Ecoutez la chronique de Vincent Turban du 24 novembre
Collectif de 7 musiciens aux origines panaméennes, cubaines, portoricaines et antillaises, jouant plus de 22 instruments différents (cuivres, claviers, guitares, conga, guiro, shekere, cowbell …), Mandrill fut au cours des années 70 un des groupes de funk les plus populaires de son temps.
Ils peuvent êtres considérés comme les précurseurs de la world music, grâce à leur cocktail explosif d’influences latino, jazz, rock, soul et funk, Mandrill est également le premier groupe à posséder une section cuivre et des percussions, contrairement à d’autres formations de la même époque.
Formé en 1968 à Bedford-Stuyvesant un quar Lire la suite et partager
A lire et faire lire !
Créé en 1960 à l'initiative de François Cavanna et du professeur Choron, Hara Kiri, journal bête et méchant, accueillit dans ses pages quantité de dessinateurs parmi les plus grands (Fred, Gébé, Topor, Cabu, Wolinski, Reiser, mais aussi Moebius, Lefred Thouron ou Vuillemin entre autres). Leurs dessins - provocateurs, poétiques, absurdes, scatologiques… - furent pour une grande partie responsables du succès du subversif mensuel.
Unes de magazine, illustrations intérieures, caricatures… Retrouvez une compilation de ces trésors d’humour dans cette précieuse anthologie ! Une histoire du dessin de presse à travers le prisme de Hara Kiri, et un beau livre à la gloire d’une époque et d’un ton aujourd’hui révolus.
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Emissions de Radio
Vive la télé bidon… à Avignon !
Vive la télébidon !
Pamphlet clownesque
Du 3 au 26 juillet à 17h
Au cinema Utopia République
5 rue FiguièreRéservations au :
06 71 15 22 46
Cette nouvelle création décrypte avec un humour sans concession de vraies séquences télévisuelles. Des talk shows pseudo politiques à la télé réalité, chacun en prend pour son grade et se retrouve habillé pour pas mal d’hivers. « La télévision c’est comme un iceberg. Le plus important ne se voit pas ! »
Rafaële Arditti continue de s'intéresser à ce qui sonne faux, ce qui marche de travers, et surtout ce qui la met en colère ! Par exemple, à chaque fois qu'elle allume la télévision... Et pour sortir de cette morosité du petit écran soit-disant brillant, la clowne partage avec nous la revanche qu'elle a mijotée : elle dézingue les vrais textes de la télé et nous venge en montrant que sous couvert de nous divertir, certaines émissions propagent des idées bien nauséabondes...Au point de nous influencer dans l'isoloir ?
A voir absolument !
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Ecoutez la chronique de Vincent Turban du 17 novembre
Bluesman façonnant sa carrière avec une touche irrésistible de soul depuis plus de 60 ans, endossant les casquettes de guitariste, harmoniciste et producteur, Syl Johnson continue de faire parler de lui de nos jours, grâce à sa musique plébiscitée et samplée par toute une pléiade d’artistes hip-hop tels Wu Tang Clan, Geto Boys, ou Kool G Rap entres autres. Johnson donnera le meilleur de lui-même sur des labels tels Twinight Records ou Hi, l’autre grand nom de la soul de Memphis.
Né Sylvester Thompson le 1er Juillet 1936 à Holly Springs, Mississippi, le virus de la musique semble s’être abattu sur cette famille puisque ses frères Jimmy et Mack firent eux aussi carrière en tant que guitariste-chanteur pour l’un et bassiste pour l’autre. Comme beaucoup d’autres, afin de fuir la misère et la ségrégation, le clan Johnson émigre vers la Mecque industrielle de l’Illinois, Chicago « the Windy City ». Nous sommes alors en 1950. Lire la suite et partager »
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Musicien indissociable de la soul psychédélique orchestrée à la fin des années 60 par le génial Norman Whitfield pour le compte de Motown Records, reconnaissable entre tous grâce à ses interventions géniales à la pédale wah-wah tout en ayant joué sur plus de 150 titres. Marvin Gaye, The Temptations, Herbie Hancock, Quincy Jones, Barry White, Smokey Robinson, Michael Jackson ne sont qu’une petite liste exhaustive de ses collaborations tout au long de sa riche carrière. Ce virtuose de la 6 cordes catégorie groove poids lourds a pour nom Melvin Ragin alias « Wah Wah Watson.
