Chroniques de Vincent Turban, Radio : émissions 2015

ZZ Top (1969-1973)

Ecoutez la chronique de Vincent Turban du 16 mars
Rio Grande MudPour le public synonyme de rock FM au fort relent de MTV, avec hot-rods rutilants, longues barbes et petites pépées, ZZ Top est au départ à mille lieux de cette panoplie endossée dans les années 80.En effet, ce power trio est à l’origine plus proche du blues-rock lourd, puissant et qui balance sec, comme un bon shot de tequila avalé cul-sec qui vous remue les tripes. Lire la suite et partager »

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The Allman Brothers Band (1969-1972)

Ecoutez la chronique de Vincent Turban du 9 mars
The Allman Brothers BandFormation légendaire aux talents variés grâce à la qualité musicale indiscutable de ses membres, véritable fer de lance du rock sudiste, le groupe Allman Brothers Band mérite amplement sa place au panthéon du rock n’roll, malgré une histoire façonnée par la gloire mais aussi par la tragédie.
Formé à Macon, Géorgie autour des frères Gregg Allman (voix, orgue), né le 8 Décembre 1947, et Duane Allman (guitare slide et mélodique) né le 20 Novembre 1946, ce collectif rassemble au total 6 musiciens venant d’horizons différents (Jay Johanny Jaimoe Johanson, batteur /percussionniste vient du RnB, Dickie Betts le guitariste soliste est plutôt country). Fort de ces influences qui cimentent littéralement le noyau fraternel, le groupe se fait remarquer sur scène dans le style « Jam Band » avant de publier son premier album pour Capricorn Records. Lire la suite et partager »

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Morrison Hotel : La résurrection et le retour aux sources des Doors

Ecoutez la chronique de Vincent Turban du 2 mars
Morrison-Hotel11969 est définitivement une année maudite pour le quartet de Los Angeles, Californie. Attentat à la pudeur commis par un Jim Morrison ivre mort lors du chaotique concert de Miami en Avril (on ne saura jamais vraiment la vérité…) campagne de boycott national, annulations en cascade de concerts et tournées, échec commercial de l’album « The Soft Parade », et pour noircir un peu plus le tableau, la métamorphose de leur leader passant d’un physique d’Adonis provocateur à celui d’un Falstaff barbu, déprimé, encore jeune mais déjà usé par les excès.
Ajoutez à ce marasme les tensions de plus en plus fréquentes entre John Densmore, Ray Manzarek Robby Krieger et Jim Morrison. Pourtant au milieu des ténèbres, il existe toujours une éclaircie, cette dernière à pour nom Morrison Hotel, sorti le 1er Février 1970. Lire la suite et partager »

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D.J Rogers (1973)

Ecoutez la chronique de Vincent Turban du 16 février
dj rogers compilation coverEn ce monde, il existe des personnes littéralement bénies des dieux sur lesquels les aptitudes musicales et vocales font des étincelles.D.J Rogers fait partie de cette catégorie de musiciens multi instrumentistes capables de commettre de vrais coups de génies avec cet album, paru en 1973 sur le label Shelter Records.
Né DeWayne Julius Rogers le 9 Mai 1948 à Los Angeles, Californie, ce diamant brut peaufine sa voix de ténor au sein des chorales gospels prestigieuses telles The Watts Community Choir et The Los Angeles Community Choir, passages obligés pour muscler ses cordes vocales. Autre avantage certain, la spiritualité et les sermons permettent de trouver l’inspiration, afin de captiver l’auditeur sur des sujets sensibles ou des maux qui affectent la communauté afro-américaine. Lire la suite et partager »

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Little Sonny : l’harmonica au service de la soul music

Ecoutez la chronique de Vincent Turban du 9 février
little_sonny-black_blueOfficiant dans le registre blues électrique, Little Sonny donna le meilleur de lui-même sur une période allant de 1966 à 1974.Durant ce laps de temps il sera le seul harmoniciste de blues à réussir dans le microcosme de la soul music.
Né Aaron Willis le 6 Octobre 1932 à Greensboro Alabama, il est élevé par sa mère et sa grand-mère. Au moment de Noel, il reçoit en cadeau un harmonica, c’est le coup de foudre pur et simple. Il perfectionne la pratique de l’instrument jusqu’à son déménagement à Detroit en 1953, où il devient concessionnaire auto, ce qui ne l’empêche pas de peaufiner son jeu jusqu’à l’obtention de sa griffe sonore. Le déclencheur de cet acharnement musical est le célèbre bluesman Sonny Boy Williamson, lui aussi harmoniciste. Lire la suite et partager »

