Ecoutez la chronique de Vincent Turban du 13 avril
1970, Marvin Gaye traverse une période de doute entachée par une sévère dépression suite au décès de sa partenaire de chant, Tammi Terrell.Pourtant, le chanteur remonte la pente et prend peu à peu conscience du monde qu’il l’entoure : corruption, désillusion, guerre du Viet Nam, pollution, drogue, pauvreté, écologie…
N’ayant plus le cœur à chanter des bluettes amoureuses pour le moment, il convoque 2 membres des Four Tops et composent ensembles une chanson, « What’s Going On ». Lire la suite et partager
A lire et faire lire !
Créé en 1960 à l'initiative de François Cavanna et du professeur Choron, Hara Kiri, journal bête et méchant, accueillit dans ses pages quantité de dessinateurs parmi les plus grands (Fred, Gébé, Topor, Cabu, Wolinski, Reiser, mais aussi Moebius, Lefred Thouron ou Vuillemin entre autres). Leurs dessins - provocateurs, poétiques, absurdes, scatologiques… - furent pour une grande partie responsables du succès du subversif mensuel.
Unes de magazine, illustrations intérieures, caricatures… Retrouvez une compilation de ces trésors d’humour dans cette précieuse anthologie ! Une histoire du dessin de presse à travers le prisme de Hara Kiri, et un beau livre à la gloire d’une époque et d’un ton aujourd’hui révolus.
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Emissions de Radio
Vive la télé bidon… à Avignon !
Vive la télébidon !
Pamphlet clownesque
Du 3 au 26 juillet à 17h
Au cinema Utopia République
5 rue FiguièreRéservations au :
06 71 15 22 46
Cette nouvelle création décrypte avec un humour sans concession de vraies séquences télévisuelles. Des talk shows pseudo politiques à la télé réalité, chacun en prend pour son grade et se retrouve habillé pour pas mal d’hivers. « La télévision c’est comme un iceberg. Le plus important ne se voit pas ! »
Rafaële Arditti continue de s'intéresser à ce qui sonne faux, ce qui marche de travers, et surtout ce qui la met en colère ! Par exemple, à chaque fois qu'elle allume la télévision... Et pour sortir de cette morosité du petit écran soit-disant brillant, la clowne partage avec nous la revanche qu'elle a mijotée : elle dézingue les vrais textes de la télé et nous venge en montrant que sous couvert de nous divertir, certaines émissions propagent des idées bien nauséabondes...Au point de nous influencer dans l'isoloir ?
A voir absolument !
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Méta
Ecoutez la chronique de Vincent Turban du 23 mars
1969, le Voodoo Child vit une année plutôt chaotique, sa formation The Jimi Hendrix Experience est en perte de vitesse, le guitariste est en mauvais terme avec son bassiste Noel Redding, furieux d’être devenu un faire valoir depuis l’enregistrement d’Electric Ladyland paru l’année précédente, et pour ne rien arranger Hendrix se fait pincer à sa descente d’avion avec quelques grammes de drogue à Toronto au mois de Mai. Lire la suite et partager »
Téléchargez la chronique de Vincent Turban du 27 octobre
Ecoutez la chronique de Vincent Turban du 27 octobre
Arlester « Dyke » Christian a obtenu sa place au panthéon de la musique afro-américaine grâce à l’emphase rythmique et hypnotique, au lieu de miser sur la mélodie. Premier artiste à utiliser le terme « funky » quelques temps avant James Brown, sa carrière fut météorique et dramatiquement courte.
Né vraisemblablement à Buffalo, état de New York en 1943, il devient bassiste en 1960 pour la formation locale Carl LaRue & His Crew, qui écume les bars et les clubs. Ils enregistreront un 45t vers 1963 sur le label KKC. 1964, le Crew est invité à jouer derrière le groupe vocal the O’ Jays et se baptise The Blazers, et en 1965 coup de théâtre, Dyke et 2 membres, J.V Hunt (saxophone) et Alvester « Pigs » Jacobs (guitariste) se retrouvent coincés à Phoenix, sans argent et lâchés par le reste de l’orchestre qui n’avait pas pu les ramener sur la East Coast.