Né en 1951 à Detroit Michigan, il intègre le légendaire orchestre de « Hitsville USA », The Funk Brothers vers la fin 60-début 70 et obtient ses galons de musicien de studio à l’âge de 20 ans sur le morceau anti-Vietnam « Stop The War Now » chanté par Edwin Starr. Puis progressivement, Melvin développe son style inimitable et se retrouve derrière les grands noms du label tels les Jackson 5 ou les Four Tops, puis se met au service de tous les producteurs maison. Lire la suite et partager »
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Arlester « Dyke » Christian a obtenu sa place au panthéon de la musique afro-américaine grâce à l’emphase rythmique et hypnotique, au lieu de miser sur la mélodie. Premier artiste à utiliser le terme « funky » quelques temps avant James Brown, sa carrière fut météorique et dramatiquement courte.
Né vraisemblablement à Buffalo, état de New York en 1943, il devient bassiste en 1960 pour la formation locale Carl LaRue & His Crew, qui écume les bars et les clubs. Ils enregistreront un 45t vers 1963 sur le label KKC. 1964, le Crew est invité à jouer derrière le groupe vocal the O’ Jays et se baptise The Blazers, et en 1965 coup de théâtre, Dyke et 2 membres, J.V Hunt (saxophone) et Alvester « Pigs » Jacobs (guitariste) se retrouvent coincés à Phoenix, sans argent et lâchés par le reste de l’orchestre qui n’avait pas pu les ramener sur la East Coast.
Accusant le coup mais sans se démonter bien au contraire, Christian se remet en selle et reforme The Blazers avec de nouvelles troupes. Jeunes et plein de talents, ces derniers développent une forme cru et hypnotique de funk, basées sur les recherches sonores engendrées par James Brown. Ce résultat débouchera sur la réalisation de « Funky Broadway (Pt 1 & 2) » paru en Novembre 1966 sur le label Artco, distribué à échelle nationale par Original Sound. Se répandant comme une trainée de poudre, le succès de « Funky Broadway » va se diffuser jusqu’à la Big Apple, où Dyke joue sur la célèbre scène de l’Apollo. Lire la suite et partager »
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Artiste originaire de Chocolate City alias Washigton D.C, ayant obtenu le statut de légende vivante dans le cercle des amateurs de rare funk grâce à son unique album paru chez GSF Records en 1973, Joe Quarterman quitte volontairement le music business afin de se consacrer à sa famille et à sa carrière d’architecte, pour revenir plus de 35 ans plus tard lors d’un come back très remarqué, avec à la clé une série de concerts dans notre hexagone, preuve que le funk se porte toujours à merveille.
Commençant son éducation musicale à l’église comme choriste pour divers formations vocales, il hérite du surnom de « Sir » au lycée au sein du groupe The Knights, puis accompagne un quartet féminin sous le nom de Sir Joe & The Maidens avec qui il enregistre quelques disques, passés inaperçus. Nous sommes alors au début des années 60.
Excellant également à la trompette en plus du chant, il intègre The Magnificient Seven, qui devient le groupe de tournée de Garnett Mimms. 1970, on le retrouve dans une formation jazz, le Orlando Smith Quintet qu’il quitte progressivement pour se concentrer sur son propre groupe Free Soul. Comprenant George « Jackie » Lee (guitare lead), Willie Parker (seconde guitare), Gregory Hammonds (basse), Charles Steptoe (batterie), Karissa Freeman (claviers) et Leon Rogers (cuivres). Lire la suite et partager »
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Le funk est une galaxie constituée d’étoiles stagnantes mais présentes depuis des années, mais aussi d’étoiles filantes qui traversent l’univers sans s’arrêter. C’est ici le cas avec le groupe Magnum qui grave cet unique album publié en 1974 pour le compte du label Phoenix Records. Un disque tiré à peu d’exemplaires et extrêmement recherché par les collectionneurs (n’espérez pas trouver un exemplaire, même en état moyen, à moins de 300 dollars).