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Boobie Knight & the Soulciety : Soul Ain’t No New Thing (1972)

Ecoutez la chronique de Vincent Turban du 26 janvier
boobieUne fois n’est pas coutume, l’année 1972 s’avère comme un millésime d’exception dans l’univers de la musique soul-funk, pour preuve cette arme de destruction sonore sortie dans l’indifférence générale sur le label RCA, l’explosif « Soul Ain’t No New Thing » signé Boobie Knight & The Soulciety. Un album de gros funk qui tâche à la puissance et à l’énergie débordante.
L’investigateur de ce projet musical, le producteur Harvey Fuqua, ex chanteur des Moonglows, ayant travaillé jusqu’ ‘en 1971 pour le compte de Motown et possédant un C.V long comme l’histoire de la musique afro-américaine. Il signe sur RCA et s’occupera par la suite de 2 formations mythiques, New Birth et son backing-band The Nite-Liters, un collectif rassemblant 17 musiciens. Lire la suite et partager »

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Ellington Fugi Jordan

Ecoutez la chronique de Vincent Turban du 19 janvier
fugiDécidemment, la culture soul-funk de la grande époque est un puits de découvertes sans fond, dans le sens où chaque découverte sonore vous assomme tel un boxeur groggy dans les cordes. C’est le cas avec cet album enregistré en 1969, mais seulement exhumé et publié des archives de Chess Records en 2005, par le label Tuffcity sous le titre « Mary don’t take me on no bad trip ».
Le responsable de cette gifle funk à coloration psychédélique et clairement influencé Jimi Hendrix se nomme Ellington Jordan, surnommé Fugi. Originaire de Californie, ce chanteur/compositeur et pianiste se fit connaître grâce à un tube écrit pour la grande Etta James en 1967 « I’d Rather Go Blind ». Lire la suite et partager »

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Mowest Records (1971-1973) : l’accident industriel de La Motown

Ecoutez la chronique de Vincent Turban du 12 janvier
mowest1971, Berry Gordy Jr, le charismatique fondateur du célèbre label Motown Records, décide de couper les ponts avec Detroit en déménageant vers la Côte Ouest et Los Angeles. Progressivement, les infrastructures migrent vers la Californie, et en attendant l’établissement complet de la maison de disques, le grand patron ouvre une filiale à L.A afin de capter l’essence du son californien. C’est l’acte de naissance de Mowest Records.
Le but du manitou de la soul music est de repérer de nouveaux talents, tout en les confiant à une équipe de producteurs/arrangeurs de premier ordre tel Gene Page, Hal Davis, Willie Hutch pour citer les plus connus, et de musiciens, Lire la suite et partager »

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Stone Flower Records (1969-1970)

Ecoutez la chronique de Vincent Turban du 5 janvier
Stone Flower RecordsAprès la sortie de l’album « Stand », suivi d’une prestation de premier ordre au célèbre festival de Woodstock, Sly & The Family Stone, joyeuse tribu multiraciale et mixte, porte étendards du groove et du funk devient le groupe le plus populaire du pays de l’Oncle Sam. Pourtant son leader, le génial Sly Stone décide de partir explorer des univers musicaux radicalement différents voire visionnaire pour son temps.
C’est l’acte de naissance du label Stone Flowers, crée en collaboration avec son manager David Kapralik, ce dernier obtient un deal de distribution avec la major Atlantic Records. La première production de la toute jeune structure est siglée Scepter Records Lire la suite et partager »

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Clarence Carter

Ecoutez la chronique de Vincent Turban du 8 décembre
clarence-carterUtilisant avec maestria le double sens, chers aux bluesmen, dans ses titres et traitant des sujets encore tabous comme l’adultère, le tout ponctué de rires sarcastiques devenus un de ses gimmicks vocaux les plus reconnaissables, Clarence Carter est un grand nom de la soul music qui mérite une reconnaissance digne de ce nom pour sa remarquable carrière débutée il y a de ça 52 ans.

Né Clarence George Carter le 14 Janvier 1936 à Montgomery, Alabama, il est aveugle depuis sa plus tendre enfance. Il suit sa scolarité dans divers établissements spécialisés et finit par décrocher en 1960 une licence en sciences musicales. Décidé à se lancer comme chanteur, il forme avec son ami Calvin Scott le duo vocal Clarence&Calvin qui finit par enregistrer pour Fairlane Records « I Wanna Dance But I Don’t Know How » en 1962. Lire la suite et partager »