Accusant le coup mais sans se démonter bien au contraire, Christian se remet en selle et reforme The Blazers avec de nouvelles troupes. Jeunes et plein de talents, ces derniers développent une forme cru et hypnotique de funk, basées sur les recherches sonores engendrées par James Brown. Ce résultat débouchera sur la réalisation de « Funky Broadway (Pt 1 & 2) » paru en Novembre 1966 sur le label Artco, distribué à échelle nationale par Original Sound. Se répandant comme une trainée de poudre, le succès de « Funky Broadway » va se diffuser jusqu’à la Big Apple, où Dyke joue sur la célèbre scène de l’Apollo. Lire la suite et partager »
Téléchargez la chronique de Vincent Turban du 20 octobre
Ecoutez la chronique de Vincent Turban du 20 octobre
Artiste originaire de Chocolate City alias Washigton D.C, ayant obtenu le statut de légende vivante dans le cercle des amateurs de rare funk grâce à son unique album paru chez GSF Records en 1973, Joe Quarterman quitte volontairement le music business afin de se consacrer à sa famille et à sa carrière d’architecte, pour revenir plus de 35 ans plus tard lors d’un come back très remarqué, avec à la clé une série de concerts dans notre hexagone, preuve que le funk se porte toujours à merveille.
Commençant son éducation musicale à l’église comme choriste pour divers formations vocales, il hérite du surnom de « Sir » au lycée au sein du groupe The Knights, puis accompagne un quartet féminin sous le nom de Sir Joe & The Maidens avec qui il enregistre quelques disques, passés inaperçus. Nous sommes alors au début des années 60.
Excellant également à la trompette en plus du chant, il intègre The Magnificient Seven, qui devient le groupe de tournée de Garnett Mimms. 1970, on le retrouve dans une formation jazz, le Orlando Smith Quintet qu’il quitte progressivement pour se concentrer sur son propre groupe Free Soul. Comprenant George « Jackie » Lee (guitare lead), Willie Parker (seconde guitare), Gregory Hammonds (basse), Charles Steptoe (batterie), Karissa Freeman (claviers) et Leon Rogers (cuivres). Lire la suite et partager »
Téléchargez la chronique de Vincent Turban du 13 octobre
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Le funk est une galaxie constituée d’étoiles stagnantes mais présentes depuis des années, mais aussi d’étoiles filantes qui traversent l’univers sans s’arrêter. C’est ici le cas avec le groupe Magnum qui grave cet unique album publié en 1974 pour le compte du label Phoenix Records. Un disque tiré à peu d’exemplaires et extrêmement recherché par les collectionneurs (n’espérez pas trouver un exemplaire, même en état moyen, à moins de 300 dollars).
Originaire de San Pedro en Californie, il nous est difficile d’obtenir des informations précises sur cette formation composée de 8 membres venant de l’école du jazz. Sur la pochette, on nous apprend que le leader répondant au nom de Michael Greene (claviers) est âgé de 16 ans, ce qui laisse supposer que la moyenne d’âge se situe entre 16 et 21 ans. Tous dotés d’une maturité musicale incroyable qui se ressent au cours des 7 titres qui composent » Fully Loaded « , la tessiture sonore est un joyeux mix de latin jazz, de soul psychédélique, de rock le tout ficelé dans un écrin funk de tout premier ordre. Lire la suite et partager »
Téléchargez la chronique de Vincent Turban du 15 septembre
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Formation suivant l’évolution naturelle de la musique noire à travers le temps, Brass Construction jouit d’une immense crédibilité grâce à son savoir faire musical hérité de plusieurs années de pratique de la scène. Véritable melting pot musical, dû en partie aux différentes origines de ses musiciens (Guyana, Trinidad, Jamaique), Brass Construction fait partie de ces groupes ayant injecté des rythmes antillais dans leur funk.
Véritable tête pensante, musicien multi-instrumentiste confirmé (flûte, steel drum, batterie, basse, claviers, guitare) et mélomane accompli Randy Muller, né en 1956, fonde au sein de la Gershwin Junior High School basée à Brooklyn, un quartet baptisé The Dynamics Souls aux influences jazz, latino et funky. Nous sommes alors en 1967. 2ans plus tard, lors d’un concours musical remporté, la jeune formation entre en contact avec le producteur Jeff Lane.
1972, avec l’arrivée de Joseph Arthur Wong (guitare), des trompettistes Morris Price et Wayne Parris et des saxophonistes Jesse Ward et Michael Grudge, The Dynamic Souls changent de nom et optent pour Brass Construction. Lire la suite et partager »
Téléchargez l’émission du 28 avril avec Sear, Gregory Protche et Vincent Turban
Ecoutez l’émission du 28 avril avec Sear, Gregory Protche et Vincent Turban
Vient de paraître aux éditions du Grigri, un portrait du fondateur du magazine Get Busy à travers la compilation exhaustive de ses « statuts » sur Facebook.