Originaire de San Pedro en Californie, il nous est difficile d’obtenir des informations précises sur cette formation composée de 8 membres venant de l’école du jazz. Sur la pochette, on nous apprend que le leader répondant au nom de Michael Greene (claviers) est âgé de 16 ans, ce qui laisse supposer que la moyenne d’âge se situe entre 16 et 21 ans. Tous dotés d’une maturité musicale incroyable qui se ressent au cours des 7 titres qui composent » Fully Loaded « , la tessiture sonore est un joyeux mix de latin jazz, de soul psychédélique, de rock le tout ficelé dans un écrin funk de tout premier ordre. Lire la suite et partager »
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Formation suivant l’évolution naturelle de la musique noire à travers le temps, Brass Construction jouit d’une immense crédibilité grâce à son savoir faire musical hérité de plusieurs années de pratique de la scène. Véritable melting pot musical, dû en partie aux différentes origines de ses musiciens (Guyana, Trinidad, Jamaique), Brass Construction fait partie de ces groupes ayant injecté des rythmes antillais dans leur funk.
Véritable tête pensante, musicien multi-instrumentiste confirmé (flûte, steel drum, batterie, basse, claviers, guitare) et mélomane accompli Randy Muller, né en 1956, fonde au sein de la Gershwin Junior High School basée à Brooklyn, un quartet baptisé The Dynamics Souls aux influences jazz, latino et funky. Nous sommes alors en 1967. 2ans plus tard, lors d’un concours musical remporté, la jeune formation entre en contact avec le producteur Jeff Lane.
1972, avec l’arrivée de Joseph Arthur Wong (guitare), des trompettistes Morris Price et Wayne Parris et des saxophonistes Jesse Ward et Michael Grudge, The Dynamic Souls changent de nom et optent pour Brass Construction. Lire la suite et partager »
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Chanteur ayant découvert James Brown qui l’éclipsa progressivement au point de devenir un second couteau voire un faire valoir, Bobby Byrd est l’artiste à avoir participé à toutes les étapes de la carrière du plus grand bosseur du show business».
Né à Toccoa, Géorgie le 15 Aout 1934, Bobby Byrd grandit dans une famille très croyante et vient progressivement à la musique par le biais du gospel. En 1952, au cours d’un match de baseball contre des prisonniers, il rencontre James Brown alors incarcéré pour vol à main armé. Il se lie d’amitié avec ce dernier. Ceci est le point de départ d’une collaboration professionnelle et amicale jusqu’en 1973. Lire la suite et partager »
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Au dix-septième siècle, le mot funk signifiait fétide ou puant. Au vingtième siècle, dans le milieu des musiciens de jazz et des noirs américains, heureusement, on lui donna un petit coup de pouce pour le rendre positif, et accentuer ce parfum si particulier associé au sexe.
Dans les années 50,60 et 70, chez les afro américains, il était connoté à la puissance de l’érotisme et au désir sexuel.
Au commencement, les fondations du funk furent progressivement mises en place en la personne du « Soul Brother Number One » : James Brown. En effet, en mélangeant le R&B, la soul, le gospel, le jazz et le rock, il va créer l’une des musiques les plus représentatives de la communauté afro-américaine. Lire la suite et partager »
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Le 21 Mai 1971, la firme légendaire Motown Records met sur le marché l’album « What’s Going On », considéré comme un des meilleurs opus de l’histoire de la soul music. Croulant sous les avis unanimes de la presse musicale, Marvin Gaye ne s’endort pas sur ses lauriers, bien au contraire, et convoque quelques mois plus tard, très précisément du 2 Septembre 1971 au 10 Décembre 1971, un ensemble de musiciens triés sur le volet.
Ceci est le point de départ d’une session historique captée mais jamais sortie jusqu’au 31 Mai 2011, date de la sortie de la version Super Deluxe qui inclut l’intégralité des morceaux enregistrés pendant ce laps de temps. Lire la suite et partager »
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