la réponse des élites économiques, la fameuse troïka, a pour nom « austérité » : réduire les dépenses, trouver de nouvelles recettes en privatisant partout où c’est possible les services publics afin de réaliser des économies monétaires à court terme.
Pour tenter d’expliquer, de démystifier la dette et de proposer de solutions alternatives à la politique délétère présentée comme inéluctables, les réalisateurs ont fait appel à des universitaires, des économistes, sociologues, historien, citoyens, ministre, hommes politiques ou autres tels Benjamin Coriat, Pascal Canfin, Bernard Maris, Patrick Viveret, Marie-Louise Duboin, Renaud Vivien, Jean-Pierre Brard, Dominique Hollard, Christian Chavagneux, Gérard Foucher, Pierre Roba, Philippe Murer, Laure Quennouelle-Corre. A voir absolument ! Lire la suite et partager »
Notre émission de rentrée en partenariat avec la revue Hommes et Migrations est consacrée à l’immigration chilienne. Le coup d’État du 11 septembre 1973, qui chassé du pouvoir le gouvernement d’Unité populaire et provoqué la mort de Salvador Allende, le seul président marxiste démocratiquement élu, a marqué le début de l’exode pour des milliers de Chiliens fuyant la répression et la dictature sanglante d’Augusto Pinochet. Depuis 1973, ils sont entre 10 000 et 15 000 à avoir rejoint le territoire français pour y trouver refuge. Quarante ans après, que nous reste-il de cette histoire terrible à travers la transmission de la mémoire de l’exil aux enfants puis aux petits-enfants de ces Chiliens ? Comment la société française a-t-elle accueilli à l’époque ces personnes en quête d’un asile ?
Pour évoquer cette migration à dominante politique, intellectuelle et artistique, Raul Morales La Mura, sociologue et chercheur au Laboratoire Lorrain en Sciences Sociales analyse la place de la France dans l’accueil des exilés latino-américains en Europe, et Fanny Jedlicki, Enseignante-chercheuse en sociologie à l’Université du Havre nous parle des enfants d’exilés chiliens ayant vécu à l’ombre d’un retour hypothétique à la chute de la dictature (un tiers des exilés repartiront effectivement) et montre comment cette mémoire s’est transmise entre générations.
Eric Facon, photographe et membre du collectif Le Bar Floréal expose dans la galerie située dans le XXe arrondissement de Paris une série de photographies intitulées « Hijos del exilio / enfants de l’exil », 23 portraits de filles et fils d’exilés chiliens et des paysages urbains de Paris et de Santiago du Chili, nous parle de son travail. Cette série est éditée, dans un très bel ouvrage, format passeport, par Créaphis éditions, où elle est accompagnée de courts témoignages des personnes photographies, réalisés, en deux temps (il y a dix ans puis cette année, pour les 40 ans de cet exil) par le photographe en collaboration avec le journaliste Diego Olivares.
L’actualité culturelle est artistique autour de cette date anniversaire est commentée par Eduardo Olivares, responsable de La Francolatina, site Internet qui se veut une « passerelle » entre les peuples et les histoires et qui lance Lire la suite et partager »
Téléchargez l’émission du 17 juin avec Paule Muxel et Bertrand de Solliers
Écoutez l’émission du 17 juin avec Paule Muxel et Bertrand de Solliers
Le documentaire de Paule Muxel, Bertrand de Solliers, « le monde selon Michelin » raconte comment, à la fin du XIXe siècle, deux frères, deux parisiens, un artiste peintre et un petit industriel, s’engagent dans la remise à flot d’une industrie familiale au bord de la faillite en Auvergne. Ainsi débute l’incroyable saga des frères Michelin, Édouard l’artiste se révélant un industriel averti, innovateur, et son frère André un des initiateurs fécond de la publicité et du marketing international moderne. Tous les deux sont des précurseurs, des visionnaires dans leur temps, et pas seulement dans le pneumatique, mais l’aviation, l’organisation des routes, l’avenir de l’automobile, la célèbre Micheline, jusqu’aux produits de pointe qui aujourd’hui équipent la NASA, Boeing, Airbus… Lire la suite et partager »
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