Verdict : ce type est un des plus fin analyste politique et sociologique actuel. Sa conversation avec Vincent Turban vous convaincra qu’il détient également une culture musicale aussi solide qu’éclectique… En plus, apparemment il plait aux filles (belles) et s’occupe bien de son gamin…
Donc, vous, les cadors, les médiocre et même les presque bons,quel que soit votre domaine d’influence, vous avez bien raison de ne pas vouloir côtoyer de trop près cet individu, encore moins de lui filer du taf… Il risquerait de vous faire de l’ombre, à tout points de vue !
Seul Grégory Protche, qui a compris depuis longtemps que les talents, parfois, se cumulent, pouvait avoir le courage et l’envie de faire imprimer les traces de génie qui habitent la grande carcasse de son pote, tout de « Fila » vêtu. Il l’a fait. Merci !
Téléchargez la chronique de Vincent Turban du 2 juin
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L’univers de la musique est déroutant, des groupes perdurent et bâtissent leurs carrières avec des disques de piètre qualité mais certains réussissent et sortent un seul et unique album de très haute facture. C’est ici le cas avec le groupe Exit 9 en 1975 avec « Straight Up », un opus extrêmement recherché depuis des années par les amateurs du genre et pouvant se monnayer en pressage original jusqu’à une centaine d’euros.
Formé à New-York City en 1973 et officiant en combo soul/rock sous le nom de « Qualified Funk », la formation s’étoffe avec une section cuivre. Dans la foulée, les producteurs John Jenkins et Modeste Clarke les prennent en charge, puis Qualified Funk devient Exit 9. Lire la suite et partager »
Téléchargez la chronique de Vincent Turban du 26 mai
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Formation composé de 8 musiciens officiant à New-York dès le début des 70’s dans la mouvance disco-funk alors en plein essor, Crown Heights Affair publie son premier Lp en 1974 pour la major RCA Records. Un album que je considère comme le meilleur d’eux-mêmes car le côté brut du funk est encore présent alors que les suivants sont à mes yeux dilués dans une soupe disco parfois indigeste.
Evoluant tout d’abord sous le nom de Nue Day Express pour se rebaptiser du nom d’un district de la Big Apple, Crown Heights Affair fut un groupe avant-gardiste car au même titre que Brass Construction (originaires eux aussi de New York), ils furent parmi les premiers à mixer le funk avec la musique disco (un genre inventé par 2 producteurs de Philadelphie Gamble & Huff) alors balbutiante.
Sous la houlette des producteurs Freida Nerangis et Britt Britton, Crowns Heights décroche un deal avec RCA qui déboule sur la réalisation de leur 1er album. Une pièce de choix et une merveille de groove solidement réalisé avec le savoir faire de nos funk brothers de choc. Les titres » Super Rod « , » Leave The Kids Alone » (qui obtiennent un succès local en single), » Streaking » et » You Can’t Bend My Super Rod sont des démonstrations souveraines dynamitées par des lignes de basses bien grasses, des guitares wah wah acérées, des cuivres soufflés fort et des patterns de batterie qui vous filent la fièvre funk sans demander votre reste.
Hélas non réédité à ce jour mais facilement trouvable en faisant un peu de crate digging, » Crown Heights Affair » fait partie de mes coup de cœur Lire la suite et partager »
Téléchargez la chronique de Vincent Turban du 19 mai
Ecoutez la chronique de Vincent Turban du 19 mai
Chanteur au timbre puissant, reconnu mondialement pour son tube anti-Vietnam “War” paru en 1970 sur le prestigieux label Motown, Edwin Starr décide de s’émanciper de l’empire de Berry Gordy en produisant lui-même son dernier grand album soul avant son virage disco, le trop méconnu « Free to be myself » paru en 1975 pour le compte du petit label Granite Records basé à Los Angeles.
Né Charles Hatcher le 21 Janvier 1942 à Nashville Tennessee, il grandit à Cleveland et parfait son éducation musicale en montant sa propre formation de doo-wop baptisé the Futures Tones en 1957. Après 2 ans à servir sous les drapeaux, il s’installe à Detroit en 1962 et sort divers titres pour le label Ric-Tic qui lui obtient son premier hit en 1965 avec « Agent 00 Soul ».
1968, Ric-Tic Records est racheté par Motown et Starr est immédiatement pris en charge par les grands noms de la Motown, dans la foulée « 25 Miles » parait en 1969 et fait de nouveau un tabac. Mais la reconnaissance du public viendra l’année suivante lorsque sa relecture d’un morceau des Temptations le fera enter au panthéon soul.
« War » est un hymne composé par Barrett Strong etNorman Whitfield contre le carnage orchestré au Vietnam. Carton plein car ce tube truste la première place du Billboard pendant 3 semaines consécutives et lancera pour de bon la carrière de Mr Starr. Lire la suite et partager »
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